Que faire face à la violence des mineurs ?

Que faire face à la violence des mineurs ?

La première chose serait que le gouvernement soutienne nos forces de l’ordre dont les membres, quand ils quittent leur domicile le matin, ne savent pas s’ils reviendront le soir !
Hélas, en fait de soutien, ces derniers risquent surtout d’être incarcérés si, lors d’un refus d’obtempérer – il y en a environ 25 000 par an ! –, ils tuent un conducteur qui menace par sa conduite effrénée de provoquer un dramatique accident. (Pour rappel, la mort de Nahel qui a embrasé la France fin juin.)
Deuxième chose, comment notre gouvernement peut-il accepter ces « La police tue » d’un Jean-Luc Mélenchon, qui fait le lit de tous les jeunes gauchistes ?
Le chef de l’État n’a-t-il pas le devoir de priver de liberté un individu qui tient des propos aussi antirépublicains ?
Autre chose, il faudrait que le Conseil d’État cesse de soutenir systématiquement la Ligue des droits de l’homme. En effet, chaque fois que des élus prennent des mesures pour renforcer la sécurité des citoyens, la Ligue des droits de l’homme fait obstacle au prétexte que ces mesures entravent la liberté fondamentale des citoyens.
Il convient d’encourager les propositions de plusieurs maires dont David Lisnard, à Cannes, Robert Ménard à Béziers, Christian Estrosi à Nice, qui veulent mettre en place un couvre-feu pour les mineurs de 13 ans.
Il s’agit de protéger à la fois ces jeunes et la population. Ceux qui ne respecteraient pas ces couvre-feux seraient conduits dans des commissariats où leurs parents viendraient les chercher.
Rappelons, à cette occasion, qu’une grande origine de la délinquance des mineurs vient de la déresponsabilisation de leurs parents. De plus en plus, de parents sont à la tête de familles monoparentales tenues par des mères de famille débordées et dont les pères sont souvent absents.
Il faut se réjouir de ce « sursaut d’autorité » lancé dernièrement par le Premier ministre, mais pourquoi tarde-t-il tant pour prendre des mesures ? Non seulement il n’a rien fait après sa déclaration de politique générale, voici tout juste cent jours, mais il demande encore maintenant un délai de huit semaines pour les mettre en place.
Et Emmanuel Macron vient de lui demander d’organiser une « grande concertation » sur la violence des mineurs. Or nous savons ce qu’il advient de ces « grandes concertation » et de ces « grands débats » …
Par ailleurs, quand des peines sont prononcées, il faudrait qu’elles soient appliquées aussitôt. Or, bien souvent, elles ne sont pas appliquées et, quand elles le sont, c’est avec plusieurs mois de retard, ce qui leur enlève toute leur valeur et leur efficacité.
Gabriel Attal vient de lancer l’idée d’internats éducatifs, qui seraient encadrés par des éducateurs, des militaires et des policiers. L’idée semble bonne dans la mesure où les mineurs seraient remis dans le droit chemin avec une discipline stricte, apprendraient à aimer la France et les devoirs de solidarité de tout citoyen, et pourraient être orientés vers l’apprentissage d’un métier.
L’Éducation nationale a également un rôle très important à jouer auprès des jeunes. Il faut en finir avec le laxisme post-soixante-huitard, rétablir la hiérarchie, obliger les élèves à respecter les professeurs, rétablir les notes, et refuser le « pas de vagues » ambiant pour éviter tous les problèmes.
Telles sont quelques mesures qui, nous semble-t-il, pourraient freiner la violence des mineurs de nos jours. Il s’agit pour le gouvernement de prendre les problèmes à bras-le-corps et d’en finir avec une débauche de communication suivie d’aucun effet.
Enfin, il faudrait que notre Garde des sceaux et ministre de la Justice avoue que la France est victime de plus en plus de violence et cesse de dire qu’il ne s’agit que de « sentiment » d’insécurité !

Partager cette publication

Comments (1)

  • Sansillusions Répondre

    Une solution ? Jetez un oeil ,sur le passé : “maisons de correction”, des vraies et pas un club med . Croyez moi cela en calmerait plus d’un et si les “parents” (certains profiteurs d’ailleurs) ne sont pas contents : la taule pour défaut s’assumer leur rôle. Il faut arrêter avec la pleurniche des famille “monoparentales” ; cela a toujours existé sans produire des tueurs de 14 ans mais ; jadis les baffes tombaient drues et freinaient les ardeurs imbéciles.

    30 avril 2024 à 16 h 39 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *