Les Français se sont habitués au métissage
On ne parle plus guère de l’immigration. Elle a rarement fait la une des médias, mais, depuis des mois, elle est, comme sujet, complètement éclipsée par la crise économique et financière. Cependant on constate ici et là une intensification de l’islamisme, tandis qu’une grande mosquée avec minaret vient d’être inaugurée à Créteil.
L’immigration exotique de masse a été déclenchée par le regroupement familial (décret d’avril 1976, Giscard étant président et Chirac Premier ministre), puis aggravée par l’arrivée en 1981 de la gauche au pouvoir. Mitterrand n’a-t-il pas dit : « Chez nous, vous êtes chez vous. » ?
De cette époque date l’émergence de deux mouvements opposés l’un à l’autre : d’une part le Front National, d’autre part SOS Racisme, dont l’action s’est ajoutée à celle de la Ligue des Droits de l’Homme, du MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples) et de la LICRA (Ligue Contre le Racisme et l’Antisémitisme).
Il aurait été normal que la droite, revenue au pouvoir, prît des mesures propres à limiter drastiquement l’immigration, mais elle était dirigée par un aboulique à tendances humanitaires en la personne de Chirac.
Les Français navrés de voir leur pays se transformer en une Babel ne pouvaient donc compter que sur le Front national. Celui-ci avait conquis environ 15 % du corps électoral, essentiellement des catholiques traditionalistes et des ouvriers en contact avec les immigrés dans les banlieues pauvres des grandes villes.
Malheureusement, le message du Front avait été brouillé dès l’origine par un grand attachement au gouvernement de Vichy et à l’Algérie française, ainsi que par un anti-gaullisme virulent et par un certain antisémitisme, positions politiques sans rapport avec la question du moment : l’immigration exotique. Nombre d’opposants à celle-ci ont donc refusé de voter pour le parti de J.-M. Le Pen, ce qui, en l’absence d’une alliance avec la droite modérée, lui enlevait toute chance d’agir en profondeur sur les événements.
Cependant, une grande excitation régnait de part et d’autre, exacerbée par quelques voies de fait. Durant une quinzaine d’années, la plupart des partisans de la droite nationale ont cru que le chiffre de 15 % allait être largement dépassé et que leurs idées allaient finalement triompher. Ils parlaient de la guerre civile comme d’un événement inévitable, qui crèverait l’abcès.
Le FN savait occuper ses troupes, notamment grâce au talent d’orateur exceptionnel de son président, que l’on avait la possibilité d’apprécier surtout en deux occasions : le 1er mai, défilé depuis la statue de Jeanne d’Arc place des Pyramides jusqu’à la place de l’Opéra, où des milliers, voire des dizaines de milliers de personnes applaudissaient le tribun à nul autre pareil ; et, en septembre, sur la pelouse de Reuilly, la fête des BBR (des Bleu-Blanc-Rouge) qui ressemblait un peu à une fête foraine et dans les allées de laquelle on rencontrait des gars du populo en maillot de corps, les bras tatoués.
L’enthousiasme a atteint son sommet en 1995, quand le Front National s’est emparé de quatre municipalités importantes : Toulon, Orange, Vitrolles et Marignane. Tout était donc possible, y compris le sauvetage de la France.
Hélas, l’irritabilité du tribun valait son éloquence ! Lors de la scission Mégret, en 1998, on l’a vu à la télévision, merveilleux personnage de théâtre, qui tuait virtuellement Brutus, le traître. Le public a commencé à se décourager. Les uns ont suivi Mégret, qui a échoué faute de charisme ; les autres sont restés.
Ce qu’on a pris pour une victoire, l’élection présidentielle de 2002, était en réalité une défaite puisque, d’un tour à l’autre, l’électorat de Le Pen n’a progressé que de 17 à 18 %, autant dire rien. Depuis, de dispute en excommunication, les derniers cadres du parti se sont évaporés. Un récent sondage donne le FN à 7 %, un an après que Sarkozy a raflé la mise.
Que conclure ? Les Français sont fatigués. Dès qu’ils ne sont plus aiguillonnés, ils retombent dans l’indifférence. Une trentaine d’années se sont écoulées. Ils se sont habitués au métissage…
Comments (14)
Cette analyse est remarquable à tous points de vue. Je suis d’accord avec tout, sauf avec le titre. Non, les Français ne sont absolument pas habitués au métissage et ne l’accepteront jamais. Et plus on voudra leur forcer la main et plus l’opposition grandira. Les hommes politiques ne veulent pas voir que plus ils veulent imposer le métissage par le lavage de cerveau et mieux ils préparent la guerre civile. Je dois informer tous ceux de nos lecteurs qui ont commandé des exemplaires du N° 188 de “L’Ere nouvelle”, principalement consacré au livre de Richard Heinberg “Pétrole : la fête est finie !”, que sa parution a été retardée de quelques jours à la suite d’un incident survenu à l’imprimerie, puis d’un second incident survenu à l’expédition, et qui risque fort d’être suivi d’un troisième qui sera dû à la grève générale du 29 janvier, laquelle touchera certainement la Poste et ses centres de tri. Alors, patience… ! Merci.
