sport professionnel : le gâchis de l'argent public

sport professionnel : le gâchis de l'argent public

Nous avions évoqué ici les dépenses déplacées que l’Etat s’apprête à réaliser dans la rénovation des stades de football
pour obtenir l’organisation du championnat d’Europe de football en 2016.
La Cour des comptes vient pour sa part de souligner l’importance des dépenses des collectivités locales en faveur du sport professionnel.
Ces dépenses sont maintenant plafonnées à 2,4 millions d’euros par collectivité et par club professionnel. Comme par hasard, celles-ci sont fréquemment à leur plafond comme à Paris pour le PSG et
à Lyon pour l’OL.
Plus grave encore, ces dépenses sont censées financer des actions de formation de la part des clubs, mais la Cour des comptes constate que la réalité reste bien éloignée de la loi…

Alors que les grandes équipes européennes possèdent leur propre stade, avec l’aide de leurs sponsors, les clubs français continuent de louer les leurs aux collectivités locales. Les loyers sont
fréquemment sous évalués et constituent donc des subventions déguisées, comme pour le Stade Français, propriété de Max Guazzini -ami de Bertrand Delanoë– à Jean Bouin.

Ce sont donc les contribuable qui font vivre le sport professionnel en France. Ce, alors même que la vague d’obésité devrait conduire la France à développer la pratique amateur du sport
par le plus grand nombre…
Il serait donc urgent de cesser de gaspiller l’argent public en faveur de clubs qui vivent de publicité, de contrats télévision et payent des salaires exorbitants à leurs vedettes, pour
réorienter l’argent public en faveur de la pratique sportive universelle.

Les enfants et les adolescents seront toujours mieux à courir qu’à regader un match à la télé en buvant du coca ou des bières !

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