Skopje contre la Grèce et contre l’Europe
Jean-François Beau Diplômé de Sciences Po
Les 27 et 28 avril, lors du sommet de l’OTAN à Sofia, la Grèce a posé son veto à l’entrée de la Macédoine. Retour sur ce dossier avec un bon connaisseur de la région, Jean-François Beau …
Le Problème de Skopje
L4V : Le sommet de l’OTAN à Sofia a vu la Grèce opposer son véto à l’entrée de Skopje dans l’alliance, pourquoi ?
Le refus des Grecs, soutenus pour une fois par une partie des pays européens s’appuie sur la question non résolue du nom de cette ancienne république yougoslave. Les Grecs sont excédés par les exigences et l’intransigeance de Skopje. En effet, l’ancienne république yougoslave de macédoine, peuplée à 60% de slaves dits macédoniens, de 30% d’albanais et de minorités dont la plus significative est turque, s’est lancé dans une fuite en avant pour se donner une identité et éviter d’être absorbée par ses voisins. Cette jeune république qui a connu un début de guerre civile du fait de l’accroissement rapide de sa minorité albanaise en 2001, se revendique comme Macédoine. Après l’incident du drapeau pour lequel elle reprenait le symbole de la dynastie des Argéades (l’étoile à 16 branches de Vergina), réglé en 1995 par une concession en changeant le nombre de branches de l’étoile, demeure le problème du nom de l’aéroport de Skopje : Alexandre le Grand, et bien sûr celui du pays, autoproclamé Macédoine.
Les intérêts historiques de la Grèce sont évidemment lésés. D’une part, la population actuelle de l’ancienne république yougoslave de Macédoine n’a rien à voir avec le passé antique puisqu’il s’agit de populations slaves ayant émigrés dans ces régions plus de huit siècles après l’époque d’Alexandre. Imagine-t-on George Bush se réclamer de Géronimo ? De plus, de l’ancien territoire de la Macédoine historique, 50% appartient aujourd’hui à la Grèce, 40% à Skopje et 10% à la Bulgarie. Le moindre des droits de la Grèce est donc d’en conserver l’appellation pour elle. Dans sa modération, non seulement ce pays fondateur de la culture européenne ne réclame pas les territoires qui lui ont été arrachés pour recomposer la vraie Macédoine dont il est l’héritier légitime, mais il accepte que Skopje prenne un nom composé comprenant Macédoine. Au lieu de saluer cette modération, Skopje lance des manifestants défigurant le drapeau grec en remplaçant la croix orthodoxe par la croix gammée. Devant une telle agressivité, la Grèce a opposé son veto à l’entrée de Skopje dans l’OTAN lors du sommet de Sofia en mars, dans l’attente du règlement de la question du nom.
Les 4V : quelle est l’attitude des Etats-Unis dans ce débat ?
Malheureusement pour la Grèce et pour l’Europe, les Etats-Unis poursuivent la politique balkanique qu’ils mènent depuis le début des années 90, à savoir multiplier le nombre d’états non-viables, avec des rivalités de voisinage et des haines exacerbées. Tous sont appelés à devenir membre de l’OTAN, dépendant de la communauté internationale pour leur survie et de l’arbitrage des Etats-Unis pour leur relations de voisinage, voire de la présence permanente de contingents de l’OTAN sur leur territoire pour maintenir l’ordre public. Aujourd’hui, dans la mesure où les Etats-Unis ne changent pas de politique et où le résultat est partout le même, de la Bosnie à Skopje, il paraît évident qu’il s’agit d’une stratégie délibérée…
Dans le cas de Skopje, la première victime européenne est finalement la Grèce. Les Etats-Unis démontrent à ce pays leur capacité de nuisance. Ce, au moment où la Russie de Poutine, s’appuyant sur l’identité orthodoxe, se sert de la Grèce et de la Bulgarie comme relais de sa puissance et ouverture vers la Méditerranée. En effet, un ensemble de gazoduc et d’oléoducs, d’infrastructures portuaires et de convoyages maritime vient de faire l’objet d’accords entre les trois pays pour délivrer le pétrole et le gaz russe de la mer Noire à la Méditerranée et ainsi assurer les exportations stratégiques russes dans le bassin méditerranéen. Cette nouvelle donne permettait en théorie à la Grèce de s’appuyer sur un second allié dans ses conflits territoriaux dans l’Egée avec la Turquie. On se souvient du peu d’utilité de l’OTAN quand la Turquie envahit le nord de Chypre et massacra les populations grecques. Avec Skopje, les Etats-Unis témoignent qu’à défaut de vouloir soutenir leur allié grec, ils peuvent l’embarrasser. Le silence assourdissant de l’Union européenne et des grands pays européens sur la question témoigne du soutien que peut attendre la Grèce, pourtant première flotte commerciale du monde et tête de pont de l’union européenne en Méditerranée orientale.
Les 4V : Les Etats-Unis n’ont-ils pas raison de chercher à contenir un retour de la Russie sur la scène européenne ?
Certes, mais la seule solution qui ne ferait pas de l’Europe un otage pour 40 ans de plus serait de renforcer la solidité des états européens. Or, la stratégie américaine ne conduit qu’à leur affaiblissement. La question du nom de Skopje constitue un nouveau précédent particulièrement grave pour l’unité des pays européens. La raison de la cessession de cette province peuplée majoritairement de slaves orthodoxes est compréhensible dans le contexte du régime national-bolchévique de Milosevic. Elle l’est moins sur le long terme. Au fond, il faut choisir entre l’identité slavo-orthodoxe, qui est celle de la majorité de la population, la frange albanaise sur une petite partie du territoire ou l’identité macédonienne, c’est-à-dire grecque, qui concerne le territoire, mais pas vraiment la population. Evidemment, cette cohérence n’a pas été revendiquée. On quitte le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes pour inventer le droit des peuples à se fantasmer eux-mêmes. Revendiquer Alexandre le Grand sans parler grec ? Peut-on être plus schizophrène ?
Donner raison à Skopje dans sa revendication du nom de Macédoine, c’est plus que permettre au département des Pyrénées atlantiques de s’appeler Navarre, c’est plutôt autoriser la communauté Tamoul de la banlieue de Londres à s’appeler Normandie. Puis de la même façon que les manifestants dans les rues de Skopje revendiquent l’extension de leur territoire jusqu’à Thessalonique pour en faire leur capitale, entendre ces mêmes Tamouls de Londres dits Normands réclamer Rouen et voir leur demandes prises en compte et arbitrées par le numéro deux du Département d’Etat.
Les 4V : quelles solutions alors pour les pays européens ?
Les pays européens doivent réaffirmer clairement leur intérêt national, leur identité historique. Ce n’est pas parce que la France et l’Allemagne ont décidé de ne plus contester leur part réciproque d’héritage de l’empire de Charlemagne que nous ne devons plus parler de notre histoire. Au niveau européen, le courage, le réalisme et le refus de l’aventure serait de créer notre doctrine Monroe adaptée à notre territoire : dire clairement que toute intervention d’une puissance non européenne sur le continent est malvenue. Les Européens doivent prendre conscience qu’ils doivent assumer à nouveau eux-mêmes leur défense s’ils ne veulent pas être les perdants du XXIe siècle.
Comments (9)
La politique nationaliste de la Grèce n’a pas changé depuis 1830, même sous les Ottomans les phanariotes faisaient tout pour opprimer les et assimiler les Bulgares,Serbes,Arméniens, Aroumains,Valaques, Albanais…bref, tous les autres populations non-musulmanes.
Le système éducatif grec inculque encore aux jeunes de nos jours qu’ils sont les descendants directs des Byzantins, donc des romaois.Pour eux les Thraces, Illyriens, Daces,Scytes … Macédoniens furent byzantins, donc Grecs= Hellènes, peu imoprtent les époques.
C’est l’image de la Grèce d’aujourd’hui: un pays déchiré par un vif nationaliste, voire chauvinisme où les minorités furent persécutées, soumises à des massacres et le sont toujours.
BRAVO! C’est un article excellent, qui met les choses dans leurs véritables dimensions! Ce sont les Etats-Unis qui présentent l’affaire du nom macédonien comme une affaire entre la Grèce et l’Ex- République de la Yugoslavie. C’est une affaire internationale, qui concerne tous, en créan un précédent encore en Europe contre son union. DIVISER POUR REGNER!
Victoire convaincante de l’option politique pro-européenne en Serbie.
Sonja Biserko, Présidente du Comité Helsinki pour les Droits de l’homme en Serbie, 12 mai 2008
Même si la Serbie n’a pas trouvé de consensus politique sur son avenir, ses citoyens semblent avoir montré plus de maturité que ses élites, et c’est la nouveauté de ces élections. Le nationalisme reste puissant mais les problèmes de l’existence redeviennent plus actuels que les questions « patriotiques » comme le Kosovo. Espérons que Boris Tadić saisira l’occasion, au lieu de faire des compromis qui détruiraient l’élan donné par ces élections.
Le résultat essentiel des élections anticipées du 11 mai 2008 en Serbie aux niveaux parlementaire, municipal et régional, est une victoire inattendue et nette de la Coalition pour la Serbie Européenne du Président Boris Tadić. Son Parti Démocrate a gagné 103 sièges, le Parti Radical Serbe [de Nikolić et Šešelj] en a obtenu 77, la coalition du Parti Démocratique de Serbie [de Koštunica] et de la Nouvelle Serbie de [Velimir Ilić] a obtenu 30 sièges, la coalition du Parti Socialiste de Serbie et de l’Association des Retraités de Serbie en a obtenu 20, le Parti Libéral Démocrate [de Čedomir Jovanović] 13, la coalition des partis hongrois [de Voïvodine] quatre sièges, les Bosniaques [du Sandjak] 2 sièges, et les Albanais de la vallée de Preševo un siège.
Trois facteurs clés ont contribué à un tel résultat électoral : la signature de l’Accord de Stabilisation et d’Association avec l’Union Européenne, la décision de FIAT de signer un accord préliminaire de coopération avec Zastava à Kragujevac, et peut-être de manière plus décisive, l’état d’esprit général de l’électorat qui est devenu brusquement très – rationnel.
Le résultat mentionné plus haut est en fait un grand triomphe pour le Parti Démocrate qui, pour la première fois depuis sa création, devient le parti le plus fort au Parlement, principalement grâce à son évolution récente vers une position pro-européenne.
En fait, au cours de sa coalition avec le Parti Démocrate de Serbie, le Parti Démocrate a failli perdre son identité, que Zoran Đinđic avait forgée. Les élections présidentielles, organisées au début de l’année 2008, ont montré que Boris Tadić n’avait gagné que grâce à son virage vers l’option pro-européenne, ayant pris ses distances vis-à-vis du camp populiste. Ce changement-là a pris le maximum de sens après la signature de l’Accord de Stabilisation et d’Association (ASA). Il faut souligner qu’il y a un mois seulement, Boris Tadić rejetait la possibilité de sa signature, considérant une telle initiative comme une ingérence dans les affaires intérieures de la Serbie. Qu’il ait changé d’avis à la dernière minute n’en était pas moins un grand pas en avant, en même temps qu’un revirement, vu l’ensemble du contexte politique et de l’état d’esprit en Serbie.
L’ASA a galvanisé le soutien existant pour l’option pro-européenne. La crainte des citoyens d’une victoire du Parti Radical, et de la fermeture des perspectives économiques pour la Serbie ont aussi joué un rôle important dans le résultat des élections générales d’hier. C’est qu’un grand nombre d’experts économiques prédisaient un retour à la Serbie des années 90, c’est-à-dire à l’inflation et à la dilapidation des réserves de change et des économies des citoyens pour parer aux besoins sociaux, comme l’annonçait la campagne des Radicaux.
Les premières déclarations post-électorales de Boris Tadić signalent sa résolution de continuer sur la voie pro-européenne. En même temps, cependant, Tadić n’a pas renoncé à ses cinq principes, sur quoi reposait la politique du gouvernement précédent : l’un de ces principes est que le Kosovo serait partie intégrante de la Serbie ; et ce principe sera le plus problématique dans les relations entre le Parti Démocrate et l’Union Européenne. Tadić veut se servir de ce principe, que soutient l’Académie Serbe des Sciences et des Arts[1], pour insister sur la partition du Kosovo suivant un rapport de 12 à 88 %. Parallèlement, on peut s’attendre à des tensions à cause de la position problématique du Parti Démocrate sur la Republika Srpska. En effet, dans le dernière semaine de sa campagne Boris Tadić a visité la Republika Srpska dans un effort pour faire passer auprès des citoyens le message comme quoi celle-ci était toujours importante pour la Serbie. Quant à Milorad Dodik, il a ouvertement soutenu Tadić et le Parti Démocrate lors de la dernière élection.[2]
Le Parti Radical Serbe, sous la direction de Tomislav Nikolić, a atteint son maximum, mais il n’a pas gagné les élections cette fois-là non plus, ce qui a manifestement accru la frustration du parti et de son chef. De sorte que sa menace, juste après l’annonce des résultats électoraux, de former un gouvernement avec le Parti Démocrate de Serbie et la Parti Socialiste de Serbie, n’a pas été une surprise. Nikolić a donc vivement répliqué à la déclaration post-électorale de Boris Tadić comme quoi
«Je ne permettrai pas la formation d’une coalition sans le Parti Démocrate, car cela représenterait une régression vers les années 90.“
Alors que le Parti Rdaical Serbe appelait à un „Etat social“, et à s’en remettre au soutien de la Russie, il n’a pas réussi à convaincre les citoyens de Serbie de sa capacité à tenir ces promesses
Le Parti Démocrate de Serbie a eu des malheurs. La coalition du PDS et de la Nouvelle Démocratie a remporté 11.3% of votes (pour 30 sièges), ce qui indique une baisse continue de ses indices de popularité. La campagne de Vojislav Koštunica a largement manifesté son fanatisme et sa position virulente contre l’Europe. Sa campagne se basait exclusivement sur le slogan «le Kosovo c’est la Serbie». Il a tenté d’utiliser la question du Kosovo pour mobiliser les sentiments nationaux en vue de renflouer son avenir politique incertain. Cependant, il est apparu que le Kosovo n’était pas réellement ce „ciment“-là, en particulier lorsqu’on offrait d’autres options aux citoyens, en particulier celle de l’Union Européenne.
Alors que les plus grands médias étaient sous le contrôle du Parti Démocrate de Serbie (la Radio Télévision de Serbie, le journal Politika, la presse populaire, etc.) il est apparu que l’orchestration de cette campagne anti-européenne n’était pas suffisante pour assurer le succès de Koštunica. Et cet échec s’est produit alors qu’il avait le soutien de l’ensemble du camp conservateur, notamment une partie de l’Académie Serbe des Sciences et des Arts, l’Eglise Orthodoxe Serbe et de nombreux magnats (pour assurer leurs positions, ceux-ci ont soutenu financièrement l’ensemble des options politiques !), en somme, tous ceux qui partagent encore le projet de la Grande Serbie. Une bonne partie de l’élite universitaire a soutenu le concept, inventé par Koštunica, d’une «Serbie neutre s’appuyant sur la Russie.». L’accord sur l’énergie avec la Russie avait été conçu pour contrer l’ASA de l’Union Européenne mais, comme on l’a vu, ce n’était évidemment pas une carte gagnante.
Le Parti Libéral Démocrate de Čedomir Jovanović a remporté 5.4% des voix, ce qui était moins qu’on ne s’y attendait, mais a quand même permis à ce jeune parti de franchir une fois de plus le pourcentage minimum et de montrer de la sorte qu’il avait une base stable parmi les électeurs.
Pour l’essentiel, Čedomir Jovanović est le vainqueur moral de ces élections, car c’est grâce à ses efforts et à son engagement que s’est fait le basculement vers l’option pro-européenne, et que les questions soulevées par Zoran Đinđić ont été rouvertes. Čedomir Jovanović a joué un rôle essentiel de «correcteur» du Parti Démocrate depuis l’assassinat du Premier ministre Zoran Đinđić [en mars 2003] et c’est à lui que revient tout le mérite du retour à l’option pro-européenne du Parti Démocrate.
Les résultats des élections de mai ont un impact stratégique et une importance à la fois pour la Serbie et pour la région. La Serbie vient en fait de passer le cap qui lui permet d’entrer dans un contexte entièrement différent. L’Accord de Stabilisation et d’Association a enfin créé le cadre qui pourrait lancer une véritable transition en Serbie, et prépare aussi l’ensemble de la société serbienne à assumer ses responsabilités pour l’avenir. Les perspectives ouvertes par l’Union Européenne sont la seule force de mobilisation authentique qui ait largement démontré sa portée et ses effets dans d’autres sociétés post-communistes.
La Société civile (ou en tout cas une partie de celle-ci) a joué un rôle essentiel dans les pressions pour la signature anticipée de l’Accord de Stabilisation et d’Association, à savoir la signature de l’ASA avant que Ratko Mladić ait été livré. L’argument principal de la campagne pour sa signature était que les pressions exercées par le Tribunal de la Haye apportaient de l’eau au moulin de Koštunica et de sa position anti-européenne. Vojislav Koštunica est un représentant de ce nationaliste serbe radical que l’Occident n’a pas su reconnaître à temps comme tel. Et c’est seulement après que l’ASA a été signé que celui-ci s’est trouvé complètement démasqué.
Un rôle actif de l’Union Européenne reste d’une importance essentielle pour les évolutions à venir en Serbie, car il est devenu évident qu’il n’y a pas d’alternative à la force de mobilisation de l’Union Européenne. La politique étrangère de l’Union doit être mieux coordonnée et plus concrète dans la fourniture d’une aide directe non seulement au gouvernement, mais aussi à la société civile et autres segments pro-européens de la société (telles que les entreprises petites et moyennes).
L’électorat a montré plus de maturité que la classe politique et doit donc recevoir un soutien direct pour accroître la pression sur le gouvernement afin qu’il prenne des mesures plus décisives en vue de la réalisation des objectifs de l’ASA. La Serbie ne peut pas se démocratiser sans le soutien de l’Union Européenne, de même qu’on ne peut pas réformer l’armée sans son partenariat avec l’OTAN. Les Etats-Unis doivent continuer à jouer leur rôle en Serbie, notamment en parachevant l’indépendance du Kosovo et la complète intégration de la Bosnie-Herzégovine.
[1] Dobrica Ćosić, academician et écrivain :
“La division territoriale du Kosovo et la séparation entre les Serbes et les Albanais doit se faire sans viser à des territoires ethniquement nettoyés et avec une réciprocité pour la substance et les garanties formelles des Droits nationaux et civiques pour l’ ensemble des minorités.
Dans une Serbie biologiquement épuisée et démographiquement déprimée, c’est en deux décennies que le Kosovo transformerait la Serbie en une fédération de deux peuples ayant des divergences et des oppositions permanentes. Vivre dans une telle société serait pénible et le progrès serait entravé.”
Večernje novosti, 20 mars 2008.
„C’est au renouveau de la Serbie que la Serbie devrait se consacrer, au développement de forts liens économiques et culturels avec la Republika Srpska, et à la préservation de l’intégralité du peuple serbe au moyen d’une politique démocratique et éclairée.”
Večernje novosti, 20 mars 2008.
La politique impérialiste de la Grèce vis-à-vis de la République de Macédoine ne se fonde sur aucune espèce d’intérêt national authentique :
c’est le produit d’une idéologie nationaliste qui, depuis un siècle, inspire la colonisation, le nettoyage ethnique et l’assimilation forcée de la partie de la Macédoine que la Grèce a conquise par la violence en 1913 ; et son négationnisme de la nationalité macédonienne en est un élément nécessaire.
http://greatersurbiton.wordpress.com/2008/05/08/israels-sixtieth-birthday-should-be-celebrated-with-open-eyes/
Encore aujourd’hui, le colonisateur grec expulse des Macédoniens de chez eux : http://makedonika.wordpress.com/2008/05/09/youtube-video-more-exiled-macedonians-from-greece/
http://docs.google.com/Doc?id=dc2m8p62_74gbvktdhb
Toujours est-il que les Américains ont déjà démontré, avec les 14 points de Wilson, qu’ils ne comprenaient rien des peuples européens. Et ça continue car pour eux, l’europe doit rester une zone tampon manipulable à l’est de chez eux.
