Sécurité : retour aux fondamentaux ou aveu d’échec ?

Sécurité : retour aux fondamentaux ou aveu d’échec ?

Alors que la campagne européenne semble devoir se terminer sans avoir commencé, Nicolas Sarkozy a recentré la politique gouvernementale sur l’un des « fondamentaux » de son positionnement politique : la sécurité.
Il a annoncé, au cours d’un discours très médiatisé, jeudi 28 mai, une relance de sa politique sécuritaire. Aussitôt, les socialistes ont hurlé à la manipulation médiatique.

De notre côté, nous partageons bien sûr avec le chef de l’État le rejet de l’angélisme, de la dictature de la pensée unique et « des bons sentiments », dénoncés au cours de ce discours musclé.
Avant 2002, notre journal avait à maintes reprises contesté l’idée jospinienne selon laquelle l’insécurité ne montait pas en France, mais seulement le « sentiment d’insécurité ».

Bref, réalisme contre angélisme : nous sommes là-dessus parfaitement en phase avec Nicolas Sarkozy. Ce qui me semble cependant problématique, c’est que la droite est au pouvoir depuis 7 ans. Il n’est plus possible de prétendre que le bilan de la gauche est catastrophique et que nous remontons lentement la pente. En fait, le bilan de la droite est à peine moins catastrophique que celui que de la gauche en matière de sécurité.

Deuxième problème : dans cette lutte contre l’insécurité, la classe politico-médiatique refuse d’appeler un chat un chat. Nous avons eu en 2002 le grand dévoiement du discours sécuritaire en direction… de la sécurité routière ! La réalité, c’est que la revendication de sécurité est la façon qu’ont confusément adoptée la plupart de nos compatriotes pour protester contre le fait qu’ils deviennent progressivement des étrangers indésirables dans leur propre pays.

Ce qui cause le fameux « sentiment d’insécurité » dans la vie quotidienne, ce ne sont pas les accidents de la route. Ce ne sont même pas les terroristes. C’est de voir que nos enfants se font racketter dans leurs écoles, que les personnes âgées sont insultées dans les bus
La politique de sécurité doit aussi se mener dans les têtes. La criminalisation de la légitime défense (souvent plus sévèrement sanctionnée que l’agression elle-même) est un verrou à faire sauter. Mais il faut également avoir le courage de s’attaquer aux politiques d’intégration et de protection sociale, fortement liées à la politique de sécurité. Quand il sera financièrement et moralement plus intéressant de travailler que de « glander », comme dirait Fadela Amara, une bonne partie de la délinquance aura disparu…

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Comments (53)

  • Anonyme Répondre

    Jaurès:

    Mais ils ont le choix! On nous abreuve au Lycée de filières, directions, possibilités qui la plupart de nous disent rien du tout….Ouvrez un livret "que faire après le bac" et vous verrez! Que de choix! Pour tous les gouts, toutes les classes sociales, toutes les envies!

    Quant à l’aide sociale, attention double tranchant, trappe à chômage comme on nous l’apprend en cours d’économie. Si vous faites croire aux élèves que s’ils échouent, des travailleurs sociaux leur seront envoyés, ils ne travailleront pas plus pour autant et cela en incitera d’ailleurs à travailler moins. Que choisir alors? Impasse?

    Les élèves qui n’en fichent pas une, croyez moi, le paieront tôt ou tard, la nature (à défaut de la société) aura fait sa sélection (aura trié, pour être plus précis et sembler moins darwiniste)…

    Ceux qui n’ont pas l’environnement que vous décrivez ont toujours la bibliothèque, les amis, la salle de classe (car le travail à la maison sert en général à réviser ce qui a été appris en cours). Si les malheurs persistent, la faute aux parents, laxistes, irresponsables, (soixante huitards?) qui n’ont pas reçu ou n’ont pas voulu recevoir d’éducation convenable. Là on ne peut rien faire (à part appeler enfance maltraitée) et ces gens là sont souvent réticents à ce que quelqu’un (travailleur social en l’occurrence) vienne leur dire comment ils doivent se comporter.

    Puis même ceux qui ne sont partis de rien peuvent réussir. Ce n’est pas un hasard, Jaurès… Des fils de diplomates peuvent se retrouver charpentiers, des fils d’ouvriers peuvent se retrouver experts comptables…tout est possible aujourd’hui. Difficile, mais possible.

    La passion, Jaurès, telle est la clé de la réussite. Si vous vous passionnez pour ce que vous voulez faire, vous y arriverez. Si la société ne veut pas être juste avec vous, la nature le sera, il suffit d’y croire…

    11 juin 2009 à 21 h 23 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    <<<Jaurès >>>
    Et vous allez mobiliser combien d’éducateurs et d’assistantes sociales pour Serge Dassault ? Julien Dray sera-t-il réinséré lui aussi ? Cela vous arrive-t-il d’être sérieux ?
    Quant au tabac, malheureusement pour vous, la prévention ne marche pas non plus malgré le bourrage de crâne médiatique les Français continuent à fumer. Un peu d’esprit Jaurès !

    Les milliards de la politique de la ville, les éducateurs, les assistantes sociales contre la délinquance c’est de la blague. Jospin a mis en oeuvre massivement ces niaiseries résultat des courses : la délinquance a explosé de 1997 à 2002, avec une hausse des crimes et délits de plus de 17%, soit plus de 620 000 faits. Votre politique est d’une efficacité redoutable comme dans tous les domaines. Ce n’est pas que les socialistes soient bons à rien, c’est qu’ils sont mauvais partout.

    <<<Kamarad »
    Bon vent, vous pouvez emporter avec vous le tapis rouge.

    10 juin 2009 à 12 h 38 min
  • Florin Répondre

    à Kamarad : je n’ai jamais proposé l’autarcie, soyons sérieux deux secondes !!! enrevanche, il me semble NORMAL de demander la RECIPROCITE, bon sang ! un gamin de dix ans l’exige à l’école, de la part de ses camarades et même de ses profs, alors pourquoi pas un Etat, ou un ramassis d’Etats (l’UE) ne ferait-il pareil ???

    à Jaurès : ah bon, si un miliardaire fait de la charité autour de lui, forcément il y aura qui vont voter pour  lui, et donc forcément il y a "achat" de voix …

    Je comprends mieux pourquoi Bill Gates réserve son pognon aux Africains, et le refuse à ses concitoyens pauvres et malades …

    à Chouka : comme ça, vous voulez limiter l’école à l’apprentissage de la chimie, de la physique et des maths … Faudrait peut-être que les gens sachent aussi écrire, au moins leur propre langue.Quand on voit les blogs, on se dit que les salaires des profs sont versés en pure perte dans ce pays. Le MEDEF, Chouka, vous dit merci. Après la téloche de l’autre vieux con, qui visait notre "cervelle disponible", ôtons aux gens toute possibilité de s’exprimer (eh oui, sans un minimum de littérature, de droit, etc, le jour où votre boîte ferme, ou votre patron vous vire, vous serez incapable de vous défendre … autrement qu’avec une batte de baseball …).

    à Kamarad, à nouveau : "renoncer à tout ce qui est superflu"… ben voyons !!! faites-nous une liste, que l’on rigole un peu. Tiens, moi je ne fume pas, les clopes c’est du ‘superflu’ pour moi. Mais pour les autres ???

    à Nathaniel : comment "punir" les profs, pour les faire prendre conscience de leurs erreurs collectives ? Bah, ils sont déjà largement punis. Mettez les pieds dans une classe non-francophone, vous comprendrez. Moi je préfèrerais nourrir les grizzlis de mes propres mains …

    10 juin 2009 à 2 h 51 min
  • Sharkey Répondre

    @IOSA     "  Le nettoyage doit se faire d’abord par le haut."

    D’accord avec vous,  et il y aurait du travail.de toutes façons, l’immigration massive et ses conséquences est aprouvée en haut- lieu de la république fromagère qu’est devenue la France.

