Les médecins français sous pression

Les médecins français sous pression

Les médecins français subissent actuellement diverses pressions auxquelles ils sont très sensibles.

Une pression financière pour commencer. La Sécurité sociale, pour essayer de faire des économies, freine en permanence la progression des revenus des médecins. Il est difficile de la critiquer…

Les honoraires des spécialistes ont par exemple été bloqués plusieurs années de suite. Avec une inflation à 2 % par an et une augmentation des charges, les revenus des spécialistes ont fortement régressé. Quand un médecin spécialiste (Bac+10) compare ses revenus à ceux d’un cadre moyen (bac+ 4), il a tendance à faire grise mine.

Une contrainte importante du fait du métier. Les soins à donner pour un infarctus du myocarde, un accident de voiture ou un accouchement ne surviennent pas uniquement pendant les 35 heures légales. Ils surviennent n’importe quand. Il faut donc dans chaque spécialité organiser un système de garde. Or, les villes où il n’y a que deux chirurgiens, ou deux accoucheurs existent. Ils sont donc obligés d’être de garde un jour sur deux…

Une contrainte administrative très lourde. La Sécurité sociale exige du médecin une paperasserie de plus en plus abondante. Un médecin généraliste passe bien plus de temps à remplir des certificats qu’à rédiger son ordonnance… Et, si le travail administratif est mal fait, il subit immédiatement des mises en demeure qui lui prennent encore un temps fou.

De leur côté, les médecins hospitaliers sont dans une situation nouvelle. Avant, ils étaient chefs dans leur service hospitalier et responsables. L’administration était à leur service. Maintenant, c’est l’inverse. C’est l’administration qui est responsable de tous les services hospitaliers et, comme toute administration, elle exige des médecins chefs de service un énorme travail administratif. De nombreux médecins refusent de devenir chefs de service uniquement pour cette raison.

Le poids de la réglementation étatique devient de plus en plus lourd. Avant, un accoucheur ou un chirurgien pouvait assurer une garde en restant à son domicile. Aujourd’hui, ils doivent assurer la garde en restant dans le service. On comprend parfaitement cette mesure sécuritaire. Elle supprime le temps de transport. Et dans certains cas, quelques minutes comptent très lourd.

Le lien avec le malade

– Le développement foudroyant de la technologie médicale fait, qu’aujourd’hui, le nombre des spécialités augmente à toute allure. Il y a 50 ans, un chirurgien opérait tout ce qui exigeait un bistouri. Aujourd’hui le neurochirurgien, l’orthopédiste, ou le chirurgien vasculaire ne savent plus faire les opérations ne concernant pas leur spécialité. Seules les grandes villes peuvent offrir des chirurgies spécialisées pouvant fonctionner 24 heures sur 24.

Cette hyperspécialisation transforme l’acte médical en un simple acte technique. Elle détruit la relation humaine liant le médecin avec son malade. Ce qui est grave.

– Il ne faut pas oublier le poids énorme que fait peser maintenant l’appareil judiciaire sur la médecine. La prise d’un médicament peut entraîner des troubles supérieurs à ceux qu’elle voulait supprimer, voire tuer. Même un comprimé d’aspirine peut tuer. On n’arrive pas à réduire la mortalité infantile ou maternelle à une naissance en dessous d’un certain niveau. Une anesthésie générale expose toujours à des troubles graves, voire tue.

Une faute médicale peut bien évidemment être à l’origine d’un tel échec. Mais le plus souvent les accidents surviennent sans que le médecin ait fait une faute.

– Pour finir, tout un courant de pensée écologiste affirme sans aucun état d’âme que la médecine tue bien plus qu’elle ne guérit.

Telles sont les principales contraintes qui pèsent aujourd’hui sur les médecins. Leur poids est tel que les jeunes Français ne désirent plus devenir médecin. On manque de médecins dans nos campagnes et l’on y attire des médecins roumains en leur offrant des avantages financiers. Quand dix chirurgiens partent à la retraite, trois seulement commencent des études de chirurgie. La moitié des services d’obstétrique français n’a plus de médecin-chef titulaire. Et l’on pourrait continuer ainsi à l’infini…

Il nous restera heureusement les plantes et les guérisseurs sur Internet !

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Comments (38)

  • OU812 Répondre

    "Tout ce que j’ai a dire, c’est que quand le camembert  va tres clairement en croissant, et que la concurrence est loyale, on n’est pas en France."

    -le 22 Septembre, 2008, OU812

    Enfin j’ai encore plus a dire:   Voyons, les medicins du futur (par le passe) partaient sur ce chemin difficile avec un certain idealisme du metier.   Mais, sous controle bureau-etatique, sous l’attaque corrosive de l’etat cherchant surtout la rentabilite du citoyen lamda(quand ce n’est pas la vote interesse), c’est devenu quoi, l’idealisme de ce moteur fondamentalement tres decentralise de la sante, de ce docteur qui a dedie son cerveau et son personalite a la l’amelioration de votre etat de fonctionnement physique?

    OU812 =  "Oh?   You ate one too?"     Hein?  Vous en avez mangez un vous aussi?

    En passant, remarquons que ce n’est seulement le gouvernement francais qui est inferieur a celui americain, mais aussi la langue francaise, qui occupe bien plus de caracteres a dire la meme chose que la langue…et oui…americaine.    Essayez pour vous memes.  Prennez la notice d’utilisation de tel ou tel machin electrique moderne.   Le texte francais est longue.

    HIC

    23 septembre 2008 à 6 h 48 min
  • JLL Répondre

    La Sécu n’est plus en situation de monopole d’après la loi européenne retranscrite en droit francais par le gouvernement Jospin. D’ailleurs même Attali l’a avoué.
    Mais chuuuuut, je ne vous incite pas à quitter la Sécu car j’encours des sanctions pénales et une forte amende. En effet, inciter à quitter la Sécu est puni par la loi (sic! vive l’Etat de droit francais). Je ne fais donc que vous informer et ne risque rien.

