Hôpital

Hôpital

Le rapport qualité sur coût des hôpitaux n’est pas bon.

C’est une évidence pour tout le monde, notamment pour les contribuables.

Il faut donc profiter des aléas de la pandémie pour en réformer le mode de fonctionnement.

Il s’agit d’établissements locaux de santé où les personnels soignants ont un rôle capital.

Tous les médecins ont reçu une formation de médecine générale à l’université.

Ils ont ensuite acquis une spécialisation.

Il serait très simple de créer un certificat ayant pour finalité la direction des centres hospitaliers.

Les directeurs d’hôpital seraient ainsi des médecins que l’on pourrait qualifier par cette expression latine: «primus inter pares» (premier parmi les égaux).

Ce corps n’empêcherait aucunement l’existence de chefs de service dans chaque spécialité.

Mais il aurait une autorité fonctionnelle que n’ont pas les actuels directeurs administratifs.

Le directeur d’hôpital devrait évidemment être assisté d’un économe, en d’autres termes d’une logistique administrative, comme toute direction.

Le médecin-directeur et le gestionnaire continueraient à être logés par nécessité absolue de service dans l’hôpital, ou à proximité immédiate, et à bénéficier des prestations accessoires ad hoc – le tout évidemment défiscalisé. Le logement par utilité de service des personnels infirmiers serait également une mesure positive pour les malades.

Avec à sa tête un médecin-directeur, le rayonnement de l’hôpital prendrait davantage d’importance au niveau de la médecine de ville sectorielle. Cette réforme ne modifierait en rien la Sécurité sociale et la CMU. Des mesures transitoires devront évidemment être prises.

Nous avons pu entendre le chef de l’État dire qu’il souhaitait diminuer la bureaucratie. Les médias seraient donc bien inspirés de le prendre au mot et de lui suggérer cette optimisation de l’hôpital.

Jean-Marc Mercier
[email protected]

Partager cette publication

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *