Retour de Bayrou sous les spots politiques

Retour de Bayrou sous les spots politiques

François Bayrou est à la une, côté judiciaire – avec une fin heureuse pour lui.

Rappelons brièvement les faits. Nommé Garde des sceaux en 2017, il avait dû démissionner de son ministère, 35 jours après sa nomination, accusé de détournement de fonds publics européens dans l’affaire des assistants parlementaires.

Sept ans de procédure ! La Justice, soucieuse, sérieuse et fouineuse, a mis le temps qu’il fallait pour émettre un jugement péremptoire « au bénéfice du doute », et conséquemment la relaxe du prévenu. Ouf !

Certes, huit cadres et élus de l’UDF et du MoDem ont été condamnés, dont deux anciens ministres. Et le même parti MoDem à 300 000 euros. Mais le patron de ce singulier parti, n’était-ce pas le sieur Bayrou ?

Donc, le chef ne trempait pas dans cette cuisine mafieuse selon le juge, qui, au bout d’une très longue instruction, n’a découvert aucune preuve accablante.

« Pour moi, c’est un cauchemar de sept années qui vient de s’achever par une décision sans contestation du tribunal », a-t-il déclaré – mais cela ne nuisait apparemment pas à son poste discret de Haut-commissaire au Plan. Et, désormais, le Bayrou blanchi songe à une nouvelle carrière politique, plus pompeuse que la mairie de Pau !

Un ministère en attendant la course vers l’Élysée ? Et pourquoi pas l’Éducation nationale qu’il a gérée, il y a plus de 30 ans ? Un poste de bon aloi pour le désormais, à nouveau, très médiatique Palois !

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