    Attention, quitter la Sécu est un combat, mais financièrement c’est très rentable.

    22 septembre 2008 à 17 h 31 min
  • UN chouka Répondre

    C’est un jeu passionant :-)

    21 septembre 2008 à 9 h 35 min
  • Daniel Répondre

    Un Chouka:    Votre royaume intérieur est ce que vous en faites. C’est déjà une belle aventure.   Les erreurs  ou  mensonges extérieurs ont aussi un aspect cadeau: cela permet de débusquer en soi tout ce qui tend vers ces mensonges. Beaucoup de boulot pour chacun dans un secteur où le chômage n’existe pas!

    20 septembre 2008 à 8 h 14 min
  • UN chouka Répondre

    En effet @ Daniel, je n’ai pas mis le pseudo.

    Je suis bien d’accord avec vous ,la pèrvèrtion de cèrtains métiers font qu’ils finissent par pèrdent leurs rèspèctabilité,mais pour autant "la violence du mensonge "est là pour les soutenir hélas ?

    De lacheté en trahison, c’est le système dans son entier qui s’éfrite ,pour finalement devenir Etranger ?

    C’est le gout du fric qui finit par tout salir a mon avis ?Donc,c’est bien chacun pour soit !

    Il y a tellement de "corporations pèrfides" au regard de la nature," qu’une crise profonde " élimine parfois bien des confortables institutions ?

    Au  debut  du XX em siècle,la situation entre les citoyens (advèrsaires mutuels )etait déjas sous la coupe des baratineurs (et cela bien avant avec les sèctes ) ,si bien que la concidération que peuvent avoir les gens entre eux,n’est qu’une utopie de plus pour endormir les crétins naifs ?

    Au final, les "humains" n’ont en effet aucune valeur réelle ,si bien qu’on peut se demander si la moindre concidération a leurs égards est sage ?(les autres ne sont rien ,et moi je suis tout )

    A partir de là, tout le rèste ,n’est que bla bla ,il me semble ?:-)

    Simple ,non ?

    18 septembre 2008 à 9 h 38 min
  • Daniel Répondre

    Réponse à ? un Chouka??

    "Evitons de nous poser la question" cocus ? idiots? :  petite plaisanterie! quoique!!! 

    Chacun pour sa peau?   Le problème, c’est que la "bonne légitime défense", si on est logique, devient trés vite  tirer le premier avant d’être menacé, seule véritable manière de ne pas prendre le risque de perdre pour avoir attendu bêtement d’avoir à se défendre.  Pour faire quoi?   Pour aller où? 

    Que ceux qui "croient" que la vie n’a pas de sens soient logiques avec eux mêmes: qu’ils retournent l’arme contre eux mêmes. Sinon, qu’ils fassent l’effort de chercher.  

    Légitime défense tant réprimée? oui beaucoup trop mais seulement parceque des juges ne font pas ce pour quoi ils sont rémunérés: sanctionner l’injustice de telle manière que les injustices diminuent. C’est le type d’objectifs qui justifient l’existence de tout métier.

    Pourquoi font-ils un métier qui n’existe pas???

     

    17 septembre 2008 à 21 h 58 min
  • Anonyme Répondre

    Daniel : "  Pour ce qui est des cocus et des idiots, ils ont un point commun très avantageux: ils sont les derniers à le savoir et ne se posent donc pas  la question de la perfection. Ne soyons pas téméraire.  Evitons  de soulever la question pour nous mêmes, on ne sait jamais!!!.  "

    –  Yep, agreed. Vous avez bien raison.

    Mancney

    17 septembre 2008 à 20 h 00 min
  • Anonyme Répondre

    Daniel : " L’utopique est le moteur de l’évolution car il faut un moteur à l’esprit. Le pragmatique et l’utopique ont chacun leur rôle nécessaire.  Notre problème est de ne pas reconnaitre la nécessité de ce qui nous est différent. De ne pas reconnaitre notre évidente complémentarité sans laquelle la vie serait l’enfer que vous évoquez .  "

    Je ne sais pas, Daniel. Beaucoup de gens contribuent a "l’évolution" et au progres  sans etre utopique. Sans doute avons nous une differente définition. L’utopique est, par définition, dangereux car ces projets n’ont pas de "lien" avec les Hommes et la terre; ils sont … utopiques! Rien a voir avec Jules Vergne, pas exemple).
    Les Communistes sont utopiques qui pronnent un monde
    égale, etc..vous connaissez… et vous avez vu le nombre de morts.  La race "pure" de Mein Kampf est une utopie… meme résultats, et pourtant l’idée de conserver les différentes races, sans les cloisonner, est probablement une bonne chose pour tout le monde;   mais si vous "collez" a l’homme, et gardez vos pieds sur terre, la, est le "moteur a l’esprit", le moyen du progres.
    Je resumerais, tres sommairement :
                  Reveur? Oui.  Utopique? Non!
    Et,  tant qu’on y est :  
                  Improve? Yes.  Change? No!

    All the best, Daniel,

    Mancney

    17 septembre 2008 à 19 h 56 min
  • Anonyme Répondre

    @ Daniel,c’est au contraire a nous de soulever les quèstions pour nous meme ,justement ,meme si c’est désagréable ?

    Accèptons nous que c’est évidement chacun pour sa peau ,en vèrtu de la bonne légitime défence tant réprimée par la bonne sociéré? :-D

    Il  y aurait cèrtainement moins de souffrants a consoler ,peut etre  ? :-D

    17 septembre 2008 à 13 h 01 min
  • Daniel Répondre

    Mancney:

    "L’utopique prône le déséquilibre"… ?   A moins qu’il n’enclanche un pas vers le rééquilibrage, lequel ouvre de nouvelles perpectives plus fines qui, elles mêmes, produiront un appel à de nouveaux déséquilibres. N’est-ce pas ce qui nous éloigne progressivement de la mort physique et psychique?  L’utopique est le moteur de l’évolution car il faut un moteur à l’esprit. Le pragmatique et l’utopique ont chacun leur rôle nécessaire.  Notre problème est de ne pas reconnaitre la nécessité de ce qui nous est différent. De ne pas reconnaitre notre évidente complémentarité sans laquelle la vie serait l’enfer que vous évoquez .  

    Ce point de vue n’est cependant pas trés différent de ce que vous présentez… 

     Pour ce qui est des cocus et des idiots, ils ont un point commun très avantageux: ils sont les derniers à le savoir et ne se posent donc pas  la question de la perfection. Ne soyons pas téméraire.  Evitons  de soulever la question pour nous mêmes, on ne sait jamais!!!.  

    16 septembre 2008 à 18 h 03 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    En complément de la juste citation de Mancney: <<les bénéfices engrangés par les labos grace à nos déprimés sociaux>>

    Ces bénéfices ne sont pas si élevés que ça. Il faut une dizaine d’années de la conception d’un médicament jusqu’à sa commercialisation. Beaucoup de produits prometteurs finissent à la poubelle pour une raison ou une autre. Sans compter le coût écologique de presqu’un ha de forêt pour les documents d’enregistrement exigés par les différentes autorités. Le "copyright" est limité à quelques années mais est régulièrement baffoué dès la sortie du produit sur le marché.

    Seules les sales multi capitalistes sont capables de produire des médicaments de qualité et il est difficile de citer un médicament sérieux venant d’un pays communiste ou communisant.

    Les déprimés sociaux sont le résultat de l’infantilisation de la société française par des médias pervers (tf1, libé, l’huma, le monde et tutti quanti). Les gouvernements successifs y ont aussi contribué en se mêlant de ce qui ne les regarde pas.

    15 septembre 2008 à 21 h 37 min
  • UN chouka Répondre

    Autrefois, c’etait le clèrgé qui etait le gardien de l’ordre moral,aujourd’hui, c’est peut etre l’ordre de la santé publique qui tient lieu de bèrgé a la populasse?  

    15 septembre 2008 à 20 h 42 min
  • UN chouka Répondre

    Autrefois, c’etait le clèrgé qui etait le gardien de l’ordre moral,aujourd’hui, c’est peut etre l’ordre de la santé publique qui tient lieu de bèrgé a la populasse?  

    15 septembre 2008 à 20 h 42 min
  • Anonyme Répondre

    Daniel : " Ne sortez pas votre kalach mais c’est pas terrible !"

    I know, Daniel; je n’ai pas écrit un article de fond, ni proposé une étude sur les profits pharma, mais seulement qqs petits commentaires… qui ne sont probablement pas inexacts.
    Quand vous écrivez, : " Et que les irresponsables gourmands puissent globalement répondre de leurs actes."  ..  ce qui est eminemment souhaitable, vous ouvrez un tres large débat, bien au dela de la pharma.
    By the way, dans la meme séquence, QUI voyez vous comme irresponsables? Ceux qui bossent, investissent, gagnent du fric, ou ceux qui ne foutent rien, dépriment, et dépensent le fric des autres (contribuables) pour le donner aux premiers?

    Le Monde Parfait, c’est le notre, aujourd’hui et maintenant, et son plus grand destructeur est l’utopique, car il prone le DESEQUILIBRE.
    L’Enfer, c’est un Monde sans malades, sans conflits, sans paumés, sans guerres, sans riches, sans pauvres, sans cocus (surtout sans cocus), sans injustice, sans épaves, sans idiots (encore que, quand il y en a trop…).
    Enfin, notre monde est, plus exactement, "Presque Parfait", et, nous, les hommes, depuis des siecles, tachons de l’améliorer, doucement, a la vitesse de l’herbe qui pousse. Et c’est bien comme ca.
    Et vous savez quoi, Daniel, ceux qui pensent differemment sont justement ceux qui enrichissent les labos pharmas et leurs actionnaires qui profitent, comme c’est dans l’ordre des choses, de leur co… ie.
    Tout cela me convient comme ca… et, en plus, je remercie de tout mon coeur la médecine, en général, d’avoir sauvé des vies autour de moi, et comparé a cela, j’en ai rien a battre de leurs profits, je les doublerais meme pour de tels résultats.

    Best,

    Mancney

    15 septembre 2008 à 16 h 59 min
  • JeanRiz Répondre

    @ Mr de la Palisse,

    "La médecine actuelle n’a pas vocation à guérir elle retarde plus ou moins le moment de mourir."

    Au-delà du premier degré qui tombe à l’esprit de celui qui ne fait que se précipiter sur tout ce qui bouge dans un sens qui n’est pas le sien, on peut aussi réfléchir.

    On peut mourir en bonne santé, ne serait-ce que par accident ou exécution capitale – ce qui est aussi une sorte d’accident.
    On peut aussi vivre très longtemps malade, voire toute sa vie… Les "légumes" sont cliniquement vivants, mais moralement et socialement, morts.

    Un jour, un client, à qui je demandais banalement comment il allait, celui-ci de me répondre que, finalement, il n’était pas malade, il était simplement mal portant.
    Or guérir, pour moi, est un processus qui consiste à passer d’un état de mal-portant à un état de bien-portant. Ce que la médecine actuelle n’a pas vraiment vocation à traiter.

    Rien ne me dit, ni m’a jamais dit, que l’état de mort était un état mal-portant.
    Mais je ne suis pas pressé de vérifier personnellement…
    Pour l’instant, je puis affirmer que je préfère être vivant en bien-portant…
    (ce qui n’est certainement pas le cas pour tout le monde : rester bien portant un maximum de temps demande une certaine application et une réelle volonté, deux choses hélas qui s’érodent très vite.)

    15 septembre 2008 à 13 h 47 min
  • Daniel Répondre

    Mancney:   "A côté de ça, les bénéfices engrangés par les labos grace à nos déprimés sociaux permettent d’autres recherches qui sauveront ou prolongeront peut-être un jour votre vie ou celle de votre femme. Ca va comme ça?".

    Ne sortez pas votre kalach mais c’est pas terrible ! . D’un mal nait un bien mais tout de même! Qu’au moins la douleur dure le moins longtemps possible. Et que les irresponsables gourmands puissent globalement répondre de leurs actes.

     Si quelqu’un écrit sur ce site que nous devons accepter de passer par les fourches de l’islam pour retrouver nos valeurs, verriez vous d’un bon oeil qu’il en rajoute une couche en disant:: "il ne vous fatigue pas un peu, non, votre monde parfait?". 

     Recherche médicale?  oui mais seulement ce qui restera  aprés partage du magot dont l’essentiel ne reviendra pas servir l’intérêt de la santé publique … qui est pourtant l’objectif de la sécu qui alimente la fortune des labos par des prélèvement si douloureux qu’ils produisent indirectement  la maladie… qui justifie les labos… qui nécessite la sécu… qui  

     Ensuite la réalité, avec ce qui reste aprés engraissement de tout ce petit monde peu exigeant, c’est d’autres recherches dans les domaines "rentables", en droite ligne avec le reste.

    En France, l’argent public pollue quasiment toujours les rapports humains car il devient de l’argent facile pour les esprits faibles.

    14 septembre 2008 à 22 h 46 min
  • Etienne Répondre

    Moi, ce que j’ai du mal à comprendre, c’est cette impitoyable sélection en fac de médecinequi laisse sur le carreau certains étudiants qui ont pourtant un très bon niveau, alors que dans le même temps on fait venir des médecins africains dont la valeur des diplômes est plutôt douteuse (quand ces diplômes n’ont pas été purement et simplement achetés)…

    Il me semble qu’il y a là une grosse incohérence. Je pense que le numerus clausus devrait être quelque peu assoupli, ce qui permettrait aussi d’attirer plus de jeunes Français vers les professions médicales.

    14 septembre 2008 à 12 h 17 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    La plupart des intervenants de l’article sur les médecins acceptent instinctivement sans broncher que le travail doit obligatoirement être taxé. Ce qui en soit est déjà une belle démonstration du niveau d’intoxication socialiste achevé dans le subconscient des individus (lavage de cervelles aurait-on dit en d’autres temps).

    Qu’en est-il de taxer pour changer *) la face ombragée du travail cest à dire l’oisiveté et la paresse qui sont source de convoitise, de frustration et de jalousie?

     

    *) "give change a try" comme pourrait dire Obama, la coqueluche des Français

    14 septembre 2008 à 9 h 37 min
  • Pierre Répondre

    "La médecine actuelle n’a pas vocation à guérir elle retarde plus ou moins le moment de mourir."

    M. de Lapalisse vous salue bien.

    14 septembre 2008 à 2 h 37 min
  • Florin Répondre

    Daniel : pour votre info, cher monsieur, toute personne exerçant en tant que "profession libérale" n’a PAS de fiche de paie. Et cotise bien moins qu’un salarié pour la retraite et la Sécu. Et en plus, a le choix de son niveau de protection sociale.

    Ensuite, trêve de plaisanterie et de mauvaise foi : multipliez le nombre de minutes d’une journée de travail (480) par 10 euros/minute. Vous comprendrez que, à partir de ce CHIFFRE D’AFFAIRES, il reste de quoi payer :  la secrétaire, le loyer, l’amortissement du matériel, les impôts et taxes, le téléphone, l’électricité, le gardien, le crédit à la banque, la Jag d’en bas de l’immeuble, la semaine de ski à Gstaad et celle de plage à St Martin …

    Vous me direz, ‘ils bossent dur’ … Je vous réponds, ‘c’est vrai, respect pour eux’.

    Mais c’est justement parce que je les respecte, que je n’ai pas idée de les plaindre !!!

    13 septembre 2008 à 21 h 17 min
  • Anonyme Répondre

    Ce n’est peut etre pas aussi hors sujet qu’il peut sembler au premier regard,mais voyons ?

    En Russie, dans les années 90 qui vivait une débandade a la limite de la révolte,je crois avoir lu que ,la populasse etait réprimé sévèrement ,comme si tout allait bien dans l’ordre publique ,pendant que "les mafias"- ("ex kgb" entre autre )géraient elles meme en civile les commèrces prohibés  du meme type que les autres pays ,dont ils devaient avoir une fine expèrience ?

    "L’habit ne fait pas le moine ".

    La "mèdecine" ne gère t’elle pas souvent les dégats de "la justasse " qui légitime les injustices ,mais dans la foulée ,elle se garde bien pudiquement  (éludant a souhait ) d’expliquer a ses clients naifs ,la cause réelle de leurs malheurs bienvenus ?????? 

    Il n’est pas quèstion de généraliser ,mais ne faut’il pas méditer ce sujet inquiétant ?

    Je me demandes si cela ne peut pas s’apeler de la complicité avec les" institutions ",ou avec l’ordre bien établi par "l’élite " bourgeoise (???)

    Pourquoi, donc les gens s’acrochent’ils a une institution qui les grugent sournoisement ?¨

    C’est pour protéger la paix civile,ou pour encourager la pacivité des cotisants les plus naifs ?

    Ne dit on pas que telle  "thérapie,n’est pas remboursé par la sécu ",donc elle ne s’encombre surement  pas de la morale ……………………..etc……………………………?

    13 septembre 2008 à 17 h 55 min
  • grepon le texan Répondre

    Pour l’instant, le gouvernment federale des EUA n’a pas encore nationalise la medecine, donc ca va bien mieux dans la plupart des etats et villes americaines.   La fuite des medecins canadiens et d’autres pays en dit long sur le sujet.   Saint Tex fait un gros erreur quand il dit que "ils savaient avant qu’il ont choisi de devenir medecins" sans dire que cela a un impacte important sur la qualite des  gens qui entre dans la medecine (ou dans d’autre pays ou le nombre de place n’est pas determine par des bureaucrates, ca a un effet aussi sur la quantite de gens qui entre dans la medicine).   Vous souffrez de ca deja en France, et partout aillieurs ou les medecins ET leur clients sont emmerde et regule par une grosse connerie de l’etat comme "la secu" ou le "NHS".   

    Paradoxalement, pour avoir une chance de vous en sortir vous devriez prier que le dernier marche de la sante pas encore nationalise par l’etat reste relativement libre.   D’abord les avances dans la domaine viennent du possibilite d’un retour sur investissment, et et aux Etats-Unis pour l’instant ce n’est pas encore illegale.   Mais, ce n’est pas que ca.  Pour vous en sortir de la secu, il faut un contre-exemple aillieurs qui marche tellement mieux que par action democratique, vous pouvez un jour re-liberaliser votre systeme.   

    Donc, paradoxalement, pour sauver la medecine en France, il vaudrait mieux publier un maximum d’articles en anglais, aux etats-unis, expliquant ce qu’il ne faut pas faire la-bas, en utlilisant l’exemple francais.   Il y a trop de gens aux etats unis qui sont par ignorance ou par une mentalite sentimentale ou fantasiste, sensibles aux arguments socialistes.   Voyons le theme recurrent des Democrates dans les presidentiels.   Si ils gagnent, et si ils gagnent assez de sieges au congres pour nationaliser la medicine aux Etats Unis, ca sera catastrophique pour la medecine partout sur la planete.  

    13 septembre 2008 à 17 h 47 min
  • Anonyme Répondre


    J : "
    Mais bien souvent, on ne guérit pas, comme le cancer par exemple : on stoppe son évolution, mais le mal est toujours là, même si il est "endormi"."
    –   N
    égatif. Ceci n’est pas forcément vrai, et il y a des guérisons 100%, par la chirurgie par exemple. Apparemment, vos connaissances sont aussi… limitées.

    J : "
    De là à généraliser… Prudence"
    –   Then, don’t.

    J : " Quand je vois les gens sortir de la pharmacie avec des sacs à provisions remplis de médicaments, je comprends mieux le visage radieux du pharmacien…"
    –    Sur ce point, oui, vous avez absolument raison, et le Francais, heureux de vivre, comme chacun sait, est le premier consommateur mondial d’anti-depresseurs et autres anxiolitiques. Vous pouvez remercier les gvts successifs d’avoir apport
    é le bonheur aux Francais. A coté de ca, les bénéfices engrangé par les Labos grace a nos déprimés sociaux permettent d’autres recherches qui sauveront ou prolongeront peut-etre un jour votre vie ou celle de votre femme. Ca va comme ca? 

    J : "
    Quant aux "erreurs médicales (..) ""
    –      I see. Vous ne faites pas d’erreurs vous? Ou bien, les etres humains ne sont pas suppos
    és faire d’erreurs, c’est ca? Il ne vous fatigue pas un peu, non, votre "monde parfait"?

    J : " Ne comptez pas sur moi pour me lever la nuit pour plaindre les médecins !"
    –     Bien vu, bon exemple : c’est exactement ce qu’a fait un ami m
    édecin pendant des années pour soigner des gens, il se levait la nuit.
    Pas bien malin, sans doute, le toubib, et incontestablement limit
    é intellectuellement.

    Best,

    Mancney

    13 septembre 2008 à 17 h 08 min
  • Anonyme Répondre

    DANIEL :  "et celui de SAINT TEX qui ouvre sur la prise en main individuelle de sa santé et sur la prévention qui découle naturellement de cette conscience assumée. C’est aussi parceque les malades envisageront de se passer des mèdecins que ceux ci  retrouveront le sens de leur métier, un des plus beaux qui soient.  "

     

    Bien vu Daniel.  En effet, la médecine est un bel art indispensable, mais trop de médecins indélicats l’on pervertit quand une petite minorité de médecins compétents tentent encore de lui rendre sa noblesse.  Et j’encourage et salue ces derniers. 

    Mais il semble que BOF ne se compte pas parmi eux pour s’offusquer ainsi et prendre la mouche sans voir le discernement.  Il confirme ce que mon propos soulève. Quant aux "fonctionnaires de la SECU", j’ai dit ça comme j’aurais pu dire "des douanes."  BOF n’a vu que la forme, pas le fond de l’idée, ce qui prouve la recherche du petit détail pour pouvoir critiquer à tout prix.  Mais hélas de telles réactions creusent le fossé entre les citoyens et leurs médecins…

    Je le répète pour ceux qui n’auraient pas compris. Tout n’est pas blanc ou noir.  Les bons médecins efficaces (minorité) sont indispensables, mais il y a un sacré tri à faire chez les autres (majorité) et une sacré remise en question.  Il y a des ripoux partout, mais à propos de la santé, c’est grave et inacceptable.  Mais si on critique les médecins, on est automatiquement anti-médecin : quelle réaction primaire et condescendante !!   Et non, Mr BOF, les choses sont plus subtiles que ça.  L’intelligence, c’est le discernement.

    La médecine ne doit pas servir un désir de pouvoir, mais une humble volonté de soigner autrui avec un souci sincère de compétence, point barre. On ne respecte pas un médecin simplement parce qu’il est médecin, mais parce qu’il est compétent et honnête ; tout comme on respecte un plombier ou un mécanicien ou autre pour la même raison.  Et on ne fait pas médecine pour avoir une notoritété automatique ; c’est la notoritété qui vous choisit selon vos véritables compétences démontrées.  Seuls les patients sont juges.

    007 : "Les médecins sont co-responsables de la situation. Co-responsables voulant dire qu’il y a une co-responsabilité "en face" (sécu/gouvernemnt). Pour résumer, si les médecins ne sont pas contents de leur sort, ils peuvent fort bien ne pas contracter avec la sécu et donc se déconventionner. Pourquoi ne le font-ils pas ? Essentiellement du fait du non remboursement de leurs prestations que celà induirait, la sécu étant en situation de monopole: de même que les patients n’ont pas le choix de leurs assureurs, les médecins n’ont pas celui de leurs interlocuteurs. Supprimer ce monopole rendrait la liberté aux premiers comme aux seconds. "

    Certes, 007, mais une suppression des remboursements implique qu’avec un tel nombre de médecins concentrés dans certains secteurs géographiques, beaucoup seraient sur la paille, c’est à dire tous les nuls.  Seuls survivraient ceux vraiment compétents car la sélection se ferait alors par la qualité des soins et du diagnostic.  Les médecins seraient ainsi sur le même pied que certains praticiens non-médecins et non remboursés qui survivent simplement parce qu’ils sont "bons", comme disent les gens.  C’est ça la sélection naturelle : la compétence et l’efficacité.  Et nul n’a le monopole de celà.

