Vers l’affrontement des trois « France » ?

Vers l’affrontement des trois « France » ?

La décivilisation que con­naît notre pauvre pays est, en réalité, une sorte de tenaille à deux mâchoires.

L’une est constituée d’une invasion migratoire charriant des personnes qui, non seulement ignorent largement nos mœurs, mais parfois ne veulent même pas en entendre parler. Ce sont les barbares qui ont assassiné le jeune Thomas à Crépol ou ce touriste allemand près de la Tour Eiffel.

L’autre mâchoire est constituée d’oligarques qui vendent la France à l’encan et s’estimeraient humiliés de vivre comme des Français (pardon, comme des « ploucs » !). Ceux-ci ne sont pas seulement les bénéficiaires de la mondialisation, mais ils évitent les conséquences de ce qu’ils imposent aux autres.

Le sentiment grandissant qu’une justice différente frappe la « France » des barbares, celle des oligarques et celle des Français « normaux », aggrave chaque jour l’impression que nous vivons dans un pays occupé – où les puissances occupantes s’acharnent à nous priver méthodiquement de tout ce que nos pères nous ont légué.

L’actualité récente jette une lumière crue sur cette réalité.

M. Dupond-Moretti, garde des sceaux poursuivi pour conflit d’intérêts, a été relaxé, alors même que les juges ont affirmé leur conviction que les faits étaient avérés. Rémi Heitz, procureur général près la Cour de cassation, a même expliqué récemment que le jugement affirmait la matérialité des faits mais contestait qu’ils aient été commis intentionnellement.

L’affirmation est assez surréaliste quand on songe de qui l’on parle : qu’un garde des sceaux, éminent avocat de surcroît, ignore qu’il s’aventure dans un conflit d’intérêts est assez difficile à croire. Mais, à supposer que ce soit vrai, cette pureté d’intention ne suffit pas, que je sache, à « blanchir » les justiciables normaux.

Quelques jours plus tard, un touriste allemand a été assassiné par un islamiste, récemment libéré de prison mais toujours fiché S. N’a-t-on pas la « vague » impression qu’il y a quelque chose qui « cloche » dans la chaîne pénale ?

D’autant que la justice sait être sévère. Toujours au cours des derniers jours, de jeunes identitaires ont écopé de prison ferme – après avoir été, pour certains, lynchés par des racailles sans que les forces de l’ordre jugent utile d’intervenir – pour avoir participé à une manifestation à la mémoire de Thomas.

Ce « deux poids, deux mesures » devient chaque jour plus intolérable. Comment les « élites » ne comprennent-elles pas que, si les forces de l’ordre, les juges, et les dirigeants restent l’arme au pied devant les assassins, tout en limitant toujours plus drastiquement nos libertés – et en spoliant notre patrimoine pour ce brillant résultat –, la question de la légitimité du régime se posera nécessairement tôt ou tard ? De même que la question de l’auto-défense face aux forces qui apparaissent de plus en plus manifestement comme des forces d’occupation.

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