    A la différence d’une république bannaniere, ou les lois existent et des fonctionnaires corrompus ne les appliquent pas, ce qui laisse quand meme un recourt, les technocrates et politicarts français font des lois qui leurs permettent de manger le fromage en toute légalité.Plus subtil, plus lâche encore, bref tout a fait dans leur style…

    La spécificité de l’immigration afro-maghrebine et musulmane en France c’est quand meme qu’elle  ne sert principalement  qu’à produire du CO2 et a foutre la merde avec nos impôts,voir la situation calamiteuse dans les écoles à forte concentration, et le déficit de quelques 30 milliards d’euros qu’elle coute au pays tous les ans alors qu’elle est censée rapporter, comme toutes populations immigrés le font ailleurs par leur travail.(voir USA, CANADA, AUSTRALIE….)

    En ce qui concerne les profs, bien sur il doit en avoir des valables mais il faut bien reconnaitre que globalement c’est tres orienté quand même.

    10 juin 2009 à 0 h 10 min
  • Kamarad Répondre

     

    A HansImSchnoggeLoch :
    Bien sûr que « les Chinois, les Indiens, les Sri-Lankais, les Phillipins et bien d’autres, à dix mille bornes d’ici » ont le droit de travailler, mais dans des conditions décentes. Soyez honnête : voudriez-vous que vos enfants subissent le même sort ?
    Le dumping social ? C’est la recherche du travailleur le moins coûteux possible en matière de salaire, de charges et de protections sociales.
    Boycotter les produits étrangers n’est pas la solution et de meilleurs salaires ailleurs entraîneraient effectivement une baisse de notre pouvoir d’achat. Mais aussi une bien meilleure qualité de vie si on renonçait à tout ce qui est superflu et surtout si l’on voulait bâtir une société dont le matérialiste ne serait plus le socle.
    A Florin :
    « Là où le patron a échoué, la coopérative ouvrière échouera aussi. » Vous avez entièrement raison, sauf si l’on change la règle du jeu qui est celle du capitalisme. Et pas seulement en France, évidemment.
    Pour le reste, j’imagine que vous faites allusion à une économie repliée sur elle-même et là, je suis sûr que vous vous trompez : nous sommes incapables de vivre en autarcie et, si nous tentions l’expérience, nous arriverions rapidement à la situation de la Corée du Nord.
    A Frédéric BASTIAT :
    Comme vous me faites trois procès d’intention par phrase et que vos propos suintent de mépris, je ne juge pas utile de vous répondre.
    D’ailleurs ce forum ne m’amuse plus beaucoup depuis le départ de Pierre Lance. J’étais rarement en phase avec ce dernier et je déplorais souvent ses excès, mais lui au moins était vivant.
    9 juin 2009 à 21 h 02 min
  • Anonyme Répondre

    Daniel:

    Mais….seriez vous vous même un enseignant?

    j’ai cette impression en vous voyant relativiser leur déchéance et presque leur trouver des excuses…

    Vous semblez oublier la véhémence avec laquelle tout l’édifice éducationnel s’est effondré dans les années 60 (en particulier à partir de 1968). Ce choc, cette forte poussée des idées égalitaires, libérales et démocratiques n’a depuis eu de cesse de s’imposer dans l’Enseignement, à fur et à mesure que les anciens étaient remplacés par ceux qui avaient fait le coup de poing contre l’ "ordre établi".  Pour moi il n’est pas question uniquement de priviléges, mais d’état d’esprit et d’idéologie.

    Autre point: vous voules faire prendre conscience de quoique ce soit aux enseignants? Bon courage. Nous sommes arrivés à un tel point que la conciliation seule est inefficace voire contre productive…

    Chouka:

    Lorsque j’ai évoqué le Français, l’Histoire…. je parlais de l’enseignement qui devrait être obligatoire en école primaire. Et lorsque je parle de sciences sociales, il s’agit là d’un exemple significatif.

    Evidemment que le social et le relationnel sont des choses importantes, mais je les avais comprises dans le terme "Civisme" (que j’avais oublié de définir, je vous l’accorde). D’un autre côté, à part les fondamentaux de vie en societé, le relationnel doit plutôt être l’objet de l’expérience de chacun, à moins que vous ne souhaitiez créer des robots…

    9 juin 2009 à 18 h 41 min
  • VITRUVE Répondre

    Bonsoir
    Hans , vous semblez connaître les pays nordiques, pouvez -vous nous donner quelques explications sur le niveau de rémunération des hommes politiques, leurs avantages et l’échelle des salaires patrons/ouvriers? Ces précisions sont nécessaires pour comprendre ce que Jaurès voulait aborder…
    merci d’avance

    9 juin 2009 à 18 h 32 min
  • Jaures Répondre

    A Fred Bastiat: Bien sur que tous ceux qui vivent dans un milieu défavorisé ne deviendront pas délinquant. L’inverse est d’ailleurs vrai. Ainsi, Serge Dassault, quoique peu dans le besoin, a soudoyé des électeurs. Il est donc un délinquant. Réclamez-vous la peine de mort pour qu’il ne récidive pas ?

    Plus sérieusement reprenez ma comparaison avec les fumeurs. Tous ne périrons pas du cancer. Doit-on pourtant cesser les campagne de prévention ? Il en est de même pour la délinquance. Un travail social ne permettra pas d’éradiquer la délinquance, aucune société ne l’a fait, mais la limitera. Par ailleurs, si vous ne réinsérez pas les ex-détenus, vous vous exposez à la récidive. La rêgle des 3 coups ne l’empêche pas aux E.Unis. A moins que vous ne soyez pour la peine de mort dès le premier délit.

    Cher Nathaniel, nous ne sommes pas en désaccord. Une formation de boulanger, plombier ou mécanicien vaut tout à fait celle de prof, de médecin ou d’ingénieur. On peut tout à fait se réaliser dans toute profession quelle qu’elle soit. A condition d’avoir le choix (un fils de boulanger préférera peut-être faire autre chose) et d’être correctement formé. Le problème est pour les élèves en rupture scolaire totale qui ont besoin d’une aide particulière. Les pays nordiques savent faire cela.

    Je suis très dubitatif sur la question du travail et de la volonté. Les choses sont bien plus complexes. Je vois, dans le collège de mes filles, des élèves qui n’en fichent pas une et réussissent. D’autres qui sont à la peine malgré un travail sérieux. Il y a cependant des conditions objectives de réussite: une chambre pour travailler dans le calme, un environnement sain, des parents qui aident et encouragent… Ceux qui ne bénéficient pas de cet environnement ne partent pas avec les mêmes chances.

    9 juin 2009 à 16 h 51 min
  • UN chouka Répondre

    @ Nathaniel,je ne suis pas tellement de votre avis ,mais ce doit etre une quèstion d’age,mais aussi de culture surement ?

    Que devons nous savoir d’aprés moi ?

    Les maths,la chimie,la physique, l’économie, la finance,l’hygiène, la biologie,la diététique,etc…que du pratique et de l’utile ?

    En revanche le social, le relationel, etc..,ne sont que des trucs "humains"sans grande valeur, puisque,pour moi, ce sont des mesonges ou des histoire inventées pour la sirconstance ,pour que les travaileurs puissent vivre "en paix "?

    En dehors de ça, vous avez les trafiquants èsclavagistes (mafias/sèctes)qui ne veulent surtout pas que la piétaille soit un tout petit peut  prépondérante,et indépendante ,si non, ce sont eux qui sont soumis a l’activité de "la ruche ",il me semble ?

    9 juin 2009 à 7 h 49 min
  • UN chouka Répondre

    @ SAS, vous cassez du sucre sur la FM,mais vous savez trés bien qu’il y a bien pire encore ,avec ceux qui ne prènent meme pas la peine de réfléchir un tout petit peut !

    J’aimerais bien voir le gourbi qu’il y aurait sans la FM (pensez aux gentilles sèctes d’ici ou de là)!

    Pas de quoi regréter,il me semble

    9 juin 2009 à 7 h 35 min
  • Daniel Répondre

    Nathaniel  

    "La force? Ce serait s’exposer à plus qu’une simple grogne. Serait-ce nécessaire afin de sauver le pays? Je vous l’accorde, le jeu en vaut la chandelle. Il manque juste le courage des politiques (et la volonté)."

    Il y a une solution plus noble que la force, c’est la prise de conscience. Car si les enseignants étaient lucides des dégats que leur statut  enclenche sur les enfants et sur eux-mêmes, ils manifesteraient dans la rue  pour la suppression de leurs privilèges. Ils en sont bénéficiaires et victimes. Ils ont cru qu’ils pouvaient recevoir quelques avantages qui semblaient récompenser leurs "savoir". C’était juste pour acheter leur conscience, qu’ils ont accepté de vendre, démontrant ainsi que le savoir et l’ignorance  ne se faisaient pas d’ombre et que l’intelligence serait à chercher ailleurs. Eux qui sont sensibles à bien des aspects humains sont pris dans le piège d’une forme de mort  qu’ils servent et qui les tient jusqu’à la Fin dans une contradiction intellectuelle et morale terriblement destructrice. En ce domaine, tout est à faire pour l’intérêt commun.   

    Si le sujet vous intéresse, contactez moi. Ce qui est (parait) le plus difficile est aussi le plus intéressant.     

     

     

    8 juin 2009 à 21 h 34 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Les pays nordiques, mieux organisés (et qui se donnent les moyens de la réussite) obtiennent conjointement les meilleurs résultats aux évaluations des niveaux scolaires et des taux de délinquance à vous faire palir d’envie.>>

    C’est tout à fait exact Jaures, mais ils ont eux une autre mentalité qui vous ramènerait à vos justes proportions. Vad förstår du redan om Skandinavien?

    8 juin 2009 à 20 h 23 min
  • Anonyme Répondre

    Ah, Jaurès j’oubliais un post scriptum:

    Vous avez l’impression que je suis sorti du collège il y a au moins une quarantaine d’années?

    Détrompez-vous, j’ai eu mon Brevet il y a à peine 7 ans…que de bons souvenirs…

    8 juin 2009 à 19 h 02 min
  • Anonyme Répondre

    Jaurès:

    J’aurais très bien pu être d’accord avec vous, mais quelque chose me chiffonne encore.

    J’estime que si un élève, finalement, est mauvais et se traîne….ce n’est pas un problème. Je ne vois pas la raison de lui dépêcher illico un travailleur social ou une structure de soutien.

    Il y a un certain ordre que la culture, la tradition, l’histoire familiale a créé. Prenons un exemple simple: un fils de boulanger. Ses 2 parents sont boulangers. Il se destine naturellement vers autre chose que les études. Evidemment, ça se ressent dans ses résultats au collège. Bon. Allez-vous lui envoyer des structures de soutien? Allez-vous hurler à l’inégalité?

    Beaucoup de jeunes qui ne s’en sortent pas dans les études générales vont en filières spécialisées et acquièrent (si ce n’est pas déjà transmis par la famille) des qualifications précieuses dans des domaines divers et variés.

    En d’autres termes, nous avons de très bons ouvriers, cuisiniers, plombiers, électriciens……….

    Est-ce une inégalité?

    Lorsque je parle d’égalité par le haut, je parle d’abord des fondamentaux (Français, Mathématiques, Histoire, Civisme), puis pour ceux qui désirent rester dans le système. Je ne compte pas inculquer les sciences sociales à un fils de bucheron qui se prédestine à devenir bûcheron, sauf si l’objectif est l’ascension sociale.

    Ceux qui ont de bonnes notes, il faut l’avouer, n’ont pas forcément des familles de diplomates ou d’écrivains. Beaucoup est question de volonté et on assiste souvent à de bonnes surprises. Mais ces bonnes surprises ne sont pas dues au hasard. Mais au travail. Et si malgré tout, le travail acharné ne paie pas (ce qui est possible), inutile de déprimer et d’accuser Sarkozy de créer des inégalités. Nous manquons cruellement de bons boulangers et je précise, au cas ou, qu’être Boulanger ou Bûcheron n’est en rien péjoratif.

    Bonne soirée à vous, Jaurès :D

    8 juin 2009 à 18 h 59 min
  • IOSA Répondre

    Sharkey@…..

    "De quoi parlez-vous exactement avec vos "éducateurs" pas assez nombreux qui serait donc une des  causes principales de l’explosion de la délinquance, du racisme (anti-blanc au cas ou vous n’auriez pas compris) et de l’agression des personnes."

    En d’autres termes, il est plus simple de dire que le Français basique est une espèce en voie de disparition et quantativement inférieur en nombre, d’où le racisme anti-blanc qui en découle.

    Mais est-ce vraiment la réalité que tous les enseignants soient gauchistes et ne faut il pas chercher ailleurs une autre réalité plus probable de laquelle découlerait cette situation et qui ne soit pas exclusivement le fait d’une immigration (immigrés légaux et sans papiers inclus) ?

    Car pendant que nous dissertons sur les immigrés, la mise à sac des caisses de l’Etat continu et personne en haut lieu ne fait absolument rien (gouvernement de droite), puisque occupé au pillage légal (avantages et hauts salaires).

    Il me semble que l’exemple donné ne peut qu’encourager les "autres" de le faire.

    Le nettoyage doit se faire d’abord par le haut.

    IOSA 

    8 juin 2009 à 17 h 57 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    <<<Jaurès>>>
    On connaît le discours, il ne mène à rien tout simplement.
    1)    Parce que le sens de causalité peut très bien être inversé. On ne devient pas délinquant parce que l’on est défavorisé, l’on est défavorisé parce que l’on est déviant, en particulier on  ne respecte pas les normes relatives à l’emploi (se lever le matin etc etc). Il est plus facile de vivre d’expédients sociaux.
    2)    Il y a 66 000 prisonniers, 10% de la population est analphabète, 40% a un niveau scolaire inférieur au Bac, cela ne fait pas d’eux forcément des délinquants.
    3)    Une étude sur le sujet montrerait sans doute des divergences importantes selon les groupes ethniques. En France, elle est interdite, puisque vous aimez tant les statistiques ce genre d’étude est disponible aux Etats-Unis. C’est édifiant.

    Je vous remercie de votre couplet sur la vitesse, l’autre fois, c’était sur le tabac.

    Je me fout comme de ma première paire de chaussettes de l’état des prisons et de la réinsertion. La peine de mort permet aussi une récidive zéro bien plus efficace que la dépénalisation du crime menée par la gauche dans toute l’Europe. Mais bon, c’est une opinion de beauf raciste et inculte on connaît là aussi le discours.

    Comme sur tous les sujets Jaurès, vous ne faites que répéter benoîtement votre argumentaire désuet. L’explication sociale en criminologie n’est qu’une mode intellectuelle comme une autre. Au XIXe siècle, l’explication était biologique. Le criminologue italien Lombroso s’était même imposé un moment avec la crâniologie comme déterminant du crime. C’est grotesque bien sûr mais pas plus que l’explication sociale. Dans peu de temps, les criminologues viendront à la génétique comme élément explicatif.

    Quant à l’éducation : « ouvrez des écoles », on l’a fait, « vous fermerez des prisons », c’est nettement moins urgent. Les mal-pensants ont souvent tort contre les faits.

    Oui, Jaurès le problème est philosophique, mais au fond une France qui adule Mesrine mérite-t-elle la sécurité ?

    <<<Aux autres>>>
    Chaque mois en France 20 incidents avec arme sont recencés en France dans les établissements scolaires, chaque jour des dizaines de profs sont agressés, insultés et vont travailler la peur au ventre. Chaque soir des filles de 24 ans pleurent parce qu’une société socialiste pourrie les envoie à l’abattoir. Et où est le problème? Réformer le statut des profs ! Les Kamarad et autres Jaurès ont un bel avenir. La droite la plus bête du monde dit-on ! Il vaut mieux que j’arrête là je vais me faire censurer.

    8 juin 2009 à 17 h 39 min
  • Anonyme Répondre

    Daniel:

    Vou parlez des enseignants… Vous avez raison de dire de ce qui est.

    Mais comment reformer leur statut? Avez vous vu ce qui s’est passé au sujet de cette fameuse réforme du statut?

    Sarkozy n’est pas Thatcher et ne comptez pas sur lui pour réformer autre chose que quelques universités triées sur le volet…

    La force? Ce serait s’exposer à plus qu’une simple grogne. Serait-ce nécessaire afin de sauver le pays? Je vous l’accorde, le jeu en vaut la chandelle. Il manque juste le courage des politiques (et la volonté).

    L’espoir n’est jamais vaine chose. Il faut continuer le combat, en ésperant qu’un jour…..avant qu’il ne soit trop tard……..

    8 juin 2009 à 13 h 35 min
  • Jaures Répondre

    A Fred Bastiat: Tout d’abord un constat: les prisons sont occupées par une population essentiellement masculine et d’origine défavorisée. Plus de 50% ne maîtrise ni la lecture ni l’écriture. La quasi totalité a un niveau scolaire inférieur au BAC.

    Après ce constat, vous pouvez penser que la situation sociale n’a rien à voir avec la délinquance. Un peu comme ceux qui continuent à prétendre que la vitesse n’est pour rien dans la mortalité routière.

    La question n’est pas la "rédemption" du délinquant, mais sa réinsertion. Avouez qu’actuellement, avec des prisons vétustes et surpeuplées, parfois un seul surveillant pour 100 prisonniers et la quasi absence d’activités éducatives et culturelles, on incite plus au suicide qu’à la réinsertion. Or, la réinsertion est la meilleure garantie contre la récidive qui touche un détenu sur deux (et qui crée de nouvelles victimes).

    Sur les travailleurs sociaux, je vous rassure, ils sont loin d’être légion. Un exemple, en région parisienne, on en trouve un pour 1500 collégiens ! Voilà qui permet de diagnostiquer très tôt les difficultés des élèves. Dans les établissements, celà se traduit par des situations qui dégénèrent et aboutissent à des exclusions définitives. Et que croyez-vous que devient un jeune de 15 ans sans établissement scolaire ? Notaire ?

    Cher Nathaniel, vous parlez d’or ! L’éducation est la première des préventions. Le problème est qu’effectivement, contrairement aux générations précedentes, sans un minimum d’éducation, l’accès à l’emploi est quasiment impossible. Je ne partage pas votre analyse d’un "nivellement par le bas". Si vous avez eu récemment des enfants au collège, vous avez pu constater que, malheureusement, ceux qui ont des difficultés dés la 6ème coulent doucement jusqu’en 3ème. Ceux qui ont de bonne moyenne continuent une scolarité normale. Il n’y a pas de nivellement, mais une exclusion par manque de structures de soutien. Les pays nordiques, mieux organisés (et qui se donnent les moyens de la réussite) obtiennent conjointement les meilleurs résultats aux évaluations des niveaux scolaires et des taux de délinquance à vous faire palir d’envie.

    Une expérience dont il faut sérieusement s’sinspirer.

    8 juin 2009 à 9 h 43 min
  • Daniel Répondre

    Nathaniel: 

    "Jaures: Problème. Vous oubliez l’élément essentiel à toute prévention: l’Education."  

    … Et comment des gens qui vivent de l’irresponsabilité personnelle programmée à vie, revendiquée au nom de leur supériorité établie à vie (racisme légal)  pourrait-ils éduquer les enfants… à autre chose qu’attendre de l’Etat qu’il remplisse leurs poches.   Donc…  

    Il ne peut y avoir d’éducation avec le statut actuel d’enseignant. Supprimer ce statut pour demeurés doit précéder l’idée même  d’éducation et de prévention. 

    Lambda:  
    "Peut-on devenir "patron", après avoir hurlé "à mort les fumiers de patrons" ? " . Suit   un excellent développement concrêt! 

    Là aussi, le statut de salarié infantilisé devra bien être bousculé pour permettre à des gens de travailler avec,   et non contre, dans une guerre ouverte animée par des syndicats qui profitent des dégats et ont eux aussi une curieuse idée de l’intelligence. Avec toujours à la base  le modèle de référence qui a éduqué à tous ces mensonges qui ont détruit le pays: l’Education Nationale.  

    8 juin 2009 à 7 h 58 min
  • Sharkey Répondre

    Pauvre Jaures, vos illusions et votre aveuglement font peur.

    Le pire chez les gens comme vous c’est votre obstination de forcené a ne jamais vouloir aller au bout des choses et remonter à la véritable cause des problemes.

    Vous préférez vous arreter en chemin, c’est plus facile mais peut-etre un peu trop quand meme.

    De quoi parlez-vous exactement avec vos "éducateurs" pas assez nombreux qui serait donc une des  causes principales de l’explosion de la délinquance, du racisme (anti-blanc au cas ou vous n’auriez pas compris) et de l’agression des personnes.

    Un tel raisonnement sous entend déja que la normalité avec certaines populations c’est de prendre des mesures spéciales sinon ils foutent la merde.merci de cet aveux.

    De plus, quand on fait venir sur notre sol des populations extra-européennes toujours plus nombreuses, sur -assistées en France et touchant sans rien faire au moins 3 fois plus que ce qu’ils auraient chez eux en travaillant, et avec des lois ultra laxistes quand ils deviennent délinquants( c’est étonnant, la racaille notemment musulmane n’oserait pas le millieme de ce qu’ils font en France dans leur pays d’origine, de leur propre aveux), que voulez vous que le nombres d’éducateur et le fric balancé en pure perte serve a quelque chose.

    C’est une cautère sur une jambe de bois, rien de plus.

    ayez donc le courage de remonter à la véritable cause, c’est à dire a l’immigration invasion que nous connaissons, en parallele à la criminalisation permanente de notre histoire enseignée à nos jeunes par des enseignants gauchiste qui sont de vrai  tordus masochistes sans la plus petite fierté, et vous aurez fait un grand pas courageux vers l’analyse des causes de tous ces problemes.

    Des éducateurs pas assez nombreux???!!!! quelle pitié d’en arriver à se voiler la face à ce point.

    8 juin 2009 à 1 h 13 min
  • Lambda Répondre

    <<<<Personne n’empêche les salariés d’une boîte qui se casse la gueule, de la reprendre>>>>

    Mais ça, c’est une autre histoire…
    Peut-on devenir "patron", après avoir hurlé "à mort les fumiers de patrons" ?
    Crier haut et fort – surtout quand la télé est là, c’est beau, c’est pathétique !
    C’est certain que, voir sa boîte fermer et se trouver à la rue, n’enchante personne, même pas les dirigeants, encore moins les actionnaires, qui souvent perdent tout !
    Et par ailleurs, ça m’énerve de toujours entendre parler des grosses boîtes qui ferment, avec, par exemple, 1000 personnes à la rue. Dans le même temps, il y a 100 boîtes qui ferment, avec 10 personnes à la rue, et qui seront beaucoup moins indemnisées ( ou moins bien recasées ), mais ça, personne n’en parle ! Et surtout on oublie que 100 X 10 = 1000….
    La forme juridique de la coopérative fonctionne très bien en France, pour ma part, j’en connais au moins une, que je fais travailler de temps en temps. Là au moins, tout le monde est responsable : des chefs, oui, mais des ouvriers tout aussi responsables ! Pas de syndicat pour entraver ou nuire à la boîte, ce qui est déjà une grande chose, ensuite, la première fois qu’un agent des impôts s’est pointé pour un "contrôle", il a eu, comme la loi l’exige, une table et une chaise, mais … au milieu de l’atelier, et 30 personnes qui se sont installées autour de lui, et l’on regardé, parfois en sifflotant… Finalement, ce "courageux redresseur de torts" s’est souvenu qu’il avait oublié un dossier au centre, et …. ils ne l’ont jamais revu. Depuis, ils continuent à travailler, dans la bonne ambiance, sans grève et sans geindre… Et si il faut faire une heure de plus – parce qu’il y a un "coup de collier", on le donne (eh, oui, gratos…), on n’en meurt pas…
    Comme quoi, les gens qui veulent travailler, et qui se sentent responsables, ils s’investissent, et ils y arrivent !
    Les fainéants, les envieux, les incapables, eux, ils crient… Et ils "exigent" de l’aide…

    7 juin 2009 à 22 h 49 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures:

    Problème. Vous oubliez l’élément essentiel à toute prévention: l’Education.

    Vous sautez les étape. Vous nous parlez de travailleurs sociaux, de pauvreté….en d’autres termes, que c’est la faute de l’Etat qui ne s’investit pas assez dans les banlieues.

    Mais agir de cette façon équivaudrait à combattre les effets et non les causes.

    Des gens illetrés qui n’ont aucune chance de trouver un emploi? Vous peconisez de leur envoyer directement un travailleur social. Je propose d’abord de rehausser le niveau d’éducation et à rendre les parents responsables. Il y en a marre d’une Ecole laxiste qui est incapable d’apprendre le français à ses élèves à cause d’un souci d’égalitarisme par le bas. Que tout le monde ait un niveau égal, mais par le HAUT! Dans ce cadre, interdire l’accés au travail d’enseignant à toute personne se réclamant des idéaux de 1968.

     C’est aussi le travail des parents d’apprendre à leurs enfants des principes simples comme l’effort, la pérseverance, la responsabilité. Ce n’est pas à l’Etat de réparer les erreurs des parents en abreuvant les "quartiers sensibles" de travailleurs sociaux.

    Vous l’aurez compris, il faut une Education forte et consistante. C’est vraiment dans les derniers des cas irratrapables que la présence d’un travailleur social peut être légitime.

    7 juin 2009 à 18 h 32 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    Selon que vous serez de gauche ou de droite, les critères du modérateur semblent à géométrie variable. On tolère que « Kamarad » insulte Florin mais on me censure, quand je lui réponds un peu vivement. N’ayant pas le temps de reprendre point par point mon message je me limiterai à ceci.
    « Vrai : 0 patrons, cela me conviendrait parfaitement. L’autogestion, les coopératives, le SEL, ça vous parle ? » L’autogestion : vieux mythe gauchiste qui a échoué partout surtout d’ailleurs en Yougoslavie. Les coopératives : Que pensez vous des « performances » de la CAMIF ? « Les SEL » : il s’agit pour les crasseux de l’Ariège ou des Cévennes d’échanger deux bottes de radis « bio » contre une poterie façon amérindienne. Ces mêmes crasseux perçoivent par ailleurs qui le RMI, qui une pension de veuvage, qui un autre expédient social. Je doute que ces pitreries satisfassent les besoins des citoyens d’une nation civilisée. Il est vrai que Marx louait le communisme « primitif » à l’envie.

    7 juin 2009 à 17 h 37 min
  • Florin Répondre

    à Kamarad : et le LBO, vous connaissez ?

    Personne n’empêche les salariés d’une boîte qui se casse la gueule, de la reprendre. Les Conti, avec leurs 50 000 euros chacun (plus le préavis, plus l’indemnité des congés payés, plus l’indemnité légale de licenciement …), pourraient parfaitement reprendre la direction de leur boîte, en devenant actionnaires, y compris sous forme de coopérative autogestionnaire à la yougoslave.

    Pourquoi ne le font-ils pas ?

    Parce que, et il ne faut pas être énarque pour le comprendre, les mêmes règles s’imposent à tous. Là où le patron a échoué, la coopérative ouvrière échouera aussi.

    Vous voulez que ça change ? Vous n’êtes pas le seul. Votez pour des patriotes, qui sauront bloquer les rouages infernaux à Bruxelles et ailleurs (OMC, …).

    Trouvez-vous normal que les godasses des nos bidasses soient fabriquées en Tunisie ? Que l’argent du contribuable aille renflouer des boîtes étrangères ? Répondez dans l’isoloir SVP.

    7 juin 2009 à 15 h 14 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Hallo Kamarad <<Avec les Chinois, les Indiens, les Sri-Lankais, les Phillipins et bien d’autres, à dix mille bornes d’ici. »

    Faux, il ne s’agit pas de partage du travail, mais de dumping social.>>
    Eux aussi ont le droit de travailler, à moins que vous ne les considériez comme du Lumpenproletariat?
    Pourriez-vous être plus explicite sur ce que vous appelez le dumping social dans ce cas bien précis?
    Avez-vous déjà songé à boycotter les produits non fabriqués en France? En agissant de la sorte vous contribueriez à fixer l’emploi ici et non ailleurs mais en contrepartie il faudrait accepter que d’autres pays fassent la même chose.
    Attention beaucoup de produits, dont votre PC, ne seraient alors plus disponibles, pensez-vous que cela améliorerait  in fine votre niveau de vie?
    7 juin 2009 à 9 h 11 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    <<<Kamarad>>>

    « Ne faites pas le malin, je ne vous imagine même pas cramer un billet de dix euros. Un chèque, peut-être ? »

    Vous je suppose que ça ne vous pose aucun problème. Racket fiscal et subsides sociaux sont les deux mamelles du veau communiste.

    « Relisez-moi : c’est votre compréhension qui hésite »
    Avant d’exiger des autres une quelconque compréhension, il faut s’exprimer de façon intelligible, je doute qu’intelligente soit à votre portée.

    « Encore un préjugé stupide : la majorité des habitants des cités sont honnêtes mais pour le savoir, il faut y entrer et pour y entrer, il ne faut pas être pétochard »
    On peut rentrer sans risque dans chaque cité, de préférence tôt le matin, puisque tout le monde dort. Puisque cependant vous semblez vouloir vous rendre utile, je vous préconiserais d’endosser un uniforme de pompier le soir. N’oubliez pas le casque, le « marchand de cailloux » a beaucoup de clients.

    « (Cessez de faire l’imbécile, ou je vais finir par croire qu’il s’agit de votre véritable nature) »
    Charité bien ordonnée commence par soi-même.

    « Vrai : 0 patrons, cela me conviendrait parfaitement »
    « L’autogestion » : tiens le vieux serpent de mer rocardien vient onduler sur les rivages radieux du socialisme.
    « Les coopératives » : comme la CAMIF, ce modèle de performance ?
    « le SEL, ça vous parle » : oui, il s’agit d’échanger deux bottes de radis bio contre une poterie amérindienne chez les crasseux de l’Ariège ou des Cévennes qui comme par hasard perçoivent qui le RMI, qui une pension de veuvage, qui tout autre expédient légal.

    7 juin 2009 à 8 h 38 min
  • Kamarad Répondre

     

    A Florin :
    « Toucher du doigt ? on fera comme Gainsbourg, on prendra pour cela un billet de 500 … »
    Ne faites pas le malin, je ne vous imagine même pas cramer un billet de dix euros. Un chèque, peut-être ?
    « Vous parlez de partage, et après moult hésitations, vous précisez : partage du travail !!! »
    Relisez-moi : c’est votre compréhension qui hésite.
    « La bonne affaire ! Allez vendre cette idée dans le neuf-trois … et j’allumerai un cierge à votre mémoire … »
    Encore un préjugé stupide : la majorité des habitants des cités sont honnêtes mais pour le savoir, il faut y entrer et pour y entrer, il ne faut pas être pétochard.
    « pour votre gouverne, on ne fait que cela : on partage le travail.
    Avec les Chinois, les Indiens, les Sri-Lankais, les Phillipins et bien d’autres, à dix mille bornes d’ici. »
    Faux, il ne s’agit pas de partage du travail, mais de dumping social.
    « Le partage se fait aussi entre capital et travail : le patron est en France, ses ouvriers, en Chine. »
    Encore faux, là c’est de la délocalisation ou de l’externalisation.
    (Cessez de faire l’imbécile, ou je vais finir par croire qu’il s’agit de votre véritable nature)
    « PROBLEME : on ne peut pas avoir 60 000 000 patrons en France. »
    Vrai : 0 patrons, cela me conviendrait parfaitement. L’autogestion, les coopératives, le SEL, ça vous parle ?
    6 juin 2009 à 20 h 15 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    <<<Kamarad>>>
    Si le capitalisme vous déplaît, vous pouvez nager jusqu’à Cuba ou faire du Trekking jusqu’à Pyongyang. Reste à savoir s’ils vous laisseront débiter des âneries sur des forums occidentaux. Soyez honnête pour un fois et admettez que votre croisade n’a pour but que de recruter virtuellement les prolétaires dont vous manquez cruellement. « Ces gens-là ont remplacés pour eux la classe ouvrière » Jean-Pierre Chevènement. Pour votre information je n’ai pas pour ambition de me faire apprécier des envahisseurs du « 9 » « 3 »

    <<< Jaurès>>>
    Nous voilà repartis avec les fables sociales ou plutôt sociologiques. Pour « prévenir » le crime par des mesures sociales il faudrait que le crime ait des déterminants sociaux avérés. En fait cette thèse ne tient pas la route. Elle prend racine en 1892 lors de la création de l’Ecole de Chicago, son fondateur (Small) était prédicateur protestant (ce qui a une importance plus grande que ses élucubrations). Elle se perpétue tout au long de l’histoire de la sociologie américaine William Thomas et Florian Znaniecki, Thorsten Sellin, Edwin Sutherland, Robert K. Merton et plus récemment Becker et Goffman. En France, Dubet a popularisé leurs théories dans la « Galère », on peut aussi penser à Muchielli. Cependant cette très grande abondance littéraire n’est pas plus scientifique que ne l’était l’utopie d’Hugo (« Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons »). Malgré les moyens colossaux mis en œuvre les politiques publiques assises sur ces thèses n’ont jamais fait reculé d’un pouce la délinquance. Aux USA, on a donc pris acte et mis en œuvre plus de répression. En France on s’acharne en pure perte. Y-a-t-il vraiment un intérêt à payer des gogos (enfin des éducateurs) pour fumer du shit avec les zy-vas ou de rémunérer des flics pour faire du ping-pong avec des voyous ?
    Le problème est bien sûr ailleurs, s’il est vrai que la délinquance est un phénomène universel, les moyens de la traiter varient d’un espace, d’une époque à l’autre. Le problème qui se pose à nous est bien davantage la barrière philosophique que créent deux mythes chrétiens devenus fous : « la rédemption » et « le sauvetage de la brebis égarée ». Pour les chrétiens sincères l’homme ne peut être que parfait, pour les socialistes opportunistes il faut bien justifier les dépenses sociales même avec la plus mauvaise foi du monde. Alors oui mon cher Jaurès, il est légitime de ricaner.

    6 juin 2009 à 14 h 33 min
  • Florin Répondre

    @Kamarad : toucher du doigt ? on fera comme Gainsbourg, on prendra pour cela un billet de 500 …

    Vous parlez de partage, et après moult hésitations, vous précisez : partage du travail !!!

    La bonne affaire ! Allez vendre cette idée dans le neuf-trois … et j’allumerai un cierge à votre mémoire …

    Desproges l’avait dit bien avant l’existence de ce site : "on nous dit qu’il y a des millions qui cherchent du travail … faux ! l’argent leur suffirait !"

    pour votre gouverne, on ne fait que cela : on partage le travail.

    Avec les Chinois, les Indiens, les Sri-Lankais, les Phillipins et bien d’autres, à dix mille bornes d’ici.

    Le partage se fait aussi entre capital et travail : le patron est en France, ses ouvriers, en Chine.

    PROBLEME : on ne peut pas avoir 60 000 000 patrons en France …

    6 juin 2009 à 11 h 50 min
  • Jaures Répondre

    A Nathaniel: Je n’ai jamais dit que les peines plancher ou plafond posaient un problème de droit mais qu’elles étaient inefficaces. Ce que vous semblez corroborer. Donc, et nous sommes d’accord, il s’agit là de principes, au même titre que la peine de mort. D’ailleurs, les abolitionnistes ont toujours mis en avant l’inefficacité de la peine de mort pour demander sa supression. Personne n’a sérieusement avancé que, comme Jean Valjean  devient honnète quand le curé lui offre les chandeliers qu’il lui avait volé, l’assassin expierait sa faute en évitant la peine de mort.

    Au delà des problèmes de principes, il convient donc de se poser le problème de l’efficacité: on ne combat pas la délinquance avec des principes. La prévention est nécessaire: un contexte social est objectivement criminogène (pauvreté, environnement urbain, familles décomposées, …). On doit donc agir sur ce contexte et, effectivement, les travailleurs sociaux sont indispensables. On peut ricaner (n’est-ce pas Fred) mais si ce travail n’est pas réalisé, si l’égalité des chances n’est pas améliorée, si les familles en difficulté sont laissées à la dérive, la situation empirera (d’ailleurs, elle empire).

    L’objectif est-il de punir les coupables ou d’éviter qu’ils le devienne ? La répression est indispensable mais pas suffisante. Comme je l’ai dit, chaque société produit sa délinquance et on ne combat pas la seconde sans analyser la première.

    A Hans: Avouez qu’en ce qui me concerne, en avançant mes idées sur ce site et en les défendant, je ne joue pas la facilité. Qu’en est-il des éditorialistes qui, eux, s’dressent à un public acquis et  ne se donnent même pas la peine de répondre aux questions soulevées par leurs articles ?

    6 juin 2009 à 9 h 40 min
  • Kamarad Répondre

     

    Holà, tout doux !
    Ce qu’il faut partager avant tout, c’est le travail. Ensuite les richesses naturelles, tout en les gérant pour les générations à venir.
    Mais ne caricaturez pas mes propos, s’il vous plaît : le partage du travail, ce n’est pas les uns bossent tandis que les autres encaissent. Non, ça c’est exactement la « philosophie » de la droite, c’est la vôtre, c’est le crédo du capitalisme et c’est ce que nous expérimentons tous les jours.
    Je vois que certains ici ne peuvent s’empêcher de stigmatiseer toujours les mêmes, les bronzés du neuf-trois, et parlent d’abreuver de sang les sillons. Et ils osent s’étonner d’être haïs !
    Quand allez-vous reconnaître que votre société capitaliste est malade ? Le capitalisme est comparable à un rouleau de papier hygiénique presque entièrement déroulé : vous allez bientôt être obligés de « toucher du doigt », si vous voyez ce que je veux dire.
    5 juin 2009 à 22 h 22 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures <<A Hans, si J.Rouxel, comme les autres éditorialistes ne prend pas la peine de participer au débat, c’est son problème.>>

    La trappe a marché comme je m’y attendais et vous avez esquivé le principal pour répondre à l’accessoire.
    Les idées que vous avancez à tout bout de champ ne sont pas moins péremptoires que celles de J.Rouxel ou de G.Milliere. Comme l’a dit G. de Thieulloy dans son article, ce qui est publié dans les 4V sont des opinions de Droite, pas forcément en phase avec les idées collectivistes qui vous animent. Les qualifier de péremptoire est à mon avis une preuve d’intolérance. 

    5 juin 2009 à 19 h 09 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    <<<Kamarad>>>

    Ben voyons le voleur ne reprend finalement que ce que le riche lui a pris ! Robin des Bois au Val fourré c’est une très vieille histoire. Grotesque et imbécile. Lénine qualifiait « d’idiots utiles » les pacifistes occidentaux. S’ils n’avaient un QI d’huître les loulous de Banlieue qualifieraient de même leurs alliés objectifs dans votre genre.

    Le socialisme qui n’a jamais brillé par son esprit est tout de même tombé bien bas en intégrant la racaille dans la lutte des classes. Même Marx n’avait pas osé, il n’avait que mépris pour les membres du Lumpenprolétariat.

    Vous voulez une « vraie » solution pour lutter contre la délinquance ? « Qu’un sang impur abreuve nos sillons » ! Ca c’est vraiment révolutionnaire.

    <<<Jaurès>>>
    Il faut bien sur embaucher encore plus d’éducateurs en banlieue qui font « un boulot formidable » (Selon Noël Mamère, campagne présidentielle de 2002). La gauche a les leaders et les électeurs qu’elle mérite. Les missionnaires chrétiens étaient tout aussi naïfs, mais ils étaient moins cher et beaucoup plus sincères.

    5 juin 2009 à 18 h 25 min
  • sas Répondre

    Encore une peite digression….

    Aceux qui m ésestime voir ignore la prépondérance et en fait le réel pouvoir de la maconnerie en france et dans toutes les hierarchies administratives ……je vous invite a lire:

    UN ETAT DANS L ETAT de sophie coignard…..edition albin michel…

    au mieux ca devrait vous effrayer…..au pire vous filer le tournis ou des maux de têtes….

    Même sas, non ignorant de cette modeste"problèmatique" qui est la cause de toutes nos turpitudes en france….a encore découvert des infos top de top….

    C a confirme ma pansée….la "ripoublique" est le jouet et la chose de la maçonnerie et point le contraire…..c’est pour cette raison précise que les profanes ne comprenent rien aux choix et décisions prises contre eux….

    achetez et lisez….ca va vous instruire …enfin

    sas

    5 juin 2009 à 17 h 08 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures:

    Vous confondez le principe et son application.

    Si l’application et les résultats ne sont pas toujours optimisés, le principe, lui, est légitime.

