Le G20 et la relance française

Le G20 et la relance française

Le G20 s’est réuni à Londres. Chacun y apporte sa recette pour relancer l’économie. Mais pour pratiquement tous, la relance passe nécessairement par plus d’inflation. Or, non, la relance passe au contraire par moins d’inflation…

Prenons pour exemple la prime à la casse de 1 000 euros donnés à l’acheteur d’une voiture neuve. Elle a immédiatement poussé de nombreux Français à acheter une voiture. Et les achats de voitures neuves le mois dernier, au lieu de chuter, ont au contraire augmenté. On relance donc en France l’industrie automobile en donnant 1 000 euros pour l’achat d’une voiture. Bravo. C’est du concret.

1) Mais les 1 000 euros donnés à l’acheteur français d’une voiture neuve ne font pas baisser les prix des voitures en France. Ils ne s’opposent donc pas à l’inflation. Ils ne favorisent pas uniquement les producteurs français : Volkswagen ou Toyota en profitent. Le déficit de notre balance commerciale va être probablement aggravé. Par contre, une reprise de la vente d’automobiles va augmenter les rentrées fiscales du pays, tout en diminuant les allocations chômages. Le déficit budgétaire risque finalement d’être non pas aggravé, mais réduit…

2) Dans le cadre de la monnaie commune, les 1 000 euros peuvent aussi être donnés à tous les producteurs d’automobiles installés dans la zone euro. Tout en laissant Toyota ou Tata vendre leurs voitures à des prix très bas en Europe. Volkswagen ou Peugeot utiliseront ces 1 000 euros, non pas pour augmenter leurs profits ce qui serait suicidaire, mais pour redevenir compétitifs. Ils vendront donc leurs voitures 1 000 euros de moins. La reprise aura lieu dans toute l’Europe et les prix des voitures européennes auront baissé de 1 000 euros.
Ce don aux entreprises procurerait deux énormes avantages pour l’Europe.
La balance commerciale européenne s’améliorerait. La vieille Europe va se rajeunir. Ses entreprises vont redevenir dynamiques. Mais rien n’empêche les Chinois ou les Indiens de donner aussi 1 000 euros à leurs producteurs pour une voiture vendue…
Surtout, le prix des voitures va baisser en Europe. La Banque centrale européenne (la BCE), ayant moins d’inflation à combattre, va pouvoir baisser ses taux : les Européens auront ainsi plus d’argent non inflationniste à leur disposition. Leur pouvoir d’achat va augmenter d’autant. De ce fait, la reprise risque d’être multipliée par deux en quelques mois.
Mais une telle solution maintient la non-compétitivité de Peugeot par rapport à Volkswagen.

3) Dans le cadre de la monnaie commune, il est possible de donner 1 000 euros uniquement aux entreprises françaises : il suffit de diminuer de 1 000 euros leurs impôts. La France, recordman absolu des impositions selon « Forbes », a tout à fait le droit de le faire. Peugeot pourra baisser de 1 000 euros ses prix, tandis que Volkswagen ne pourra pas le faire. Notre balance commerciale avec l’Allemagne va immédiatement s’améliorer. Mais la baisse des prix des voitures ne touchera que la France. La BCE ne baissera que très peu ses taux. La progression du pouvoir d’achat en Europe sera bien moins importante.

4) Les Français ont un comportement plus inflationniste que les Allemands. Une parité fixe, puis une monnaie commune, lient les deux pays. Aujourd’hui, les coûts de production français sont devenus supérieurs de 20 % aux coûts allemands. Une Peugeot vendue 10 000 euros est concurrencée par une Volkswagen vendue 8 000 euros. La balance commerciale France-Allemagne plonge. Il faut dévaluer, donc changer la parité liant le franc à l’euro, afin que la Volkswagen soit payée 10 000 euros en France…

Le G20 a eu lieu. Bravo. Il vaut mieux se parler plutôt que de se faire la guerre économique. Mais le G20 n’a pratiquement pas abordé nos points 2, 3 et 4. La relance va donc être absente de la France. Ce que pensent, paraît-il, 92,5 % des Français…

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Comments (16)

  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Florin

    voyez donc l’article concernant les charges sociales d’une entreprise sur le site suivant. La réaction des employés est plutôt édifiante.
    http://nord-pas-de-calais-picardie.france3.fr/info/lille-metropole/53372918-fr.php

    Ernst & Young est une firme sérieuse que je connais. Les choix de Londres ou de Paris pour des sièges sociaux n’avaient pas de concurrence dans les années de division de l’Allemagne.
    Berlin à nouveau unifié et siège du gouvernement allemand est une alternative à ces deux villes. Sa position centrale à l’Europe la privilégie de plus en plus.

    14 avril 2009 à 17 h 03 min
  • Jaures Répondre

    Cher Hans, au delà des chiffres, y a-t-il un niveau de vie, une qualité de vie si supérieure en Allemagne ? Pour y être allé plusieurs fois, certains aspects m’ont séduit, d’autres beaucoup moins. Ce que je pourrai dire pour de nombreux pays européens. Mais, en réalité, nous n’assistons à des exiles massifs ni dans un sens, ni dans l’autre. Même si, ce que je souhaite, la France s’engageait dans une gestion plus sociale, un meilleur partage des richesses, elle demeurerait la France pour les allemands: un pays étranger. Et même quand l’Allemagne tournait à plein régime, il n’y avait pas de files d’attente à la frontière alsacienne pour tenter sa chance outre-Rhin.

    Sachons mesure garder. Même si nos modèles de société divergent, ils peuvent s’exprimer au sein de démocraties comparables et que le chiffre soit 28,10 ou 29,15 ne change, finalement pas grand-chose.

    14 avril 2009 à 9 h 38 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Jaures <<le succès économique ne garantit jamais votre élection.>>

    Ceci est nouveau, il faut absolument publier votre découverte.
    Personnellement je persiste à croire que tout travail mal fait mérite une correction et la gauche l’a eue. Et pour conclure je dirai que si Sarko continue à jouer le jeu de la gauche, il aura le même résultat aux prochaines élections. Si cela peut vous consoler…

    14 avril 2009 à 8 h 44 min
  • Florin Répondre

    @Hans : puisque vous demandez des sources, que diriez-vous du baromètre Ernst&Young portant sur l’attractivité de la France pour les investisseurs étrangers ? cela présente l’avantage d’aller bien au delà de la question des salaires, qui de toute évidence n’intéresse pas tout le monde sur ce site.

    (Bon, ça vaut ce que ça vaut, vu le nombre de c——-s du monde entier qui ont acheté des "toxiques" chez nos potes US).

    Selon le baromètre Ernst & Young 2008, l’Europe – qui attire 42% des flux mondiaux – reste la première région d’accueil. La France maintient sa 2e place européenne derrière le Royaume-Uni pour l’accueil des implantations internationales (541).
    Principaux enseignements : un leadership certains dans les technologies vertes et une lente transition vers une économie du savoir et des services.

    L’attractivité d’un site se définit à partir de plusieurs critères : l’image qu’il projette, la perception de la capacité du pays ou de la région à fournir les meilleurs avantages concurrentiels en matière d’implantations internationales et la confiance qu’il suscite.

    Les services et la R&D

    La France confirme sa transition vers une attractivité tertiaire : avec 3 012 emplois créés par les activités de services en 2007, le site France bénéficie, à l’échelle européenne, de près du quart (23%) des emplois créés dans ce secteur. Les implantations internationales de nature industrielle sont majoritairement responsables du recul des emplois (-47%).

    La France reste, derrière le Royaume-Uni, la deuxième destination européenne des centres de décision et centres de R&D. Ces deux activités représentent avant tout un intérêt stratégique en termes de rayonnement et de potentiel de créations d’emploi directs et indirects. Elles sont en France à l’origine de 5 272 créations pour 2007, c’est-à-dire 21% du total des implantations de centres de décision et centres de R&D en Europe.

     

    14 avril 2009 à 1 h 48 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Florin: @Hans : selon votre article, en 2007, et après des années d’augmentations plus faibles en Allemagne qu’en France, le coût horaire du travail s’établit à 28 euros/heure en Allemagne, contre …28,10 en France (et 34 en Autriche).