La seule vraie solution est de créer une Confédérations des Etats-Unis d’Europe, avec un président et une ligne politique indépendante bien définie et maitrisée. Il faut que l’Europe de l’Ouest existe en tant que pôle entre les USA, la Russie et la Chine et autres pays Asiatiques.
Le reste est du bla bla.
Je ne vois pas de haine particulière dans l’exposé de Sébaneau. Un simple exposé de faits pas reluisants pour les grecs et les serbes, mais certainement pas cautionnés par la totalité de ces deux populations.
"L’attitude fraternelle des Grecs (gouvernement et population) envers leurs frères chrétiens Serbes est logique et compréhensible. Et toute à leur honneur." dit Florin.
Il y a là usurpation du titre de chrétien, celui qui comme le Christ est membre d’un royaume qui n’est pas de ce monde. Ceci me paraît infiniment plus ennuyeux que l’usurpation du nom "Macédoine", cette dernière dispute relevant pour moi de la gaminerie.
La notion de territoire et encore pire de guerre est incompatible avec la foi chrétienne. Et si Paris avait été bombardé pour forcer l’indépendance de l’Algérie, l’armée française aurait peut-être cessé plus vite son combat que je réprouve intégralement. Il n’y aurait peut être pas eu de massacre des harkis, d’évacuation des pieds noirs…
Avec des si… Ce qui est certain c’est que "nul ne sert deux maîtres à la fois". Où l’on appartient au royaume de Dieu, où l’on se fait "enlever ce que l’on croit avoir": un pays, des frontières, des traditions…
Encore une fois, Sébaneau vient ici vomir copieusement sa haine du Serbe – c’est le seul sujet qui l’intéresse, en tout cas le seul sur lequel il réagit. Vous n’avez pas chaud, cher Monsieur, de faire feu de tout bois, bon ou mauvais, à longueur d’année ?
Ce n’est pas un ou deux bouquins obscurs qui vont donner une légitimité à la barbarie. Celle de l’OTAN qui a bombardé Belgrade. Qu’auriez-vous dit si l’on avait bombardé Paris à cause de la colonisation et de la guerre d’Algérie ?
L’attitude fraternelle des Grecs (gouvernement et population) envers leurs frères chrétiens Serbes est logique et compréhensible. Et toute à leur honneur.
Dans cette région du monde, qui a tant souffert, les gens ont appris à se serrer les coudes, par delà les langues et les cultures différentes. Grecs et Serbes ont combattu (chacun de son coté) pendant des siècles, oui, des siècles, l’envahisseur musulman – tout comme les Bulgares, les Roumains, les Hongrois. Ce combat n’est pas terminé (voir Chypre) et ne saurait être perdu, tant le courage et l’esprit de sacrifice de ces peuples est grand.
Ne saurait être perdu … sauf intervention de l’OTAN et de ses laquais, qui PAS UNE SEULE FOIS n’ont évoqué publiquement les crimes de leurs protégés. Carla del Ponte a attendu de quitter ses fonctions pour en parler. Et pendant que Milosevic mourrait en taule, la Mafia albanaise est sous nos fenêtres …
On laisse vraiment n’importe qui publier n’importe quoi dans Les 4 Vérités.
Pour savoir la vérité sur cette affaire, lire
de Noel Malcolm :
"The New Bully in the Balkans"
De Marko Attila Hoare :
“The Hellenic tail must not wag the European dog”
“Macedonia must defend Europe”
“NATO’s double disgrace”
“Where can Macedonians go on holiday ?”
Et ses articles ridiculisant le fanatisme des nationalistes grecs :
“Greece’s Foreign Minister: The US must change its name to ‘United States of Central North America”
“Greek threat to Simpsons star”
Pour l’amour de Milosevic
par Tim Judah
Un livre passionnant récemment paru démasque la complicité des Grecs avec l’homme fort du régime serbe: Unholy Alliance: Greece and Milosevic’s Serbia in the Nineties, par Takis Michas. Publié par Texas A&M University Press, 192 pp.
Au moment même où se déroulait la boucherie dans la ville bosnienne de Srebrenica, le journal grec Ethnos du 13 juillet 1995 rapportait que le drapeau grec et le drapeau serbe
"flottent désormais côte à côte, preuve vivante de l’amour et de la solidarité entre les deux peuples, et de la gratitude que ressentent les soldats serbes pour l’aides de volontaires grecs qui se battent à leurs côtés."
Passons en accéléré au début du mois de mai 2002, où on voit une fanfare militaire descendre la rue Prince-Mihaïl dans le centre de Belgrade. Certains pourront avoir remarqué que c’est la deuxième fois dans l’histoire récente que ceux-ci, ou du moins des soldats grecs, se retrouvent parmi les Serbes. Entre-temps, alors que défilait la parade, le Premier ministre grec Kostas Simitis tenait une réunion avec son homologue serbe Zoran Djindjic. Alors que Djindjic aurait pu se plaindre à Simitis des pressions qu’il subissait pour livrer les suspects de crimes de guerre au Tribunal Pénal International de la Haye pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), ce serait intéressant de savoir si Simitis a eu quelque chose à dire de ces Grecs qui se battaient dans l’armée bosno-serbe du général Ratko Mladic, lorsqu’en juillet 1995 elle prit Srebrenica et assassina quelque 7,500 hommes et adolescents bosniaques (Musulmans de Bosnie).
Mladic figure aujourd’hui parmi la vingtaine de fuyards de la justice internationale dont l’Occident exige des autorités de Belgrade qu’elles les arrêtent et les extradent.
L’implication de la Grèce dans la chute de Srebrenica et le massacre qui a suivi est l’un des sujets traités dans son dernier ouvrage explosif par le journaliste grec Takis Michas. Michas est connu comme un "mouton noir" parmi les journalistes grecs pour son refus de se plier à la ligne, politiquement correcte en Grèce, du soutien inconditionnel aux "Frères orthodoxes" serbes pendant les guerres en ex-Yougoslavie. Son livre, "Unholy Alliance: Greece and Milosevic’s Serbia in the Nineties", est un exposé magistral de la manière dont les Grecs ont soutenu aussi bien l’ancien président de la Serbie et de la Yougoslavie Slobodan Milosevic que les Serbes de Bosnie tout au long de leurs campagnes militaires.
Dès le début de l’ouvrage, Michas cite l’un des combattants grecs qui ont participé à la conquête de Srebrenica. On l’interrogeait à la télévision juste après la chute, sa voix tremblait d’excitation :
"Après que l’artillerie a stoppé son bombardement, on a avancé et ‘nettoyé’ l’endroit!"
Ce valeureux guerrier était membre de la Garde des Volontaires Grecs, unité basée à Vlasenica. D’après le livre, la Garde en question avait été formée à la demande du général Mladic, chef de l’armée bosno-serbe, et elle était complètement intégrée sous son commandement.
Il n’y avait qu’une centaine d’homme s à se battre dans cette unité mais, après la conquête de Srebrenica, les médias grecs se sont mis à célébrer "leur grande victoire" symbolisée, d’après eux, par le fait que le drapeau grec avait été planté à côté du serbe au-dessus de la ville conquise. Et en septembre 1995, le chef bosno-serbe Radovan Karadzic de décorer quatre membres de la susdite Garde de la médaille de l’Aigle blanc.
Karadzic et Mladic ont été inculpés par le tribunal de la Haye en 1995. Karadzic est toujours en fuite et on pense qu’il se cache dans la "République Serbe" de Bosnie, entité qui, avec la Fédération croato-bosniaque constitue aujourd’hui l’Etat de Bosnie-Herzégovine.
On la ferme et on l’ouvre
Sans surprise, Michas s’est parfois heurté à un mur de silence officiel . Ses tentatives pour découvrir si des membres de la Garde des Volontaires Grecs avaient effectivement participé au massacre de Srebrenica n’ont abouti à rien.
Lorsqu’en 1996 il a demandé à un porte-parole du gouvernement grec si les autorités comptaient enquêter sur l’affaire, on lui a répondu :
"La Grèce ne possède aucune preuve concernant l’implication de citoyens helléniques dans des crimes de guerre en Bosnie-Herzégovine."
Quelques semaines après la chute de Srebrenica, l’OTAN se préparait à bombarder les Bosno-serbes. A ce moment-là Aris Moussionis, Président-fondateur de l’Association des Amitiés helléno-serbes — subventionnée par l’Etat grec, demeurait en Bosnie à l’invitation du général Mladic.
Moussionis s’est vanté devant Michas de la manière dont il avait communiqué à Mladic des secrets militaires de l’OTAN — secrets obtenus du Premier ministre grec Andreas Papandreou. Moussionis a raconté à Michas que l’OTAN avait donné les détails aux autorités grecques et que Papandreou les avait transmises "dans une enveloppe scellée" à un intermédiaire "qui les a apportés à l’État-major à Athènes, d’où son contenu m’a été relayé."
"Nous avons utilisé trois codes parce que nous savions que les Américains en avaient cassé un",
a raconté Moussionis.
"J’ai reçu les messages et les ai immédiatement décodés. Puis je les ai donnés à l’adjoint de Mladic, qui les a personnellement remis au général. Plus tard, pendant les bombardements, les services de renseignement de l’OTAN ont découvert que ses plans filaient vers les Serbes et ils ont cessé d’informer les Grecs, événement qui les a conduits à émettre d’énergiques protestations."
Michas souligne qu’il n’a pas pu obtenir de confirmation indépendante des affirmations de Moussionis.
Se partager la Macédoine ?
Michas affirme que l’une des raisons pour lesquelles la vaste majorité des Grecs était si fanatiquement proserbe pendant ces guerres est que les médias grecs ont minimisé voire tu leurs atrocités.
Athanasios Papandropoulos, ancien Président de l’Union Européenne des Journalistes lui a d’ailleurs confié :
"La manière dont la plupart des médias ont minimisé voire passé sous silence les horreurs de Srebrenica et autres crimes me rappelle d’une certaine manière celle dont certains historiens néo-révisionnistes ont minimisé voire nié l’existence d’Auschwitz".
Michas donne aussi les détails d’une offre que Milosevic aurait faite en 1991 à Antonis Samaras, alors ministre grec des affaires étrangères, de provoquer un conflit en Macédoine. Le conflit aurait alors conduit à l’effondrement de cette République, à l’intervention de l’armée yougoslave — et à une frontière commune entre la Serbie et la Grèce. La source que Michas cite pour cette allégation est un ouvrage écrit par Alexandros Tarakas, ancien conseiller de Samaras, qui a écrit la préface de son livre. Tarakas y décrit une rencontre qui s’est tenue le 4 septembre 1991 entre Milosevic et Samaras. Après le dîner, Milosevic avait conduit le ministre grec des affaires étrangères "dans une pièce plus petite et plus sombre" au centre de laquelle se trouvait une carte des Balkans.
Alors Milosevic s’est mis à décrire une stratégie en deux temps :
"gonfler de manière méconnaissable le nombre de Serbes résidant dans la région [il y en a 2 %] et en même temps provoquer un afflux massif de civils serbes en Macédoine. L’étape finale consisterait, comme cela s’était produit ailleurs, à envoyer l’armée yougoslave "protéger" la minorité serbe. Cela conduirait à l’effondrement de la Macédoine comme entité indépendante [la Constitution yougoslave de 1974 reconnaissait dans les Républiques des "Etats indépendants et souverains"] et à son annexion par la Serbie."
Avec acidité, Michas remarque que
"la proposition de Milosevic n’avait pas totalement surpris ses amis grecs … en fait, on entretenait des idées comparables au Ministère grec des affaires étrangères".
Le rôle de la Grèce dans la violation des sanctions pendant la guerre est bien connu mais le livre en énumère pour la première fois des exemples pour un public anglophone. Trois jours avant d’être abattu en octobre 2000, le biznesman Vladimir Bokan, personnalité du Milieu, avait donné une interview à Takis Michas. Bokan s’était installé en Grèce en 1992 et avait reçu la citoyenneté hellène deux ans plus tard. Il raconta à Michas comment les autorités grecques avaient contribué à briser l’embargo pétrolier vers la Serbie et le Monténégro. Bokan expliqua par exemple qu’en 1994, il avait acheté un navire pour apporter du pétrole d’une raffinerie d’Etat en Grèce vers le port de Bar au Monténégro, d’où on pourrait l’acheminer vers la Serbie. Michas raconte :
"Les autorités grecques ne lui ont jamais fait d’ennuis. Au contraire, ‘a-t-il raconté, ‘elles ont fait tout ce qu’elles pouvaient pour faciliter les violations de l’embargo. Par exemple, elles ne demandaient jamais les justificatifs de débarquement. Ils pensaient que l’imposition de l’embargo était injuste."
Dans quel sens soufflait le vent
Un peu plus loin, nous sommes admis à connaître l’opinion de personnalités grecques aussi connues que le compositeur émérite Mikis Theodorakis. Pendant la campagne de l’OTAN au Kosovo, il a déclaré :
"Je déteste l’Amérique et tout ce qui est américain. J’espère que la jeunesse en viendra à haïr tout ce qui est américain".
Imaginez le tollé si Madonna avait dit :
"Je déteste les Grecs et tout ce qui est grec. J’espère que la jeunesse se mettra à haïr tout ce qui est grec".
Michas cite aussi des sondages d’opinion qui montraient à quel point les l’OTAN, l’UE et leurs politiques étaient impopulaires en Grèce et le demeurent probablement.
Michas affirme que si les Grecs n’ont exprimé aucune compassion envers Sarajevo assiégé ou les Albanais expulsés ou fuyards du Kosovo en 1999, cela ne tenait pas uniquement à une solidarité entre "chrétiens orthodoxes", même si cet élément-là était important.
La clé, d’après lui, est que la Grèce est elle-même un "État ethno-national", et qu’en conséquence les Grecs ne pouvaient pas
"considérer comme un crime ce qu’eux-mêmes, à bien des égards, considéraient comme naturel. Dans les Etats ethno-nationaux, violer les Droits d’une personne qui ne partage pas les caractéristiques ethniques du groupe ne passe pas pour un crime au même titre que la violation des droits d’un membre du groupe."
Lorsqu’une grande entreprise grecque dirigée par le baron du métal Evangelos Mytilineos avait en 1997 investi au Kosovo dans les mines de Trepça, les mineurs albanais avaient demandé aux syndicalistes grecs qu’ils usent de leur influence pour bloquer l’affaire. Or, leur appel était tombé dans l’oreille de sourds :
"les jours de la solidarité internationale entre travailleurs appartenaient définitivement au passé" rapporte Michas.
"La solidarité des travailleurs avait fait place à la solidarité ethnique", écrit-il ;
"le drapeau rouge avait été remplacé par l’aigle à deux têtes et la croix de l’orthodoxie byzantine. ce n’étaient plus des mineurs chantant l’internationale qui menaient les manifestations. À la place, des prêtres en noir et des politiciens partis à la pêche aux voix psalmodiaient des hymnes religieux déplorant la chute de Constantinople".
Michas a demandé à Mytilineos pourquoi il avait investi dans Trepça après qu’il avait reçu une mise en garde d’Ibrahim Rugova, chef de la majorité albanaise de la province, comme quoi le contrat envisagé serait contraire au droit. Mytilineos expliqua qu’il avait alors demandé l’avis du Ministère des affaires étrangères. On lui dit de ne pas se soucier de Rugova, et on entreprit de lui accorder des garanties à l’exportation.
Les derniers jours
"Les derniers jours du régime Milosevic", écrit Michas, "ont été vécus dans tout le monde libre dans le soulagement, voire dans l’euphorie". Sauf, bien sûr, en Grèce. Lorsque Otpor ["résistance"], le mouvement étudiant d’opposition en Serbie décida d’organiser un meeting à Salonique pour la campagne des élections présidentielles de septembre 2000 en Yougoslavie, Michas affirme qu’ils n’avaient absolument pas compris ce qui se passait dans la politique grecque.
"Les sympathies de la Grèce n’allaient pas tant vers la Serbie en général que vers le régime Milosevic et vers ses séides en Bosnie et au Kosovo."
Ainsi, écrit-il,
"il va sans dire qu’aucun des grands groupes grecs de musiciens ou d’artistes qui s’étaient faits remarquer dans les manifestations anti-OTAN pendant les guerres au Kosovo et en Bosnie n’accepta de participer… Bien plus, les quelques groupes mineurs qui participèrent avaient été soumis à toutes sortes de persécutions et de menaces qui visaient à les dissuader de le faire"
Ils n’auraient pas dû s’en faire : le meeting fut interdit, les autorités expliquant qu’une telle réunion aurait constitué une ingérence dans les affaires intérieures d’un autre Etat.
À une occasion, Milosevic avait proposé à ses compères grecs une fédération helléno-serbe. Michas écrit :
"Milosevic regrette sûrement de n’avoir pas poussé l’affaire plus loin. Si son plan… s’était réalisé, il aurait bien pu gagner l’élection de septembre 2000. La majorité des Grecs aurait voté pour lui dans n’importe quelles conditions".
L irredentisme et l amnesie collective d un peuple concernant ses racines et son histoire reelle est a la mode partout sans le monde
On revit l epoque de la politique de la cannoniere britannique et de leur methode DIVISER POUR REGNER
L exemple de la Fyrom est celui le plus mediatise en Europe mais il n est qu un parmi l explosion de multi mini etat a l est et au sud est europeen
La Yougoslavie a implose par la haine racialle alors que l ecrasante majorite de son peuple etait de meme culture,on les as divise par la religion,le cas de la mini yougoslavie qu est l actuelle Bonie,par l alphabet different,la Croatie,oar des differences impalpables et invisible,le cas du Montenegro et de la Serbie
Tout comme la Tchecoslovaquie qui a scinde en deux avec du Velour pour des raisons que d ordre de ce qui existe actuellement en Belgique ou une entite d un peuple pourtant tres trers proche de l autre entite qui se sentait laisser pour compte ou par la predominance de l autre,a voulu son autodetermination
La Fyrom et son peuple slavophone est la creation d un systeme qui a voulu differencier et aneantir la memoire collective d un peuple,ici c est leur origine bulgare qui a ete aneantit et de maniere fulgurante a peine un demie siecle et la creation d une nouvelle identitee fut cree comme ce qui se passera dans un futur au Kosovo ou le dialecte Gurgue du peuple albanais du Kosovo deviendra langue nationale de ce dernier et sera utiliser pour se differencier a la langue officiel d Albanie baser sur le Tosque ,le deuxieme dialecte albanais preponderant dans le monde albanophone comme ce qui se passe avec les montenegrins qui s inventent une langue differente du serbocroate,idem des croates
Mais l alpanage ne vient pas seulement de l occident de differencier les peuples,la Russie l a fait aussi et le fait,avec la Moldavie,en Georgie
Mais l exemple type de ce phenomene identitaire est celui de la Norvege qui par l entremise des pressions de son grand voisin suedois a pousser ce territoire et peuple Danois de se differencier et de se creer une identite propre en l espace de tres tres peu de temps,comme de l Amerique et son peuple bigare europeen
Le particularisme ,c est ce qui a detruit le peuple romain et la aneantit par des forces culturellement moin developpe qui ont reussi a differencie et creer de nouveau peuple
Comme pour le Kosovo qui si il est reconnu completement et officiellement sans l aval de la Serbie,ce paradigme kosovare aneantire les etats nations ou le particularisme fort prononcer comme en Espagne {basque-catalan-gallicie etc etc },GB{Ecossais-Gallois] unis sous la banniere d un roi fantoche comme la Belgique ou la France[corse,breton,basque,jurassiem,flamand,alsacien] et Allemagne[bavarois,ossies et wessies differencie eux aussi comme en Fyrom-Bulgarie mais ou la rupture n a pas encore ete a son terme ,mais est la et bien presente,
Le pardigme Fyrom sera celui des nouveaux monde qui disloquera des pays comme les USA ou des nouveaux venus comme en Bolivie par exemple demolira des etats jeunes et bigarres
Si ces paradigmes deviennent des jurisprudences faisant office de loi
C est ceux qui avaiwnt l alpanage de la devise DIVISER POUR REGNER qui en seront les premieres victimes comme feu la Yougoslavie de Tito
Amicalement