    13 septembre 2008 à 16 h 34 min
  • JeanRiz Répondre

    Un peu marre des médecins qui font 60 heures par semaine, qui ont des gardes, qui n’ont pas de vacances et n’ont pas de vie privée et … qui roulent à vélo,sous la flotte, la sacoche sur le dos, avec le stéthoscope qui dépasse…
    Allez un peu vous promener dans les zones industrielles le dimanche : vous verrez assez souvent de petites entreprises, la grille fermée, avec une seule – souvent belle, voiture… En effet, beaucoup de chefs de PME PMI travaillent le dimanche – et aussi les autres jours, pendant que leur prolétarat exploité glande le dimanche et ne sait pas quoi faire de son RTT, les journées étant vides après le tiercé et le loto…  Enfin, au moins, eux, ils ont le temps de regarder la télé, ils ont le temps d’aller chez le médecin, surtout s’ils ont besoin d’un arrêt maladie pour repeindre la cuisine…
    C’est vrai, les employés de la sécu ne sont pas des fonctionnaires. Les employés de la SNCF non plus, pas plus que ceux d’EDF ou de la RATP, pas plus que les militants patentés de certaines assocaiations inutiles – quand ce n’est pas criminelles, qui sont copieusement arrosées par les fonds publics ! Bien entendu, les enseignants du secteur privé sous contrat ne sont pas non plus des fonctionnaires, pas plus que les employés des collectivités locales !
    Bref, et finalement, il n’y a que très peu de fonctionnaires en France….
    Mais beaucoup de gens rémunérés par l’état….
    Au fond, tout n’est qu’une question d’écriture, tout comme le salaire net et le salaire brut.
    Les médecins ne sont pas fonctionnaires, mais ils sont payés par une caisse, qui, incapable d’assurer son autonomie et sa gestion intelligente, n’a de cesse que de recourir à l’argent public pour continuer d’exister et de dillapider des sommes folles…
    Au passage, notez aussi qu’un médecin n’a pas obligation de résultat, contrairement à un autre prestataire de service. Il peut être sanctionné pour faute, certes, mais pas pour manque de résultat, ce qui limite considérablement son risque.

    13 septembre 2008 à 14 h 01 min
  • Anonyme Répondre

    La santé, comme les assurances chomage, sont dispensées par l’état,il me semble?

    Donc celui ci ne peut etre neutre quand au choix citoyen ,et peut etre moins soucieux des  intérets tres privés DU citoyen ?

    Problième de libèrté, face a la légitime défence des uns et des autres ?

    Il me semble difficile de concilier les intérets de la pèrsonne qui souffre des contraintes de la "société ",avec les intérets de cete meme "société "d’exploitation qui empiète sur la santé de ses membres  ……………………………………………………? 

    En quelque sorte, c’est un carcan évident pour les libèrtés de choix  ,donc,c’est peut etre pour cette raison que l’état veut rèster le maitre du jeu ,il me semble?

    Aux USA ,l’éthique,n’est peut etre pas la meme,puisque le Client paye une prèstation de sa poche et attend en retour une aide pèrsonnalisée, et non pas dans la morale des finance de l’état, encore que ce ne soit pas aussi simple que ça ?

    L’actionaire d’un sèrvice aprés vente, ne peut etre impartial surement …………………………………..?

    Ce qui revient a choisir entre la sèrvitude aveugle et le chacun pour soit qui ne connait pèrsonne ?

    Je crois que ceux qui réusisent,le mieux ,sont ceux qui se passent de la mèdecine  :-(

    13 septembre 2008 à 9 h 57 min
  • Daniel Répondre

    Florin:   

    "Un bon toubib se fait au bas mot mille euros net par jour"…    Net ou brut?    Sur votre feuille de paie, net,  c’est bien la dernière ligne: salaire net.

    Serait-ce le chiffre d’affaire de l’entreprise qui constitue le salaire net de chacun de ses employés? Les radins et les chialeurs sont-ils bien là où vous les situez?

    Inutile de noircir le tableau, il l’est déjà!   mais pour des raisons profondes que la majorité des citoyens Jaurès voient d’un bon oeil.  Et quand les mensonges se retournent contre eux, ils feignent de découvrir le désordre chez d’autres.

    007  en donne un des aspects essentiels.

     

     

    13 septembre 2008 à 8 h 02 min
  • Jean-Pierre Répondre

    Bof, les employés de la sécu ne seraient pas des fonctionnaires, ce ne seraient que des ponctionnaires.

    13 septembre 2008 à 0 h 29 min
  • 007/** Répondre

    Les médecins sont co-responsables de la situation. Co-responsables voulant dire qu’il y a une co-responsabilité "en face" (sécu/gouvernemnt). Pour résumer, si les médecins ne sont pas contents de leur sort, ils peuvent fort bien ne pas contracter avec la sécu et donc se déconventionner. Pourquoi ne le font-ils pas ? Essentiellement du fait du non remboursement de leurs prestations que celà induirait, la sécu étant en situation de monopole: de même que les patients n’ont pas le choix de leurs assureurs, les médecins n’ont pas celui de leurs interlocuteurs. Supprimer ce monopole rendrait la liberté aux premiers comme aux seconds.

    12 septembre 2008 à 17 h 45 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    un grand coup de chapeau à bof pour sa contribution entre gentils patients et méchants médecins.

