Concentrer nos forces dans la lutte sur notre sol

Concentrer nos forces dans la lutte sur notre sol


La mort de deux soldats britanniques en Afghanistan nous met face à la question lancinante du choix du champ de bataille pour lutter contre l’islamisme.

Si écraser le régime taliban sous les bombes et le chasser de Kaboul au terme d’une rapide action terrestre fut une action bien menée et efficace, le stationnement des troupes de l’OTAN en
Afghanistan se révèle depuis bien peu productif.

Chaque nouvelle perte de nos soldats est vécue dans nos pays comme un sacrifice inutile. Les gains sur le terrain sont bien maigres.
L’Afghanistan est un mauvais terrain pour une armée occidentale pour deux raisons : sa géographie désavantage nettement les armées conventionnelles, sur ce point, rien n’a changé depuis
Alexandre…
foyer impénétrable de l’Islamisme radical, l’Afghanistan est sans doute le dernier pays qui puisse être “converti” à la démocratie à l’occidentale.

Si notre objectif est bien de lutter contre l’islamisme radical, en minimisant nos pertes et en maximisant nos gains, alors le combat terrestre doit se mener au plus près de notre
territoire, là où notre chaîne logistique est courte, où le terrain est favorable, ainsi que la population.

La priorité, c’est de vaincre l’islamisme radical chez nous et de le frapper, de temps à autre, sur ses bases arrières pour l’empêcher de reconstituer ses forces, en utilisant la combinaison
habile des drones, des missiles et des commandos.

Le seul point positif de la guerre en Afghanistan est de doter les armées occidentales de sous-officiers et d’officiers rodés à la guerre insurrectionnelle…

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