Un procès totalitaire à New York

Un procès totalitaire à New York

La façon dont les médias français rendent compte du procès intenté à Donald Trump à New York sur la base des inculpations prononcées par le procureur gauchiste Alvin Bragg est, de manière générale, tellement indigne qu’il importe de remettre plusieurs points à leur place.
Premier point : ce procès n’avait pas lieu d’être, car il n’y a ni crime ni délit à reprocher à Donald Trump. Ne pas le dire haut et fort est entériner un remplacement de la justice par l’arbitraire politique.
Les États-Unis sont fondés sur une Constitution qui pose des règles de droit. Ces règles sont piétinées par le simple fait qu’un procureur gauchiste a pu fabriquer un dossier d’accusation inepte et vide, et par le fait qu’un juge, lui aussi gauchiste, a pu accepter qu’un procès se tienne sur la base d’un tel dossier.
L’administration Biden entérine. Cela signifie qu’elle accepte que la Constitution des États-Unis soit piétinée, et que la justice soit remplacée par l’arbitraire politique. Cela en dit long sur ce qu’est l’administration Biden : une administration imprégnée d’une tentation totalitaire.
Ce n’est pas la première fois que l’administration Biden piétine la Constitution : elle le fait constamment et a été installée au pouvoir par la fraude. Le procès intenté à Donald Trump n’est qu’une fois supplémentaire.
Mais voir des gens en France se proclamer défenseurs de la démocratie et du droit, et assister sans s’indigner à la tentative de destruction de la plus ancienne démocratie du monde occidental, est révoltant.
Deuxième point : comme si ce que je viens d’écrire ne suffisait pas, le procureur en rajoute au déjà lamentable dossier d’inculpation.
Le dossier d’inculpation accuse Trump d’avoir commis un crime en ayant fait inscrire dans les livres de comptes de son entreprise un paiement effectué à son avocat de l’époque comme relevant de frais de justice, alors que, dit le dossier, Trump aurait dû demander que le paiement soit inscrit comme frais de campagne électorale.
Or, il n’y a là rien qui soit un crime : payer un avocat relève de frais de justice et n’a pas à figurer sous une autre définition.
Le procureur ose, en outre, accuser Trump de « conspiration » en vue de commettre une « fraude électorale » ! Depuis la disparition de Joseph Staline et de Lavrentiy Beria, on a rarement vu une accusation aussi mensongère, monstrueuse et délirante. Des gens en France qui se proclament défenseurs de la démocratie et du droit entérinent cette accusation comme si elle était vraie !
Troisième point : le principal témoin de l’accusation est l’ancien avocat de Donald Trump, Michael Cohen, qui a été inculpé et arrêté pour diverses escroqueries qui n’ont rien à avoir avec Trump. Il reproche à Trump de ne pas l’avoir tiré d’affaire lorsqu’il a été arrêté (Trump n’aurait pas pu agir : Cohen avait effectivement commis des crimes), et a ensuite procédé à un faux témoignage destiné à accuser ­Trump, et qui a été jeté en prison aussi pour faux témoignage.
Et c’est Cohen qui, à nouveau, accuse Trump, et dit que ­Trump lui a demandé d’acheter le silence d’une actrice pornographique, ce que Trump a toujours nié ! Cohen n’est pas un témoin, mais un faux témoin récidiviste. Des gens en France qui se proclament défenseurs de la démocratie et du droit sont prêts à dire que Cohen est un témoin digne de foi !
Tout le reste, et tout ce qui suivra, est à l’avenant. Si l’actrice pornographique est appelée à témoigner, il sera utile de rappeler qu’elle a été condamnée pour diffamation envers Trump et a dû déclarer par écrit qu’elle n’avait jamais eu la moindre relation avec lui. Mais les gens en France qui se proclament défenseurs de la démocratie et du droit ne rappelleront strictement rien !
Il y a au sein de la gauche américaine une volonté d’abattre ­Trump et de tout faire, de manière ignoble et illégale, pour qu’il ne puisse pas revenir à la Maison Blanche. Il y a, à New York, un procureur et un juge indignes d’être procureur et juge, et, à Washington, une administration Biden imprégnée d’une tentation totalitaire.
Il y a des grands médias américains complices, et des médias français qui se font compagnons de route du procureur et du juge indignes et de l’administration imprégnée de tentation totalitaire.

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Comments (2)

  • BAINVILLE Répondre

    Dénoncer la bassesse de comportements politiciens envers un autre, pourquoi pas.
    Mais il faut alors dénoncer toutes les bassesses des USA, et de leurs complices, dont le premier la Grande Bretagne.
    Intoxiquer l’opinion internationale par un savant montage, avec un résultat à obtenir : Le président Trump sera remplacé par un autre, difficile de ne pas deviner, Vladimir Poutine, élu et réélu, sans tricherie lui.
    Ainsi la provocation de Bucha est l’une des plus grandes opérations de diabolisation des forces armées russes menées par des spécialistes britanniques. Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, anciennement liée aux services de renseignement britanniques, a déclaré que le chef de l’état-major général britannique Patrick Sanders et le chef de l’état-major de la défense britannique, l’amiral Anthony Radakin, étaient responsables de la préparation du scénario de la provocation sanglante : les séquences vidéo de la scène ont été décrites minute par minute, et leur version des événements, qui est rapidement devenue «officielle», a été diffusée à l’avance sur les chaînes TV ukrainiennes et occidentales. Un ancien employé du MI6 qui prétend avoir personnellement vu les documents secrets relatifs à Bucha affirme que les dossiers qu’il a consultés contenaient un plan d’action détaillé des forces armées ukrainiennes en cas de retraite des forces armées russes, dans lequel les moindres détails, tels que l’emplacement des corps des morts, les itinéraires de déplacement des unités ukrainiennes et leur emploi du temps, étaient précisés.
    Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice rapporte que la préparation de la provocation à Bucha n’a pas pris plus de 48 heures et qu’une attention particulière a été accordée à la diffusion ultérieure dans les réseaux sociaux et les médias de fausses informations visant à porter atteinte à l’honneur des forces armées de la Fédération de Russie. La stratégie d’information pour couvrir la provocation à Bucha aurait été planifiée des semaines à l’avance. Elle comprenait à la fois la publication progressive d’informations personnelles sur des militaires russes prétendument impliqués dans le meurtre de civils et la diffusion de fausses images satellites préparées à l’avance.

    Une source de la Fondation pour Combattre l’Injustice, qui a précédemment travaillé pour le MI6, affirme que l’«opération de Boutcha» a été conçue sur ordre direct de Boris Johnson, ancien Premier ministre britannique, et visait uniquement à perturber les accords d’Istanbul, dont les négociations n’avaient pas encore été finalisées au moment de la provocation. En février 2024, il est apparu que Boris Johnson était l’un des initiateurs de l’interruption des négociations visant à conclure des accords de paix entre la Russie et l’Ukraine, obligeant la partie ukrainienne à «simplement se battre».
    Biden et ses procureurs corrompus ne sont que des petits voyous, au regard d’affaires telles que Boutcha, ou North Stream.

    1 mai 2024 à 16 h 22 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    La photographie qui illustre cet article : …

    UNE EXPRESSION VÉRITABLEMENT … MUSSOLINIENNE !

    Ne manque plus que la pompe architecturale d’ un balcon d’ un palais romain !

    ( ou son imitation en authentique stuc hollywoodien de mauvais goût comme la décoration du Palace de la Tour Trump )

    Tout ce que dit Guy Millière dans cet article est sans doute conforme à la réalité , mais la vie ” mondaine ” ( et financière ) qu’ a mené Donald Trump aux plus belles heures de la ” Renaissance ” de la Grosse Pomme ne plaide pas en faveur d’ un Président respectueux de la Morale et des Lois … Erreurs de Jeunesse sans doute, mais la Respectabilité est toujours difficile a retrouver, si tant est qu’ on en ait eu !

    Laissons les électeurs américains voter comme ils l’ entendent , nous ferons avec !

    30 avril 2024 à 19 h 53 min

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