Il faut guillotiner la classe moyenne supérieure !

Il faut guillotiner la classe moyenne supérieure !

Pas de problème. C’est presque déjà fait. Il reste à définir la classe moyenne supérieure. Qu’est-ce que c’est ?

C’est une classe minoritaire, faite de Français travailleurs, généralement honnêtes, issus des grands concours de l’État ou des grandes écoles de commerce. Ce sont aussi des patrons d’entreprises qui travaillent 18 heures sur 24 dans l’industrie, le commerce et l’agriculture, des professions libérales, mé­decins, avocats, notaires, etc., qui, tous, se débattent contre l’énorme paperasserie stupide et menaçante de l’État.

Parmi ces Français, il en est qui, par leur travail et le sens de l’épargne, se sont constitué un patrimoine, but de toute une vie. Certains d’entre eux sont relativement riches.

Malheureusement, en France, maintenant, être riche, c’est une tare impardonnable pour le pouvoir socialiste. « Je n’aime pas les riches » a claironné François Hollande. « Mon véritable adversaire, c’est le monde de la finance », a dit et répété le plus impopulaire des chefs d’État qu’ait connus la France. Ces riches, il faut donc les punir. Le socialiste Léon Blum disait déjà en 1936 : « Camarades, le grand soir, on le fera par l’impôt. » Eh bien, nous y sommes.

10 % des ménages les plus aisés paient 72 % de l’impôt sur le revenu. 8 810 foyers fiscaux ont été imposés à plus de 100 % de leurs revenus, je dis bien à plus de 100 %, en 2013. Et ça continue…

Dans ces conditions, écrasés par un impôt injuste, confiscatoire et absurde, très logiquement, les détenteurs de patrimoine cherchent à échapper à la spoliation par l’État. Ils se sauvent dans des pays à la fiscalité raisonnable comme la Suisse, où le niveau de vie est d’ailleurs trois fois plus élevé qu’en France. Mais cela s’est su. L’État socialiste aussitôt s’est mobilisé pour rechercher et châtier les « évadés », instituant la délation comme système de gouvernement – c’est-à-dire des « procédés méprisables et généralement secrets », selon le Larousse. Le pouvoir socialiste a ainsi inventé les « lanceurs d’alerte ». Contre le terrorisme islamique, allez-vous me dire ? Pas du tout, contre les riches ou supposés tels. Les « lanceurs d’alerte » sont le plus souvent des employés de banque indélicats, rétribués et protégés par l’État pour avoir dénoncé les clients. Ce sont là des procédés qui, à une récente et sinistre époque, étaient encouragés par l’État et l’occupant. D’innombrables lettres anonymes étaient alors expédiées pour nuire au voisin. « Le Monde » lui-même, journal de gauche mais néanmoins généralement sérieux, a fait le rapprochement. Or, le virus de la délation est un virus contagieux qui pourrait transformer la France en un vaste champ de haine, d’envie et de malveillance, pour que les riches deviennent pauvres et que les pauvres restent pauvres, étant entendu que les vrais et grands riches ont, eux, les moyens de se mettre à l’abri, en Extrême-Orient notamment, aux côtés des milliardaires chinois.

Telle est la politique de l’État socialiste. Les résultats sont là. Ils sont accablants.

L’État, imprégné de marxisme, avec à son service des millions de fonctionnaires toujours plus nombreux, que dirige François Hollande, a imposé des prélèvements qui, globalement, sont passés de 50,8 % du PIB à 53,4 %, pendant que la dépense publique montait de 55,9 % à 57,3 % du PIB, faisant de la France le pays le plus lourdement imposé au monde. Avec néanmoins et c’est un comble un endettement gigantesque qui lui enlève toute indépendance. Plus un chômage massif…

Le « modèle social » en est la cause principale avec la distribution de 753 milliards d’euros par an, illustrant une démagogie sans limite qui a essentiellement pour but d’être élu. On n’est pas élu, en effet, par une élite minoritaire, mais par la majorité, c’est-à-dire, le plus souvent, hélas, par la médiocrité, à qui on prodigue cadeaux et promesses pour qu’elle « vote bien ». François Hollande, dans sa campagne pour 2017, a déjà promis 8 milliards d’euros (non financés) de privilèges aux uns et aux autres pour qu’ils votent en sa faveur. Parmi ces multiples et heureux bénéficiaires figurent de nombreux étrangers, à qui la nationalité française a été distribuée à tours de bras. Ces « Français » sont désormais des millions, le plus souvent venus d’Afrique, logés, nourris, soignés, indemnisés par l’État qui, ainsi, achète leurs voix. Plus de 20 000 demandeurs d’asile en attente sont logés gratuitement dans les hôtels. Le contribuable, authentiquement français, lui, paiera la note. Comme cette « diversité » se multiplie le droit du sol aidant, on verra ce qu’il en sera dans quelques décennies. On compte déjà 10 000 jeunes islamistes radicalisés en France (chiffres officiels publiés). Lorsqu’ils seront 50 000, que va-t-il se passer ?

Ceci étant, on notera que, parmi les quelque 50 candidats à l’élection présidentielle de 2017, François Hollande apparaît comme le plus original. Il pense à tout. Il n’oublie personne. Il a ainsi donné des gages exceptionnels à la communauté homosexuelle. Il a reçu à l’Élysée les représentants de cette communauté pendant plus d’une heure (SOS Homophobie, Inter Lesbienne Gay, Bi et Trans…). Tous se sont dits satisfaits des promesses reçues.

Pour autant, François Hollande n’est pas homosexuel. Il est hétérosexuel. Ses concubines en attestent. L’une d’entre elles révèle même dans son dernier ouvrage que François a le plus grand dédain pour les pauvres, qu’il appelle les « sans-dents ». On sait par ailleurs qu’il est très bien coiffé par un coiffeur payé 9 895 euros par mois par le contribuable. François Hollande est aussi un homme au goût délicat. Il ne supporte, ô marquise, que les fraises gariguettes ! Le socialisme, c’est cela !

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Comments (5)

  • Argo Répondre

    Macron veut tout privatiser. Progrès ? Que nenni, beau sire, ça sent furieusement l’ancien régime. À quand les fermiers généraux pour prélever l’impôt à la gueule du client? Reflechissez avant de conspuer la fonction publique, bande d’idiots! Quand tout sera privatisé vous serez livrés à l’arbitraire!

    22 avril 2018 à 8 h 06 min
  • Jaures Répondre

    Il y a le discours ressassé par Lambert et la réalité.
    La classe moyenne supérieure française n’a pas de soucis à se faire: le nombre de millionnaires en France s’est accru de 6% en 2015. L’ascenseur social n’est pour cette catégorie pas en panne.
    Les Français représentent moins de 10% des exilés fiscaux en Suisse. On trouve également en nombre des Britanniques, des Américains, des Russes,…
    C’est que l’exilé fiscal, qu’il paie 75%, 50% ou 10% de ses revenus, cela sera toujours trop. Et surtout, la Suisse est un gage de secret. Peu importe où les fonds sont investis et avec qui ils cohabitent, un tyran, un terroriste, un trafiquant, personne n’en saura rien.
    Lambert confond également, et sciemment, prélèvements et impôts. Car, effectivement, certains pays prélèvent peu pour la protection sociale. Mais si la population souhaite une protection similaire à un Français (santé, retraite, chômage, veuvage,…), elle déboursera ailleurs bien plus cher. Aux Etats-Unis, la santé représente 16,4% du PIB contre 10,9% en France.
    En Angleterre, on cotise peu pour le chômage. C’est pourquoi on ne touche, en tous cas, que l’équivalent du RSA pendant 6 mois. Cela explique que les britanniques acceptent des “contrats 0 heure” et qu’il y a là bas tant de travailleurs pauvres.
    On pourrait en dire autant des retraites.
    Enfin, on peut déplorer qu’un coiffeur soit payé 10000€ (certains ici diraient que Lambert est jaloux…) mais qu’en est-il ailleurs ? En Angleterre, c’est toute une famille qui est entretenue par le pays à coups de millions de livres alors que cette famille n’a rien créé, rien inventé et n’a même pas besoin de travailler s’étant simplement donné la peine de naître.
    La France est une démocratie. Si Lambert souhaite remettre en cause notre modèle social, notre système de retraites, l’organisation de notre santé, qu’il soumette au suffrage son projet et nous verrons ce qu’en pensent les Français.
    Pour pas mal voyager, si notre système est sans doute perfectible, je ne l’échangerais contre aucune autre actuellement en place ailleurs.

    31 juillet 2016 à 18 h 47 min
  • goufio Répondre

    Les socialistes s’en vont quand ils ont dépensés tout notre argent. Margaret Thatcher

    31 juillet 2016 à 8 h 41 min
  • Marquais des Lambert Répondre

    L’impot le plus nocif est celui qui a été inventé il y a une trentaine d’année à seule fin de faire plaisir à ceux qui ne le payent pas
    ( plus nombreux que les autres )
    Par ses conséquences indirectes il a couté plus cher à l’Etat qu’il n’a rapporté ….et ça continue ….
    sacré ISF, quelle ânerie ne feraient-ils pas pour désaltérer les assoiffés de haine des riches !
    Erreur d’ailleurs puisque la plupart des riches ne le payent pas !

    26 juillet 2016 à 12 h 06 min
  • Bistouille Poirot Répondre

    La classe moyenne supérieure est aisément reconnaissable, les autres classes ont déjà été paupérisées….

    26 juillet 2016 à 0 h 49 min

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