    <<In Dänemark, Schweden, Belgien, Luxemburg, Frankreich, den Niederlanden und Finnland müssen zwischen 34,30 Euro und 28,10 Euro pro Stunde ausgegeben werden>>

    Le coût horaire de 28.10 € correspond à celui la Finlande et non à celui de la France. Pour l’Autriche, d’autre part il est de 27.10 € et non de 34.00 € comme vous l’écrivez.
    Je pense qu’il vous faut rester honnête, l’Allemagne est seulement à la huitième place et non en tête du peloton comme vous l’aviez affirmé en premier lieu.

    L’avance de l’Allemagne sur la France est due principalement à ses PME plus nombreuses et à son éducation technique et professionnelle supérieure. Les entreprises françaises n’ont pas une taille suffisante pour entrer en compétition et ceci n’a rien à voir avec les entrepreneurs, ils font ce qu’ils peuvent dans un environnement hostile.
    Comparé au dirigisme centralisé français le fédéralisme allemand est beaucoup plus souple vis à vis de ses entreprises, les résultats s’en ressentent.
    Optez pour le fédéralisme et les entreprises changeront également, mais ceci est une autre histoire…

     

    14 avril 2009 à 0 h 29 min
  • Jaures Répondre

    Cher Hans, le succès économique ne garantit jamais votre élection. De même qu’un échec ne vous condamne pas systématiquement. C’est une constante de la vie politique. Jospin n’a pas réussi à tenir sa "gauche plurielle" et la campagne de la droite (relayée par les medias) sur l’insécurité a fait monter Le Pen. Cela s’est joué à 200 000 voix. La droite n’a pas fait campagne sur l’économie mais essentiellement sur des thèmes de l’extrème droite. Chirac a bien joué, avec cynisme, mais avec ses armes d’animal politique aux abois: ça passe ou ça casse. Pour lui, c’est passé. Pour la France, ça a cassé.

    13 avril 2009 à 21 h 26 min
  • Florin Répondre

    @Hans : selon votre article, en 2007, et après des années d’augmentations plus faibles en Allemagne qu’en France, le coût horaire du travail s’établit à 28 euros/heure en Allemagne, contre …28,10 en France (et 34 en Autriche).

    Donc, d’après vous, l’Allemagne exporte et fait d’énormes excédents parce que, en 2007, le coût d’une heure de travail a été 10 centimes moins cher qu’en France, (10 centimes sur 28 euros) ???

    10 centimes de l’heure, ça nous fait, voyons voir, 15 euros par mois. …

    Je suis certain que chaque salarié français ferait volontiers cadeau de cette somme chaque mois à son patron, à condition que ce dernier sache PRODUIRE et surtout VENDRE sa camelote.

    Avec de mauvais dirigeants, une entreprise (tout comme un pays) va droit dans le mur.
    Après quoi, ils laisseront un chargé de com’ les défendre. Car biensûr, c’est jamais de leur faute.

    En revanche, une entreprise PRIVEE n’a pas de mauvais salariés. Si d’aventure il y en entre, on s’occupe vite de leur cas, et ils sortent aussi vite qu’ils sont entrés.
     

    13 avril 2009 à 19 h 55 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Florin,

    voyez donc le site du "Europäischer Arbeitskostenvergleich des IMK" sur le site suivant, qui est d’un autre avis que le vôtre et rejoint ce que j’ai écrit:
    http://www.allaboutsourcing.de/de/europaischer-arbeitskostenvergleich-des-imk/

    Je vous serai gré de m’indiquer vos sources.

    Les impôts élevés en Allemagne ne sont pas dus aux charges sociales mais au coût de la reconstruction de l’ex DDR. Cette reconstruction a d’ailleurs déjà coûté des centaines de milliards d’€ aux contribuables allemands *) et n’est pas terminée,  40 ans de socialisme rétrograde ne s’effacent pas d’un trait de plume. Imaginez-vous un seul instant l’Allemagne sans ce fardeau.
    Si des Allemands s’installent sur la rive gauche du Rhin ce n’est pas pour y apporter leur misère. Ils sont tous solvables et s’acquittent de leurs impôts en France et parfois encore en Allemagne.

    *) au point que certains préfèreraient la remise en place du rideau de fer!