    Tout comme il existe des peines "plafond", l’instauration des peines "planchers" ne devrait poser aucun problème de droit.

    Puis on pourrait trés bien s’en prendre aux peines "plafonds". Elles ont été crées pour des mesures de bonté (je parle de l’abolition de la Peine de Mort). Mais quels ont été les résultats à terme? Les punitions n’ont pas été rendues plus vivables pour autant et l’exemple qui a été donné (nous somes gentils avec vous arretez d’être mechants s’il vous plait…) a été largement contre productif.

    5 juin 2009 à 15 h 35 min
  • Jaures Répondre

    A Florin: Depuis l’instauration des peines plancher, la délinquance concernée a-t-elle reculé ? Non. Elle a tendance même à augmenter. La Californie et sa rêgle des 3 coups est-elle un modèle d’état paisible ? Non. Cette loi qui permet, au 3ème délit, fut-il un vol de pizza, de prendre perpète ne fait que créer des prisons mouroirs.

    A Hans, si J.Rouxel, comme les autres éditorialistes ne prend pas la peine de participer au débat, c’est son problème. Malheureusement, en dehors de P.Lance, aucun ne souhaite discuter des idées avancées, préférant le confort de l’article péremptoire sans droit de suite. Il suffit de relire Rouxel, Millière, Trémeau dans la rubrique archives pour constater la clairvoyance relative (euphémisme) des éditorialistes des 4V. 

    5 juin 2009 à 9 h 09 min
  • UN chouka Répondre

    De toute façon la légitime défence est illégitime que pour ceux qui le proclament  en générale?

    Mais quelle légitimité peut avoir un bandit faux cul?

    Que la violence soit reçue avec une violence supèrieure ce qui est normal a mon avis, ferait "réfléchir" quelques violents volontaires ,voir meme les guérirait plus vit  pour trés trés longtemps ,je crois ?

    La mesure juste  ,l’indulgence "humaine "et toutes ces conneries que tout le monde calme pour calmer sa frousse d’etre puni comme il se doit, mais qui n’en veut surtout pas pour eux ,les pauv’s choux pouarkr ,me fera tout le temps rire

    5 juin 2009 à 9 h 06 min
  • Florin Répondre

    à Kamarad: "Vous voulez la sécurité ? Rien de plus simple : PARTAGEZ !"

    Non, sans blague !!! avec MES impôts, il y a un paquet de chances-pour-la-France qui s’achètent des clopes … la municipalité leur paie des journées en bord de mer, à 20 euros la journée … Pour le reste, quand vous savez que des mômes de 10 (DIX !) ans se font 100 euros par jour à faire le guet pour leurs "grands-frères" trafiquants de poudres blanches, je ne suis pas certain que les "privilèges" sont bien là où vous le positionnez …

    Mais comment voulez-vous qu’un père de famille se fasse respecter et puisse donner l’exemple à ses propres enfants, lorsque ces derniers gagnent largement plus que lui, sans se lever le matin ??? Comme on ne pourra jamais le payer, LUI, le gars honnête, 20 000  euros par mois, il faudra bien se résoudre à jeter en cabane ses racailles de fils …

    La paix est à ce prix.

    5 juin 2009 à 0 h 20 min
  • Anonyme Répondre

    Kamarad : " Vous voulez la sécurité ? Rien de plus simple : PARTAGEZ !"

    –   Ca, c’est grandiose! Et qui c’est qui produit ce qu’il faut "partager"? Et tous les combiens du mois il faudrait partager, parce que, en un mois, certains qui bossent dur vont se faire plus de fric que d’autres qui n’en branlent pas une, n’est ce pas? Et c’est sur qu’ils bossent pour donner au voisin!
    Quel Monde merveilleux nous propose Kamarad.
    Remarquez, la gazelle partage bien ses cuisses avec le lion et la loutre partage bien son pelage avec le Gator. Alors ou est le probleme? Et Kamarad va partager sa nana aussi? Ce soir, ca ira? c’est quoi, l’adresse?

    Best,

    Mancney

    4 juin 2009 à 23 h 11 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures <<résumons: tu me voles, tu m’insultes, je peux te tuer>>

    Votre équation doit être à l’envers, dans beaucoup de cas cela se passe plutôt comme suit: <<je te tue, comme tu es mort je peux t’insulter et finalement te voler>>. Dans ce cas précis la légitime défense du patient ou plutôt de la victime vient un tout petit peu trop tard! 
    Votre argumentation pour expliquer la criminalité est vraiment digne de figurer dans la pravda de l’époque soviétique.

    PS: Jean Rouxel ne répliquant pas comme P.Lance on peut vraiment se demander ce qu’il pense de vos interventions.

    .

    4 juin 2009 à 22 h 33 min
  • Kamarad Répondre

    Vous voulez la sécurité ? Rien de plus simple : PARTAGEZ !

    Tant qu’il y aura des priviligiés, des exclus et une détestable répartition entre capital et travail, vous ne vivrez pas en paix.

    Les "solutions" de comptoir préconisées par l’extrême droite sont à se pisser dessus : par exemple les coups de ceinturon pour "éduquer" la jeunesse ou la légion pour "karchériser" les cités. Avec des idées aussi géniales, vous n’êtes pas près de dormir sur vos deux oreilles !

    Les coups de ceinturon n’ont jamais rempli un estomac vide et si vous touchez à l’économie parallèle des banlieues, c’est l’explosion sociale.

    C’est votre manière de penser qui est à revoir de fond en comble.

    4 juin 2009 à 19 h 27 min
  • Florin Répondre

    Sarko a un mérite incontestable, c’est l’instauration des peines-plancher. Il s’est certainement inspiré des lois californiennes, où la troisième récidive vous envoie à l’ombre à VIE, sans distinction de la gravité du délit.

    Malgré les innombrables lois sur la sécurité, le dispositif n’est toujours pas complet, suffisant et cohérent.
    mettez-vous une seule seconde à la place des flics qui débarquent à 6h du mat’ tapantes, qui défoncent une porte et se trompent d’appart, ou alors qui découvrent dans une cave (qui, comme par hasard, n’appartient à personne …) des armes et de la came pour tout le quartier !!! La toute première chose à faire, est d’obliger CHAQUE habitant d’HLM de faire apparaître son nom sur la porte de son appart, ET DE VEROUILLER SA CAVE, dont il devient responsable, y compris en matière de "contenu" !!!

    Sarko nous parle d’identifier les parasites qui, à 18 ans, roulent en grosse berline, alors que papa-maman sont au RMI depuis des lustres : BEN OUI, il fallait y penser (et le faire) BIEN AVANT !!! 

    4 juin 2009 à 19 h 23 min
  • Jaures Répondre

    Rouxel accepte avec mansuétude de se faire exploser par un bolide, mais surtout pas de se faire insulter par un jeune basané (encore un blond aux yeux bleus…). Sérieusement, que Rouxel nous cite un seul pays où l’unique loi de la répression et de la légitime défense sans proportionnalité (résumons: tu me vole, tu m’insultes, je peux te tuer) a éradiqué ou même limité la délinquance. Fables !

    La seule solution est un travail sur 3 axes dont l’importance de chacun est égale: prévention, dissuasion, répression. Négligez un seul de ces axes et vous échouerez.

    Chaque société produit sa délinquance, la résumer à un problème d’immigration est une supercherie: les mafias italiennes ou russes ne sont pas sous la coupe d’immigrés. Quelle jeune ou même bande de banlieue peut se vanter d’avoir fait perdre 4 milliards d’euros à une grande banque française ou 50 milliards de dollars à de riches investisseurs ?

    Sarkozy a, en 7 années de pouvoir, accumulé une quinzaine de lois déclinées au hasard des faits divers sans aucun résultat tangible: aujourd’hui des millions de Français ont fait installé de couteuses alarmes, les villes ont embauché des milliers de policiers municipaux, les entreprises et commerces ont des vigiles à leurs entrées. Sommes-nous plus en sécurité pour autant ?

     

    4 juin 2009 à 13 h 29 min
  • Anonyme Répondre

    SAS : " emmener en séminaire…ou receuille….ou meeting….ou méditation…..la famille et les parents des disparus de l airbus 330 RIO/PARIS……ALORS LA QUESTION/ c’est où ? qu on va les emmener ? a 500km des cotes brésilienes ? au large des Acores ? ou au SENEGAL ?"

