UN SILENCE D’ETAT : Les disparus civils européens de la Guerre d’Algérie – de Jean-Jacques Jordi

UN SILENCE D’ETAT : Les disparus civils européens de la Guerre d’Algérie – de Jean-Jacques Jordi

Jean-Jacques Jordi

Un silence d’État

Soteca

Voici une excellente façon de répondre à la scandaleuse commémora­tion du 19 mars par Fran­çois Hollande. L’historien Jean-Jacques Jordi se penche sur l’une des tragédies de l’après-19 mars : les enlèvements d’Européens en Algérie. On sait qu’il y eut plus de morts après le 19 mars que pendant toute la guerre. Et que l’on ne peut donc pas parler de paix après la signature des « Accords d’Évian » – il y a bien eu un cessez-le-feu, mais seulement celui de l’armée française qui, sur ordre, n’a plus défen­du les pieds-noirs, ni les harkis des exactions du FLN. Mais beaucoup de Français ignorent qu’au­jourd’hui encore, de nombreux Européens restent portés disparus (1 773, selon les calculs de Jordi). Ce livre permet, du moins, que nous ne les oubliions pas.

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Comments (7)

  • Bistouille Poirot Répondre

    Les disparus?
    Leurs traces d’ADN figurent encore sur les crochets de boucher de l’abattoir d’Oran et dans la saumure du Petit Lac au voisinage de cette cité….

    7 avril 2016 à 13 h 54 min
  • Hilarion Répondre

    Il est un ouvrage publié en 2003 dont l’auteur est Raphaël Delpart édité aux Editions de la Seine et intitulé “LES OUBLIES DE LA GUERRE d’ALGERIE”.D’après cet auteur le nombre des “oubliés” serait en réalité de l’ordre de 25000. En effet, il faut ajouter aux événements atroces qui se sont déroulés après le 19 Mars et organisés ou laissés faire par un gouvernement dont l’attitude à été digne de la pire des dictatures d’un pays bananier, les soldats qui ont été faits prisonnier par le FLN au long de la guerre et dont bon nombre a disparu parce que tout simplement assassinés. Certains soldats qui ont pu s’évader et rejoindre des unités de l’Armée française ont été priés de se taire sur l’existence de véritables camps de la mort, dans un premier temps leur a t-on dit, pour éviter les représailles sur les prisonniers encore détenus. Il est cependant rapidement apparu que ce silence était destiné à camoufler l’abandon pur et simple de ces soldats aux mains criminelles du FLN afin d’en finir coûte que coûte avec l’affaire algérienne .L’auteur indique que les différentes archives militaires qui permettraient d’obtenir des renseignements sur ces milliers de disparitions, font l’objet d’une interdiction d’accès de soixante à cent cinquante ans selon leur classification.
    C’est révolté par cette politique d’abandon que le colonel Bastien Thiry organisa l’attentat raté du Petit Clamart. Il fit lors de son procès une longue et émouvante déclaration dans laquelle il condamnait l’ignominie de l’abandon aux mains criminelles du FLN de milliers de Français ou Harkis qui allaient, pour la plupart, être assassinés après d’abominables tortures. Plus que l’attentat raté, ce fut cette dénonciation qui le fit condamner à mort par un tribunal militaire et sur l’ordre de De Gaulle. Il fut fusillé au mois de Mars 1963.

    7 avril 2016 à 12 h 03 min
  • lepelblanc Répondre

    Il faut créer un tribunal du type Nuremberg pour juger les communistes qui ont collaboré avec les nazis, les porteurs de valises, les traitres à la patrie, De gaulle Katz etc sans oublier les franc-maçons, les islamophyles , les repentants et tous ceux qui ruinent la France en s’en mettant plein les poches. Le peuple doit se soulever et reprendre la responsabilité de sa patrie.

    6 avril 2016 à 20 h 58 min
    • Hilarion Répondre

      Pour obtenir ce tribunal, encore faudrait-il que ceux qui nous gouvernent ne soient pas les descendants idéologiques de ces traîtres. Quand on voit en 2015 le drapeau FLN sur les Champs Elysées, on peut se demander si en cas de guerre civile l’aviation française n’aurait pas ordre de tirer sur les positions patriotes comme elle le fit sur des civils à Alger et à Oran.

      7 avril 2016 à 12 h 19 min
  • Marquette Répondre

    A l’époque- voir les archives nationales- l’Etat offrait des concessions de terrains qu’i lavait acquis aux jeunes français courageux qui acceptaient de défricherais terres incultes en Algérie. Le voyage leur même offert. Seule restriction: interdiction de revendre le bien défrichée avant 9 années.
    Combien ont peiné, sué, pour rendre productives des terres abandonnées depuis les romains.
    Certains réussirent… d’autres firent faillites et sont mort dans la misère, comme nécessiteux à Maison Carrée.
    Saluons donc ces courageux pionniers qui avaient bâtis un pays redevenu fertile! Greg

    6 avril 2016 à 10 h 47 min
  • Schaïssé Répondre

    à quand un procès à titre posthume contre De Gaulle, Defferre, Messmer, général Katz et consorts ?

    6 avril 2016 à 7 h 11 min
  • BRENUS Répondre

    Jojo et ses “potes” vont répondre que les victimes civiles européennes ont bien cherché le sort qui leur a été réservé. Pour les “anciens” il suffit de se rappeler des paroles de GASTON dEFERRE ce grand humaniste qui conseillait aux survivants d’aller se faire voir ailleurs (tandis qu’il lachait tout aux suppots du FLN) C’est ça la vision gauchiste et si vous l’acceptez, vous méritez votre sort. Allah merci, maintenant, les descendants de ces ennemis gauchistes en prennent aussi plein la gueule de la part de leurs chouchous de l’époque. Très drôle.

    6 avril 2016 à 2 h 35 min

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