    13 avril 2009 à 9 h 36 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Jaures <<la croissance de la France sous Jospin >>

    Jospin a été remercié pour ses éminents services rendus à la nation aux élections présidentielles. Quelle ingratitude de la part des citoyennes et citoyens de ce pays!
    Si ses exploits avaient été aussi marquants n’aurait-il du passer la barre à au moins 80% des suffrages?
    Comment expliquez-vous la présence d’un Le Pen au deuxième tour? Les citoyennes et citoyens devaient être drôlement dégoutés du socialisme pour faire un choix pareil.

    13 avril 2009 à 9 h 01 min
  • Florin Répondre

    Herr Hans, j’ai fait un tour sur les sites que vous avez eu la gentillesse de me recommander.

    C’est pas exactement ce qu’il fallait, de toute évidence : il ne s’agit pas de comparer les pourcentages des hausses salariales entre 2005 et 2007 à l’intérieur de chaque pays, mais de comparer les NIVEAUX BRUTS de ces salaires entre la France et l’Allemagne. On voit bien que les Allemands ont mieux serré les vis ces dernières années, mais leur "base de départ" était bien meilleure que la nôtre.

    Et encore, je ne parle même pas du pouvoir d’achat de l’euro, bien plus fort en Allemagne qu’en France.

    Les coûts unitaires de main d’oeuvre sont plus importants en Allemagne qu’en France.

    Si les pleureuses du MEDEF sont dans la mouise aujourd’hui, c’est parce qu’elles n’ont pas d’idées, pas de vision à long terme, pas d’équipes commerciales performantes … (enfin, pas d’idées, je me comprends, sauf lorsqu’il s’agit de leurs satanés parachutes dorées).

    Avant de quémander à l’Etat et à faire NOS poches … qu’elles viennent avec de vrais business-plans, et surtout avec des produits qui tiennent la route. Avec l’euro fort, l’Allemagne fait des excédents, la France des déficits commerciaux. Dire que tout vient des salaires, impôts et charges, est un peu court.

    Et, puisqu’on parle impôts : c’est marrant de voir le nombre d’Allemands, actifs, retraités voire même au chômage, qui viennent s’installer en France frontalière, pour échapper au fisc allemand. Parfois même au prix de la perte de certaines prestations sociales auxquelles ils auraient eu droit chez eux.

    Eh oui, Herr Hans : l’impôt sur le revenu allemand est écrasant, comparé à l’impôt français.
    Amusez-vous avec une simulation sur les sites officiels, prenez un salaire moyen, disons 50K, ensuite un deuxième, plus conséquent, disons 100K. Vous m’en direz des nouvelles. Car franchement, ça donne le vertige.

    13 avril 2009 à 1 h 55 min
  • Jaures Répondre

    Quand bien même, cher Hans, si la croissance de la France sous Jospin n’était dû qu’à la croissance mondiale (la France était cependant parmi les 3 pays européens les plus performants), elle a montré alors qu’elle savait alors réduire conjointement le chômage les impôts et les déficits publics. Et ce qui est étrange, c’est que la croissance commence avec l’arrivée de la gauche et s’arrête dés qu’elle perd les élections ! Quel manque de bol pour les libéraux !

    Il est vrai que d’autres pays, ont profité de leur croissance pour baisser leurs charges et leurs impôts.

    Comme l’Irlande.

    Lamentable évocation, comme vous dîtes.

    12 avril 2009 à 15 h 20 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Jaures <<Mais il est vrai qu’à l’époque nous avions 3% de croissance, un déficit public inférieur à 3%, un commerce extérieur largement excédentaire, 300 000 créations nettes d’emploi par an, des impôts en baisse (1 point de TVA supprimé, la vignette auto supprimée, prime pour l’emploi, …),de nouvelles prestations sociales,… >

    A l’époque la conjoncture mondiale était en hausse. Les 3% de croissance étaient essentiellement dus à ce climat économique favorable. Les socialistes n’ont fait que surfer la vague, quelle prouesse!!
    Les 300 000 créations d’emploi que vous citez se répartissaient, soit dans des jobs bidons (déjà disparus entre temps) soit dans un fonctionnariat supplémentaire (qui grève encore aujourd’hui l’équilibre du budget). Donc rien que du vent et des tourbillons. Les impôts en baisse, de la poudre à perlin pinpin, regardez le palmarès de Forbes en ce qui concerne les impôts de la France
    De nouvelles prestations sociales, oui bien sûr, alors qu’il eut fallu commencer à rembourser les dettes de ce pays, ce que d’autres ont fait pendant cette période.
    Lamentable évocation!

