"Français ou voyou, il faut choisir"

"Français ou voyou, il faut choisir"

Le ministre de l’Industrie, Christian Estrosi, a affirmé qu’entre être “français ou voyou, il faut choisir”, tout en dénonçant “l’inaction de la gauche” en
matière de sécurité, lundi sur Europe 1.

“Nous ne devons pas accepter de laisser dénaturer à la fois les engagements et les propos du président de la République. Mais quand quelqu’un, il y a trois ans, quatre ans, cinq ans, 10
ans, a demandé à accéder à la nationalité française et au terme de cela, refuse un certain nombre de principe et notamment viole la loi en permanence, ce n’est pas acceptable”,
a affirmé
le maire UMP de Nice.

Selon lui, “il appartiendra au Parlement de définir un seuil” à partir duquel l’acquisition de la nationalité française sera prise en compte.

“En plaidant pour l’inaction, la gauche s’est faite à la fois le complice civique des délinquants et le complice politique du FN pour essayer de tirer tous les dividendes de ce laxisme”, a-t-il
également affirmé.

Il a jugé que Michel Rocard (Parti socialiste), très virulent à l’égard du chef de l’Etat, était “déconnecté de la réalité”. Depuis que M. Rocard “n’a plus
exercé de responsabilités politiques, la France a changé”, a-t-il plaidé. “Nous sommes aujourd’hui confrontés à l’exigence de sauver notre pacte national et républicain. Devenir français, c’est
accepter des devoirs”.

Sans se prononcer pour ou contre la proposition du député UMP Eric Ciotti de rendre responsables pénalement les parents de mineurs délinquants, M. Estrosi a dit: “Il ouvre un débat”.

Michel Rocard est effectivement “déconnecté” de la réalité française -il semble même qu’il n’ait jamais vraiment été “connecté” selon de nombreux témoignages !- mais
Monsieur Estrosi devrait comprendre que pour de nombreux habitants le choix est fait  : ils sont voyous, pas Français ! Français de papier pour les
avantages et la justice qui les protège bien mieux en tant que voyous que celle de leurs pays d’origine, mais jamais Français de coeur. Les Français ce sont les victimes, les bolos
!

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