    12 septembre 2008 à 11 h 43 min
  • UN chouka Répondre

    Au dela de ces" problèmes" de fric ou de statuts de la mèdecine, n’y aurait ‘il pas aussi ce qui  pourrait s’apeler simplement une "sorte de complicité"  avec les" institutions" et la "morale èsclavagiste imposée par les sèctes  et les dictatures " , lorsqu’on sait que nombre de pathologies sont dirèctement issues de la violation (pèrvèrtion )de l’ordre naturel des relations  de  l’homme  dans la société, et dans la nature ? 

    Ce pourrait bien etre un sujet capital qui pourrait peut etre entaché de culpabilité ?

    Il m’a toujours semblé pèrcevoir dans cette corporation en particulier ,une sorte de réticence (silence complice )au sujet de ces pèrvèrtions "humaines " génératrices de troubles diffus  ,voir gravicimes , lorsqu’ils ne sont pas mortifères ?

    Ce n’est bien sur que l’avis d’un ignard non impliqué .

    12 septembre 2008 à 10 h 13 min
  • bof Répondre

    merci à SAINTEX pour cette réponse très constructive antimédecins.
    Les médecins, dont je suis, sont tous des salauds qui profitent méchamment de l’argent des cotisations sociales de nos chers citoyens.
    A noter pour la culture générale que les employés de la Sécu ne sont pas des fonctionnaires.

    signé un médecin aux 60 heures hors gardes.

    11 septembre 2008 à 21 h 56 min
  • Daniel Répondre

    En fait, Bernard Trémeau fait le constat d’échec d’un système qui a pris en otage la santé des assurés…  car s’ils n’étaient pas assurés, ils seraient beaucoup moins exploitables car beaucoup plus vigilants.

      La question est de savoir si l’échec est regrettable pour l’intérêt général,   ou souhaitable pour une nécessaire prise de conscience. Ou un simple retour à la conscience… 

    Mais on peut faire confiance au sens du fric des puissants labos au service de la chimie,  y compris dans le domaine agricole et qui sont ainsi  à l’origine de nombreuses maladies ainsi provoquées:   ils sauront agiter la peur auprés des politiques  et tenteront de  faire juter encore toute nouvelle situation. Mais la donne est en train de changer.  

     

    Il y a un monde entre l’angle de vue corporatiste et  morbide de la maladie victorieuse qui met en difficulté le "meilleur système au monde" selon les "intéressés",    pour  B.Trémeau,   

    et celui de SAINT TEX qui ouvre sur la prise en main individuelle de sa santé et sur la prévention qui découle naturellement de cette conscience assumée. C’est aussi parceque les malades envisageront de se passer des mèdecins que ceux ci  retrouveront le sens de leur métier, un des plus beaux qui soient.  

        

    11 septembre 2008 à 21 h 44 min
  • UN chouka Répondre

    Ben, il me semble qu’aujourd’hui, meme a mon petit niveau , le choix doit se faire entre un boulot qui plait ,et un boulot qui paye ,ce qui n’ a peut etre aucun rapport avec cette note ?

    Je me demandes, si pour les plus brillants , qui veulent vraiment réusir maintenant ;  la "filière criminelle " n’est pas a envisager sèrieusement  dés le départ ?

    La stabilité des institutions un peut partout dans le monde , ne semble pas inciter a la loyauté, je crois ?

    Toutefois, ce choix , doit vraisemblablement etre fait en cours de carière  pour le gens  avides de richesses;  cela dans les pays les plus "libéreaux "?

    Passer dirèctement au bon sujet avec réalisme , sans louvoyer ,dans ce contexte cahotique qui caractérise notre époque de déconstruction ,est peut etre s’ assurer durablement un  franc succés il me semble ?

    Nous voyons que cette dérive vat bon train dans cèrtains états moins encadrés,ou drogues,sexe, etc….deviènnent la solution ?

    C’est peut etre un constat dûr, mais le  voyons nous ?

    Aux USA, mes lèctures m’ont aprises que ceux qui voulaient une carière brillante, il a quelques décénies,se sont engoufrés dans "la chicane "(le droit ),ou la finance(???) en négigeant la science ,resultat, les avocats en bavent parfois pas mal, et la science est désèrtée peut etre durablement  ? 

    D’ou les dérives bizard que nous pouvons lire de la main meme des gens qui exèrcent  ces métiers de "justice "? :-) 

    11 septembre 2008 à 16 h 34 min
  • Florin Répondre

    M. Trémeau ne va pas souvent chez le toubib … tant mieux pour lui …

    Moi non plus. Cependant, laissez-moi vous parler de ma dernière visite (chez l’ophtalmo / pour de nouvelles lunettes) :

    Un mois d’attente. Cinq minutes de consultation, montre en main. 50 euros d’honoraires (10 euros la minute). 16 euros de remboursement par la Sécu.

    Tout est là. Manque de spécialistes. Honoraires démentiels à l’américaine (enfin, presque). Une SECU qui rembourse des clopinettes. ET LES 5 min, C’ETAIT SUFFISANT pour mes besoins ! Donc, je n’ai rien à redire.

    Un bon toubib se fait  – au bas mot –  mille euros NET par JOUR. Malgré les impôts, charges, taxes, salaire de sa secrétaire …. Excusez-moi, je n’arrive pas à le plaindre, le pauvre.

    Tout comme je n’arrive pas à plaindre les patrons qui devront mettre 20 euros par mois en ‘indemnité-transport pour leurs salariés …

    Marre de radins et de chialeurs.  