    11 avril 2009 à 8 h 13 min
  • Jaures Répondre

    Les éditos du docteur Tremeau sont de plus en plus burlesques.

    Outre les sottises sur une prétendue meilleure compétitivité des voitures allemandes (les ventes de voitures françaises ont repris des parts de marché pendant la crise), le discours sur l’inflation est totalement décalé: l’inflation en France est de 03% annuel. On approche de la déflation. Le seul taux comparable date de 1999. Mais il est vrai qu’à l’époque nous avions 3% de croissance, un déficit public inférieur à 3%, un commerce extérieur largement excédentaire, 300 000 créations nettes d’emploi par an, des impôts en baisse (1 point de TVA supprimé, la vignette auto supprimée, prime pour l’emploi, …),de nouvelles prestations sociales,…

    Au fait, M Tremeau, qui était au pouvoir à l’époque ? Mais oui ! Les socialistes !

    10 avril 2009 à 17 h 14 min
  • Ben Répondre

    Leur pseudo plan de relance, c’est taxer puis redistribuer. Mais taxer, c’est ruiner, le contraire de relancer. Les faits comptant plus que les mots, le "plan de relance" est en fait un plan de ruine.

    9 avril 2009 à 18 h 01 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Florin <<les salaires horaires allemands sont supérieurs aux salaires français. Le surcoût, s’il y en a, est du coté allemand.>>

    Ceci est loin d’être entièrement vrai. Allez donc consulter les sites suivants*) au contenu en langue originale. Il faut généralement se méfier comme de la peste des traductions, presque toujours teintées de subjectivité.

    http://wahlkampf2009.moehblog.de/2008/wirtschaft/sinkende-lohne-in-deutschland-wie-das/

    http://www.handwerkermarkt.de/nachrichten/themen-fur-handwerker/handwerk-in-europa/lohnvergleich-deutschland-frankreich

    http://www.focus.de/politik/deutschland/deutschland-die-loehne-fallen-nicht-beliebig_aid_214705.html

    *) une liste exhaustive de sites similaires serait fastidieuse à compiler.

    8 avril 2009 à 13 h 12 min
  • Florin Répondre

    "il est possible de donner 1 000 euros uniquement aux entreprises françaises : il suffit de diminuer de 1 000 euros leurs impôts"….

    M. Trémeau, une mise à jour de vos infos s’impose : les constructeurs ont reçu bien plus que vos malheureux 1000 euros … (sortis de la même poche, comme d’hab, la nôtre – et surtout celle de nos enfants et petits-enfants).

    Vous passez sous silence la sur-vente de Clio en Allemagne, ventes dopées là aussi par une très généreuse prime à la casse, de 2500 euros. La demande de Clio a été si forte outre-Rhin, que l’usine de Novo-mesto tourne à plein régime et Renault recommence à produire des Clio en France. Globalement, les ventes de voitures en Allemagne ont explosé de 22% en février 2009 par rapport à février 2008.

    Comme quoi, VW n’a pas éliminé Renault du marché allemand, loin s’en faut – et heureusement. Et cela, malgré vos histoires d’impôts français. Car, il faut le dire : l’impôt français NE TOUCHE PAS une production en Slovénie !!!! Donc, on pourrait baisser à zéro les impôts en France, cela ne changerait RIEN en ce qui concerne la production automobile ou autre, DELOCALISEE !!!

    Et, pour votre gouverne, (à de rares exceptions, comme les conducteurs de trains), les salaires horaires allemands sont supérieurs aux salaires français. Le surcoût, s’il y en a, est du coté allemand. Faites un tour sur les sites des cabinets d’audit ou de recrutement internationaux, qui tiennent à jour des bases de données comparatives, ou alors visitez le site de l’APEC.

    8 avril 2009 à 3 h 00 min

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