Une extrême droite qui déteste la démocratie et la liberté

Une extrême droite qui déteste la démocratie et la liberté

La guerre déclenchée par le dictateur russe Vladimir Poutine contre l’Ukraine, il y a un an et demi, a servi de révélateur et a permis de voir qui, dans les milieux politiques intellectuels et journalistiques français, était du côté de la démocratie et de la liberté, et qui était du côté de la tyrannie et de l’oppression.

Très vite, ceux qui sont du côté de la démocratie et de la liberté ont vu la réalité : un dictateur a envahi un pays, tenté d’y renverser par la force un président démocratiquement élu, et s’en est pris avec violence aux populations civiles.

Très vite aussi, ceux qui sont du côté de la tyrannie et de l’oppression ont tenté de justifier l’action du dictateur.

Les premiers, sachant que la Russie dispose de services de propagande hérités de l’ex-Union soviétique, sont restés imperméables aux discours venant du Kremlin sur le Donbass, sur Zelensky, sur le bataillon Azov, sur la révolution ukrainienne de 2014.

Les seconds, eux, se sont fait les porte-voix de la propagande russe, et ont repris à leur compte tout ce qu’elle leur suggérait de dire.

La reconstruction poutinienne de la situation dans le Donbass est devenue leur version de l’histoire, et le fait que des milices armées par le dictateur russe y aient créé des enclaves sécessionistes est devenu légitime : pour eux, un dictateur a le droit de créer des milices sécessionnistes dans un pays étranger.

Le fait que Zelensky ait été un acteur comique a signifié pour eux qu’il ne pouvait changer de profession. Le fait que Poutine ait été un agent du KGB et ait changé de profession en devenant dictateur leur a semblé plus légitime.

Le fait que le bataillon Azov ait été créé par un milliardaire juif leur est apparu comme le signe indubitable que c’était un bataillon nazi.

Le fait qu’une population se soulève contre un président qui avait promis de se rapprocher de l’Occident et qui tourne casaque pour se soumettre à Moscou ne pouvait être selon eux qu’un coup d’État américain.

Comment une population aurait-elle pu vouloir se rapprocher de l’Occident plutôt que rester soumise à un dictateur ? Quand on est du côté de la tyrannie et de l’oppression, c’est incompréhensible. L’Occident est si détestable ! Et la dictature russe est si sympathique !

Depuis, l’armée russe a multiplié les atrocités et, si celles-ci horrifient les premiers, elles sont passées sous silence par les seconds, qui montrent ainsi leur irrespect pour la vie humaine.

Depuis aussi, le soutien du monde occidental à l’Ukraine a pris forme et s’est accentué, l’armée russe a échoué et est maintenant sur la défensive et, reconstruisant l’histoire, le dictateur russe présente la Russie comme agressée par l’Occident. Si les premiers n’ont pas oublié que c’est la Russie qui a déclenché la guerre et commis des atrocités, les seconds, eux, ont totalement oublié, et disent allégrement que la Russie est agressée par l’Occident.

De manière hypocrite et absolument perfide, ils disent que le monde occidental est prêt à « se battre jusqu’au dernier Ukrainien ». Ils nient ainsi de manière méprisable la volonté du peuple ukrainien de rester libre et de se battre pour cela, refusent de voir que le monde occidental aide le peuple ukrainien à rester libre, et laissent totalement de côté le fait que la Russie continue à infliger des destructions à l’Ukraine (pour eux, que la Russie détruise et tue, c’est très bien, semble-t-il).

D’une manière tout aussi hypocrite et perfide, ils disent que, pour aller vers la paix, il faudrait cesser d’armer l’Ukraine, ce qui montre que la paix dont ils rêvent est une paix à dimension génocidaire, signifiant l’annihilation d’un pays et d’un peuple, et ils agitent le spectre d’une guerre mondiale et du recours à l’arme atomique, alors que strictement personne n’est prêt à se battre du côté de Poutine, qui n’a que deux alliés, Iran et Corée du Nord, et que Poutine sait que le recours à l’arme atomique serait suicidaire pour lui.

Autrefois, ceux qui étaient du côté de la tyrannie et de l’oppression étaient communistes ou à l’extrême gauche. Aujourd’hui, on peut voir qu’il existe en France une extrême droite qui déteste la démocratie et la liberté, et qui a un penchant pour les dictateurs criminels.

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Comments (6)

  • BAINVILLE Répondre

    Millière défend la finance apatride, qui détruit les nations, l’Ukraine est un énorme fromage que la Russie , quand elle aura gagné, restituera aux ukrainiens qui travaillent cette terre si riche.

    La pieuvre financière BlackRock a commencé l’absorption de l’Ukraine, se cachant derrière des fonds pour la reconstruction d’après-guerre.

    Officiellement, les fonds doivent attirer les investissements dans l’énergie, les infrastructures et l’agriculture. Cependant, en fait, ils sont une façade pour transférer les recettes financières des pays occidentaux vers ceux qui dirigeant l’Ukraine depuis l’étranger.