La fin de l’homme blanc, la fin de l’homme noir, la fin de l’homme jaune etc etc….
En somme, c’est la fin de néandertal au profit du nouveau cromagnon….non ?
Bravo Jean-Luc E !
Lire sur " LIBERTYVOX" le blog de J-C Dufour "Interdit aux blancs et aux chrétiens".
Préambule à notre avenir…..!
Le métissage doit être un choix personnel et non devenir une institution étatique ou politique, je ferais une remarque simple que nos ploutocrates qui se gossent sur le métissage, de leurs côtés ne le pratiquent que peu.
"Pas de ça chez nous ma fille ou mon fils" .Ils sont pires que les nationalistes du FN
Jean-Luc ESCOFFIER @….
Oyé braves gens, la lecture du post de Sieur Escoffier est d’une lucidité sans pareille, en peu de mots et peu de phrases…il vous met les points sur les i et des yeux dans vos orbites vides.
Monsieur Escoffier…….merci !
ps: M.Lance ne va pas aimer du tout un nouveau contradicteur sur le site.
Entièrement d’accord HEFF. Le plus grand nombre des Français blancs de souche reste lucide et a encore assez d’identité et de force de caractère pour continuer à tenir pour ce qu’ils sont les discours doctrinaires, honteusement démagogiques (les voix des nouveaux arrivés sont on ne peut plus courtisées) , de la gauche, d’une certaine droite inconsistante et du petit cénacle dérisoire des folliculaires et autres intellos déficients : c’est du "prêt-à-penser" à la mode bobo, sans profondeur et qui n’honore pas ses auteurs.
Peuple adulte et éduqué, riche et fier de son passé, celui que constituent les Français de souche continue de vouloir privilégier le débat démocratique mais ne cesse, depuis des décennies, de se navrer du personnel politique de ce pays qui le trahit sans vergogne, tient de surcroît pour avisé, comble d’aveuglement, de lui tenir des discours infantilisants et de forger jour après jour un arsenal répressif délirant et indigne.
Ce peuple-là attend avec impatience celui ou celle qui saura reprendre le flambeau du pays multi-séculaire pour lui redonner sa prééminence, avec toute l’humanité dont on le sait capable, qui est grande, mais sans la pitoyable et coupable faiblesse dont sont affectés tous les susnommés depuis quarante ans. ET SI, EN RAISON DE SON EDUCATION ET DE L’HUMANISME DONT IL EST IMPREGNE, IL FAIT CONTRE (TRES) MAUVAISE FORTUNE BON COEUR, IL N’EN PENSE PAS MOINS, LA NAUSEE LE PREND MEME PARFOIS !!!! EST-ON TOUT A FAIT SÛR QUE SON ATTENTISME CONTRAINT DURERA ETERNELLEMENT ?
Totalement de l’avis de Heff et Morgan ci-dessus : très bon article mais le titre ne colle pas.
Il est déjà trop tard, le ventre de leur femme a parlé, dans un futur proche l’effet Obama annoncé et désiré au pays des Gaulois va voir le jour, ce jour là, les choses vont changer, et le peu de nos ancêtres qui seront encore là en comprendront alors les conséquences, de la même façon qu’ils en ont compris à ce jour les conséquences du Mitterandisme ….. Sauf … Qu’il sera encore une fois trop tard. Il ne reste plus qu’à espérer que nos voisins ne sombreront pas dans le même marasme, autrement, c’est purement et simplement à terme la fin d’une race.
Je ne pense pas non plus que les Français se soient habitués au métissage, ils se sont apparemment résignés à l’invasion allogène. Mais rien n’indique qu’ils ne sortiront jamais de leur léthargie. ET peut-être même avant qu’il ne soit trop tard…
Les français ont plus l habitude de la niaiserie et de la stupidité que du métissage……celui facultatif d europe c’est fait sans heurts……celui contraint des loges va faire des étincelles….
sas contre le nuevo ordo secularum
Lassieur Pierre, votre historique et votre critique de Le Pen.est peut être juste mais quand vous dites "les Français se sont habitués au métissage" ? désolé mais cette phrase n’a strictement aucun sens. Si Sarkozy a été élu c’est justement parce que les Français attendaient une politique nationale fondée sur le contrôle stricte de l’immigration, sur les valeurs de la famille, du travail, de l’identité, des libertés. Les Français n’ont pas du tout renoncé à leur civilisation mais ils sont constamment trahis et bernés par cette infâme classe politique et manipulés par tous ces réseaux médiatiques parallèles immigrationistes et subversifs qui interdisent le libre débat et qui s’accaparent la parole selon les consignes des officines.
De la HALDE au discours dégoulinant sur la diversité et le métissage, depuis les loges maçoniques jusqu’au sommet de l’Etat, tout est entrepris pour fliquer, traquer et matraquer les Français avec cette propagande éthnomasochiste anti-blancs anti-gauloise anti-française anti-chrétienne planifiée pour détruire notre pays. Il va bien falloir que cela cesse d’une façon ou d’une autre.
bon article. je suis d’accord à 100%
Maie le même désastre s’est produite un peu partout, mécaniquement.
Heuuuu dirons nous qu’on a pas eu le choix!!!!!!! Etre habitué, ne veut pas dire y aimer!