Pour une paix durable au Proche-Orient

Pour une paix durable au Proche-Orient

Ni les pays occidentaux, en particulier les États-Unis, ni même Israël et les pays arabes, n’ont intérêt à une généralisation du conflit au Proche-Orient.
Pour l’éviter, dans un premier temps comment sortir du conflit en cours à Gaza ?
L’urgence est d’obtenir une nouvelle trêve provisoire permettant l’accès de l’aide humanitaire la prise en charge des blessés et malades palestiniens et la libération d’otages.
Dans le même temps, il faut faire aboutir les négociations indirectes engagées depuis plusieurs mois par l’intermédiaire des pays arabes voisins afin d’obtenir : un cessez-le-feu total et la libération de tous les otages
Israël devra accepter la délivrance de sauf-conduits aux chefs du Hamas encore présents dans la bande de Gaza en contrepartie de la reddition et du désarmement des combattants survivants dans le cadre d’une « paix des braves ».
Une fois les combats terminés, engager dans le cadre d’une résolution de l’ONU la reconstruction, le retour des déplacés et la mise en place d’une force de l’ONU assurant progressivement le retrait de l’armée israélienne.
Au-delà quelles pourraient être les perspectives de paix entre Israéliens et Palestiniens ?
Une fois la situation apaisée à Gaza et en Cisjordanie, il conviendra d’organiser des élections sous contrôle international dans tous les territoires palestiniens après, bien sûr, la libération des leaders du Fatah encore emprisonnés en Israël, comme Marwan Barghouti, resté très populaire et n’ayant jamais prôné la destruction d’Israël.
Les vraies négociations de paix devront alors s’engager entre Israël et l’Autorité Palestinienne issue de ces élections.
Placées sous le parrainage et la garantie des pays occidentaux et des pays de la Ligue arabe, elles devront aboutir à la création d’un véritable État Palestinien viable dans des frontières internationalement reconnues.
Pour cela, il sera probablement nécessaire d’effectuer des transferts de populations en Cisjordanie et au nord d’Israël.
Vaste programme, direz-vous.
Certes, mais il n’existe pas d’autre solution, hormis des conflits sans fin avec, à terme, le risque pour Israël d’être submergé par la démographie arabe et de subir le sort des États croisés chassés de Terre Sainte après deux siècles de présence sur place.

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