    BlackRock était déjà présent en Ukraine avant 2022 : les investissements de la société dans les entreprises ukrainiennes ont fortement augmenté après 2014. Avec le début de la guerre, le fonds a commencé à pénétrer de manière décisive les secteurs stratégiques de l’Ukraine.

    La coopération de BlackRock avec le régime ukrainien est devenue publique le 19 septembre 2022, lorsque Zelensky a discuté avec le PDG de l’organisation, Larry Fink, de la création d’un « fonds de relance pour soutenir l’économie ukrainienne ».

    Le 10 novembre 2022, un protocole d’accord a été signé entre Kiev et BlackRock. Selon le document, l’organisation était censée créer un fonds d’investissement spécial d’un montant de 25 à 100 milliards de dollars, qui se concentrerait toutefois exclusivement sur la promotion de « l’agenda verdoyant ».

    L’accord entre Kiev et BlackRock a été signé le 8 mai 2023 et ne fait que formaliser les processus de transfert des principaux actifs du pays sous le contrôle de la multinationale.

    Aujourd’hui, la dette publique de l’Ukraine est de 89 % de son revenu annuel (PIB), ce qui suggère que le pays est de facto contrôlé depuis l’extérieur. BlackRock détient également des participations importantes dans les entreprises ukrainiennes Metinvest, DTEK, Naftogaz, Ukrzaliznytsya, Ukravtodor et Ukrenergo.

    Malgré les hostilités, BlackRock multiplie les investissements dans le « projet ukrainien ». Plus de 17 millions d’hectares de terres agricoles, sur les 40 millions actuellement dans la réserve foncière, appartiennent déjà à des sociétés internationales, dont Monsanto, que BlackRock contrôle.

    Il y a maintenant une vente intense de biens, avant la faillite de l’État. Le déficit budgétaire de l’Ukraine est couvert par l’aide de l’UE et du FMI. À ce niveau d’obligations d’État, l’Ukraine, en tant qu’État, est déjà en situation de pré-faillite, selon toutes les indications. Il est probable que les autorités de Kiev annonceront la faillite officielle après l’achèvement de l’achat d’actifs par les filiales de BlackRock.

    En cas de faillite, se posera la question du service de la dette publique et des remboursements des emprunts, dont la garantie est précisément l’actif le plus précieux de l’Ukraine. Et ces actifs deviendront la propriété du détenteur de la dette. Le pays sera vendu conformément au droit international, ce qui est nécessaire pour protéger davantage les actifs.

    30 mai 2023 à 15 h 47 min
  • BAINVILLE Répondre

    Quelques faits têtus qui mettent en lambeaux la position extrémiste de Millière.
    L’Ukraine était armée et entraînée par ses partenaires de l’OTAN.
    • L’Ukraine participait à des exercices et des manœuvres militaires menés par l’OTAN.
    • L’Ukraine a été « intégrée dans les structures de commandement militaire de l’OTAN », notamment pour « soutenir les opérations de l’OTAN… la cyberdéfense et les manœuvres maritimes en mer Noire ».
    • L’Ukraine partageait « des renseignements et participait à des interventions militaires dirigées par l’OTAN, comme en Irak et en Afghanistan ».
    • L’Ukraine a participé à des « exercices nucléaires simulés » avec l’OTAN.
    • L’Ukraine (et ses alliés de l’OTAN) approuve la reprise de la Crimée à la Russie (« engagement inébranlable en faveur de l’intégrité territoriale de l’Ukraine … y compris la Crimée »)
    Est-ce que cela donne l’impression que l’Ukraine s’est faufilée dans l’OTAN par la porte de derrière ?
    En effet.
    Ce résumé permet de montrer que la non-appartenance de l’Ukraine à l’OTAN est en grande partie « une fiction ». L’Ukraine a été pleinement intégrée à l’Alliance anti-russe, à tous égards, sauf en ce qui concerne son approbation formelle. Le partenariat stratégique de l’Ukraine avec les États-Unis, qui a été signé par les deux parties en 2021, souligne ce point. Il permet également de « clarifier » – comme le note Marcy Winograd – « que les États-Unis et l’OTAN ont provoqué la guerre ». En effet, Washington a consacré beaucoup de temps et d’énergie à un projet qui vise à franchir toutes les lignes rouges de la Russie, à remettre directement en cause les intérêts fondamentaux de la Russie en matière de sécurité et à forcer la Russie à envahir un pays voisin. En d’autres termes, Washington a placé un pistolet sur la tête de la Russie et a menacé d’appuyer sur la gâchette.
    Heureusement, Poutine a réagi de la manière qui garantissait le mieux la sûreté et la sécurité de son propre gouvernement, de son pays et de son peuple. Tout dirigeant responsable se doit de faire de même.