    –   Propablement a Fernando de Noronha. Ca fait "exotique" et original; c’est pas connu par beaucoup de monde. Evidemment, ils cherchent a éviter des proces…. qu’ils auront quand meme. Mais ils sont quand meme tres emmerdés, et on le serait a leur place, et nous aussi on ferait comme on peut. Et si l’enquete montre que l’avion s’est "cassé" en vol, ca va faire tres mal, car ce n’est pas arrivé depuis longtemps… en fait je ne sais meme pas si c’est deja arrivé, pour un avion de ligne : tu vois la pub pour Airbus et le nouveau A-380. Ils vont mettre ca sur le dos des Pilotes.

    Best, ton altesse,

    Mancney

    4 juin 2009 à 12 h 52 min
  • UN chouka Répondre

    "Nous mettre dans des résèrves" ?

    Ben, MOI, je veus bien y rèster tranquilement  dans ma résèrve !

    Et meme qu’on ne  viène surtout pas m’y faire chi..,comme d’hab

    Que voyons nous tout le temps ?

    Des gugus qui chèrchent a valoriser les possibilités latentes des vieux chacun pour soit .

    Des gugus qui chèrchent a s’aproprier les bien des vieux chacun pour soit .

    Des gugus gentils qui sauvent la vie des vieux chacun pour soit .

    Faut pas déconner, si vous avez de la visite, ce n’est pas pour vos beaux yeux !

    4 juin 2009 à 8 h 04 min
  • Anonyme Répondre

    Hans : " Je ne suis pas volontaire pour votre expérience"

    – Dommage, dear Hans, dommage… Mais il pourrait bien s’auto-creer des ilots… encore que c’est difficile, a notre epoque, a cause des "dépendances" modernes. Que vaut le village d’Asterix si les occupants du Pays, Romains ou Arabes, ont coupé l’eau, l’electricité, le Mac Do, la Secu, le chomage…
    Sinon, il va disparaitre ou se battre : Se B.A.T.T.R.E. J’en vois qui tremble rien qu’a lire ca! Comme en 40, hein?

    Best,

    Mancney

    3 juin 2009 à 22 h 14 min
  • SAS Répondre

    Les manches à couille de notre ripoublique…..se démènent…

    Dans la série on ne sait plus quoi faire…..proposition de nos connards paténtés

    …..;emmener en séminaire…ou receuille….ou meeting….ou méditation…..la famille et les parents des disparus de l airbus 330 RIO/PARIS……

    ALORS LA QUESTION/ c’est où ? qu on va les emmener ? a 500km des cotes brésilienes ? au large des Acores ? ou au SENEGAL ?

    air france tout comme nos politiques sont liquides….

    sas qui comprend de moins en moins tout…donc de plus en plus rien…

    3 juin 2009 à 22 h 01 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Mancney <<Il suffit juste qu’un autre "quelqu’un" comprenne cela aujourd’hui, et il aura droit a une sacré statue. Un volontaire?>>

    Je ne suis pas volontaire pour votre expérience, mais il me semble qu’il y ait déjà eu des précédants. En Amérique du Nord les autochtones ont été mis dans des réservations pour qu’ils puissent préserver leurs coutûmes et ne pas gêner les nouveaux arrivants. Cette pratique  va valu l’opprobre des bien-pensants français aux envahisseurs européens qui ont fait cela.
    Maintenant que c’est au tour des Français y compris des bien-pensants d’être envahis pourquoi ne pas reprendre cette vieille idée et créer des réservations pour protéger les indigènes de ce pays. En Auvergne et en Bretagne il y doit bien y avoir bien de la place?
    NB: Ceci est uniquement une idée, ne la prenez sutout pas au sérieux!

    3 juin 2009 à 20 h 58 min
  • IOSA Répondre

    Et ZORRO est arrivé…….

    C’est celà la politique de la sécurité de Sieur Sarkosy.

    Du folklore même pas repensé, du coup je préfère Garcimore comme illusionniste, CQFD !

    IOSA

    3 juin 2009 à 20 h 31 min
  • Anonyme Répondre

    << La criminisation de la légitime défense est un verrou à faire sauter >>

    En voilà une idée qu’elle est bonne et qu’on attend au moins aussi longtemps qu’une loi sur l’euthanasie , avec autant de chance de l’obtenir …

    Mais la responsabilité qui va avec la liberté ils en ont tellement tellement peur …

    Vous vous imaginez si les citoyens étaient libres de se défendre , d’avoir leur salaire intégral, et de choisir l’heure de sa mort ? Quelle horreur ! Beuark : heureusement que la droite tient bien par la main la gauche sur ce genre de sujets "sensibles" . 

    3 juin 2009 à 18 h 30 min
  • Anonyme Répondre

    Jean Rouxel : " (…) la plupart de nos compatriotes pour protester contre le fait qu’ils deviennent progressivement des étrangers indésirables dans leur propre pays."

    –  Ceci n’est pas nouveau, cela a été pvu, dit et répété, et ce n’e sera pas fini… tant que vous refuserez de vous souvenir que la France est supposée etre peuplée jusqu’a 95% (chiffre exemple) d’ethnies dont les racines sont en France (Breton, Auvergnat..)  et que les Eskimos appartiennent a l’Eskimoland et les Arabes a l’Arabland. D’ailleurs ces derniers partagent bien notre avis et nous ont gentillement demandé de rapatrier nos francais d’Algérie apres 130 ans de présence et de complete construction de ce pays qui n’existait pas avant eux, et  personne, a l’époque,  n’a répondu :’ Oh, ben, non, alors, c’est trop tard, maintenant, les Pieds noirs ont travaillé ici, ils sont aussi chez eux en Algérie!".  Et personne n’a appellé SOS Racisme. Et vous savez quoi? Ils ont eu raison et, justement, meme apres 130 ans, nous n’étions pas chez nous parce que nous ne respections pas le lien Homme/Sol, nous étions dans une lieu de culture, ethnies et religion différentes, nous étions en contact avec un autre peuple autochtone et majoritaire.
    Et heureusement que "quelqu’un" a compris cela en 60, et a refusé de donner neuf millions de french passeports aux arabo-Muslims. Il suffit juste qu’un autre "quelqu’un" comprenne cela aujourd’hui, et il aura droit a une sacré statue. Un volontaire?
    Ne déracinez pas les peuples car ils sont NATURELLEMENT mieux adaptés a leur sol d’origine.
    Dur a comprendre, n’est-ce pas? Vraiment dur!

    Best,

    Mancney

    3 juin 2009 à 16 h 14 min
  • R. Ed. Répondre

    Comment peut-il y avoir la sécurité quand dans un pays "moderne" on ne sait pas si la population est de 60 ou de 65 millions d’habitants ?

    Quand dans un pays dit civilisé il y a 1000 zones de " non droit ", où la police, les pompiers, les médecins, etc  ne sont pas "chez eux " ?

    Quand dans un pays les courageux policiers s’en prennent et houspillent les " vieux " qui ont commis une petite infraction, alors que des " ——–" passant en Béhème  leur font  un bras d’honneur en leur crachant dessus ?(1)

    Policiers gardiens de la paix, pour combien de temps encore ?

    Gardiens de la foi ?

    (1)pas tous les vieux, seuls ceux qui ont une bonne tête de franchouillard, pas prendre de risques quand-même !

    3 juin 2009 à 10 h 22 min
  • UN chouka Répondre

    L’insécurité,il me semble,ne se limite pas a des différents entre des citoyens en rechèrche de bénéfices ou de reconaissance, je crois ?

    Je penses que cette instabilité est surtout généralisée  principalement  sur les moyens de "gagner sa vie" ?

    Alors quoi de plus naturel ,de voir  les plus "indépendants"(exclus,"étrangers ",aliens ) chèrcher  a se débrouiller par eux meme ,sans égard pour les autres ,ces autres justement qui réclament avant tout :

    taxes,consommations,invisibilité ,soumition,etc….

    Je vois bien ça:

    Jeune ,sans horison,sans fric,sans avenir ,sans rien dans les doigts ,……………….charriant de trés nombreux boulets inutiles ……………….

    Il me semble quoi.

    3 juin 2009 à 7 h 34 min

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