    11 septembre 2008 à 15 h 48 min
  • J Répondre

    Post pertinent de Saint-Ex, que je m’apprêtais à faire, mais qui a été fait beaucoup mieux que je ne l’aurais fait !
    Je n’ai aucune sympathie pour les médecins. Je ne peux leur pardonner leur clanisme, je ne peux leur pardonner leur limitation intellectuelle (due au clan, justement) : hors de la médecine allopathique, point de salut, sinon, c’est monstrueux, mensonger, barbare, criminogène, et, cerise sur le gâteau, illégal !
    La médecine actuelle n’a pas vocation à guérir elle retarde plus ou moins le moment de mourir. Normalement, on guérit tout seul, sans contester que parfois, une "aide" peut être nécessaire. Mais bien souvent, on ne guérit pas, comme le cancer par exemple : on stoppe son évolution, mais le mal est toujours là, même si il est "endormi". (Mais je ne suis pas médecin, je me contente de constater ce que je vois autour de moi, avec des gens que je connais. De là à généraliser… Prudence)
    En son temps, il y avait eu un "professeur célèbre" qui avait décrété :
    "Il y a deux sortes de maladies : celles qui se guérissent avec l’aspirine, et les autres….
    Les secondes sont généralement mortelles…"
    Au-delà de la boutade, le message était clair ! Et toujours d’actualité ! Il se trouve maintenant que les malades de la seconde catégorie sont "maintenus" cliniquement vivants un peu plus longtemps.
    Quand je vois les gens sortir de la pharmacie avec des sacs à provisions remplis de médicaments, je comprends mieux le visage radieux du pharmacien…
    Quant aux "erreurs médicales", soit qu’elles résultent de l’incompétence des praticiens, soit qu’elles découlent des effets secondaires des médicaments, mais personne ne les conteste. Si un médicament a un effet bénéfique dans certains cas, il détériore obligatoirement par ailleurs.

    Ne comptez pas sur moi pour me lever la nuit pour plaindre les médecins !

    11 septembre 2008 à 8 h 49 min
  • cesanelli Répondre

    ……ou a médecine traditionnelle chinoise……

    10 septembre 2008 à 14 h 48 min
  • Anonyme Répondre

    "– Une pression financière pour commencer. " 

    Peut-être mais beaucoup de médecins ont bien profité des années d’or où la Sécu payait les factures sans regarder…  Et beaucoup étaient "alourdies". Mais vu le train de vie de nombre d’entre eux, il n’y a pas vraiment de quoi pleurer.  Celà dit, il n’y a encore pas de médecin au RMI…

    "– Une contrainte importante du fait du métier. "   

    C’était leur choix de métier.  S’il voulaient se la couler douce, il fallait faire fonctionnaire de la Poste, ou de la Sécu, ou autre.

    "– Une contrainte administrative très lourde."  

    Cette contrainte est la même pour toutes les professions libérales et les entreprises aussi…hélas.  C’est la maladie Française idem pour tous.

    "Cette hyperspécialisation transforme l’acte médical en un simple acte technique. Elle détruit la relation humaine liant le médecin avec son malade. Ce qui est grave." 

    Le lien est déjà bien endommagé par le fait que pour avoir un bon train de vie, le médecin doit voir un patient toutes les 15 minutes dans une journée déjà bien remplie, ce qui ne peut permettre de faire de la vraie médecine attentive et efficace, d’où la dégradation du-dit lien et de la qualité des soins.  N’allons pas chercher midi à 14h derrière la pendule.

    "– Il ne faut pas oublier le poids énorme que fait peser maintenant l’appareil judiciaire sur la médecine. "  

    Normal, dans beaucoup de pays, les médecins sont aussi sous la pression judiciaire du procès et ne pleurent pas pour autant.  Ils font avec sans se plaindre. Or il s’avère d’après de nombreuses études effectuées par des médecins eux-mêmes et des scientifiques, que les fautes médicale sont nombreuses, surtout par négligence.  Il faut savoir assumer.  Il y a aussi le fait que certaines pathologies déroutent les médecins qui appliquent ce qu’ils ont appris à la fac mais ça ne marche pas.  Le vivant devient de + en + déroutant.  Par ailleurs, dans plusieurs pays modernes, les médecins doivent passer une licence d’exercice et donner des preuves de mises à niveau régulière dans l’année pour le renouvellement de la licence d’exercice.  En France, seul le diplôme de docteur en médecine permet l’exercice à vie.

    "– Pour finir, tout un courant de pensée écologiste affirme sans aucun état d’âme que la médecine tue bien plus qu’elle ne guérit." 

    Ce n’est pas un courant écologique mais le résultat d’études effectuées dans les règles sur de grandes échelles par des médecins et scientifiques qui donnent des chiffres affolants, certes, mais ad minima.  En effet, ils expliquent qu’il est toujours difficile pour un médecin d’avouer ses fautes ou ses erreurs, ce qui est humain, d’où les chiffres ad-minima.  C’est comme ça.  Mais en fait, ce serait plutôt que la médecine tue autant de gens qu’elle en sauve, et non pas plus qu’elle n’en guérit. Il ne faut pas non plus déformer.  Celà dit, les fait donnent raison à ses études (sang contaminé, hormones de croissance, maladies iatrogènes, vaccins, irradiations, etc.) ; et c’est déjà copieux, non ?

    "Il nous restera heureusement les plantes et les guérisseurs sur Internet !" 

    L’usage des plantes relèvent de la médecine séculaire et on y revient plein pot car la chimie très complexe de la nature n’est pas complètement copiable.  Et comme on ne peut breveter des productions de la nature, les pâles copies chimiques ne servent qu’à faire du fric (car brevetables).  Mais rien ne peut remplacer les plantes, de l’aveu de scientifiques compétents.  De fait, la recherche botanique bat son plein comme jamais.  C’est même le nouvel espoir pour les antibiotiques, les médicaments anti-cancéreux, etc., que ça plaise ou non.

    Ce qui doit changer en médecine, c’est la mentalité d’abord, puis le professionnalisme dans lequel on devra injecter énormément de conscience professionnelle.  Les médecins humbles, compétents, honnêtes, prenant leur métier comme sacerdoce, ne se plaignent pas et sont heureux. Ils sont très appréciés et respectés de leurs patients, et vivent bien ; mais ils se font rares.  On est pas un notable respect parce qu’on est médecin ; on est un notable respecté parce qu’on est un bon médecin, compétent, efficace et humain.

    10 septembre 2008 à 10 h 51 min

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