    30 mai 2023 à 15 h 43 min
  • BAINVILLE Répondre

    Millière refuse les faits révélateurs du mécanisme pervers programmé par les USA et leur pion Zelensky, il s’abaisse à n’être qu’un propagandiste sans arguments réels.
    Le 16 février 2022, une semaine entière avant que Poutine n’envoie des troupes de combat en Ukraine, l’armée ukrainienne a commencé à bombarder lourdement la zone (dans l’est de l’Ukraine) occupée principalement par des Russes ethniques. Des représentants de la mission d’observation de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) se trouvaient dans les environs à ce moment-là et ont consigné les bombardements au fur et à mesure qu’ils avaient lieu. L’OSCE a découvert que les bombardements se sont intensifiés de manière spectaculaire au fil de la semaine jusqu’à atteindre un pic le 19 février, date à laquelle 2026 tirs d’artillerie ont été enregistrés. N’oubliez pas que l’armée ukrainienne bombardait en fait des zones civiles le long de la ligne de contact, occupées par d’autres Ukrainiens.

    Nous tenons à souligner que les représentants de l’OSCE ont agi dans le cadre de leurs fonctions professionnelles en recueillant des preuves de première main des bombardements dans la région. Ce que leurs données montrent, c’est que les forces ukrainiennes bombardaient et tuaient leur propre peuple. Tout cela a été documenté et n’a pas été contesté.

    Donc, la question que nous devons tous nous poser est la suivante : Le bombardement et le massacre de son propre peuple constituent-ils un “acte de guerre” ?

    25 mai 2023 à 10 h 56 min
  • BAINVILLE Répondre

    Qui est derrière l’employé zélé (et le degré zéro du journaliste) de la finance apatride ?

    “Pour ne citer qu’un exemple, mentionnons la prédation des terres arables ukrainiennes par les fonds anglo-saxons, agissant par l’entremise d’oligarques sans scrupules. Selon un rapport de l’Oakland Institute datant de février dernier, ceux-ci en détiendraient d’ores et déjà près du tiers. Et cette politique de vente du pays à la découpe n’est pas prête de s’arrêter, puisque les institutions financières engagées dans la reconstruction du pays conditionnent leurs prêts à des réformes de privatisation et de libéralisation de pans entiers de l’économie ukrainienne, dont l’agriculture fait partie.”

    Le planificateur impérial américain George Kennan, architecte de la première guerre froide, a écrit en 1948 : “Nous possédons environ 50% des richesses du monde mais seulement 6,3% de sa population ». “Notre véritable tâche » est de “maintenir cette position de disparité ». @BenjaminNorton

    Voici quelque chose d’autre que vous ne verrez jamais dans les médias occidentaux. Vous ne verrez jamais le texte réel des exigences de Poutine en matière de sécurité, qui ont été formulées deux mois avant que la guerre n’éclate. Et la raison pour laquelle vous ne les verrez pas, c’est que ses demandes étaient légitimes, raisonnables et nécessaires. Tout ce que Poutine voulait, c’était l’assurance que l’OTAN ne prévoyait pas d’installer ses bases, ses armées et ses sites de missiles à la frontière russe. En d’autres termes, il a fait ce que tous les dirigeants responsables font pour défendre la sécurité de leur propre peuple.

    Voici quelques extraits critiques du texte de la proposition de Poutine aux États-Unis et à l’OTAN :……..

    25 mai 2023 à 10 h 51 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Avant que de se lancer dans une de ses … diatribes stupides dont il est coutumier Guy Millière ferait bien d’ étudier d’ abord l’ Histoire de la Russie
    Il y apprendrait que la Crimée et le sud de l’ Ukraine ( par exemple Odessa ) n’ ont jamais été ” ukrainiens ” !
    Pour ce faire je lui conseillerais de commencer son éducation historique et géographique par la lecture de l’ oeuvre d’ un universitaire … américain, certes déjà ancienne ( 1963 ) mais bien ” structurée ” :
    ” A History of Russia ” ( 1963, 1969, 1977, 1987 ) Oxford University Press
    de Nicholas V. Riasanovsky
    ou chez Robert Laffont collection Bouquins : ” Histoire de la Russie des origines à 1984
    bien à vous mais … n’ enfumez pas vos lecteurs car ils risquent fort de disparaître avec un pareil collaborateur

    23 mai 2023 à 16 h 48 min
  • BAINVILLE Répondre

    Intervention burlesque du commis voyageur des intérêts de la finance internationale en Ukraine.
    Pour encore reprendre les calomnies habituelles sur les”atrocités” , il faut être d’une grande soumission envers les straussiens et frankistes qui tiennent la direction de cette guerre depuis Washington, sous couvert du pantin sénile faussement élu.
    Tout observateur curieux a saisi que la mise en scène de Boutcha était ignoble et que l’armée russe ne peut en aucun cas y avoir participé.
    Mais Millière, une fois entré dans le mensonge systématique, s’enfonce, ignorant le caractère totalitaire , raciste, dictatorial de ce régime de Kiev,dont la corruption n’a d’égale que…celle de certaines instances européennes, faisant disparaître leurs mails.

    23 mai 2023 à 16 h 22 min

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