Le retour de Sainte Ségolène

Le retour de Sainte Ségolène

 

Ségolène Royal renoue avec la posture qui lui avait valu sa popularité dans  la campagne de 2007 : celle d’une
redresseuse de torts, sans peur et sans reproche, une sainte moderne, réincarnation de Jeanne d’Arc.

 

Elle attaque ainsi le gouvernement Sarkozy :  «C’est un pouvoir qui mélange les biens privés et les biens publics »,
«c’est un pouvoir qui perd tout sens du bien commun», un «pouvoir qui profite d’une totale impunité», a-t-elle lancé, très en verve. Réclamant une «enquête impartiale» sur cette affaire, Ségolène
Royal s’est indignée : «Dans quel autre pays, un ministre serait encore en place dans les conditions que les Français connaissent aujourd’hui?». «C’est le pouvoir qui est corrompu», a-t-elle
martelé, évoquant «un effondrement des valeurs morales».

 

Mais depuis 2007, les Français ont appris que Ségolène Royal pouvait maltraiter ses plus proches collaborateurs, que ses
déclarations fiscales avec François Hollande fleuraient bon la sous-estimation et que son amitié avec les puissants lui permet d’avoir en plein Paris des bureaux qu’elle ne paye
pas.

 

Sans en dire plus, on est bien loin d’une sainte en général et de Sainte Jeanne d’Arc en particulier !

 

Pour tout dire, on voit mal des politiciens formés à la démagogie et nourris par un système douteux dès leur sortie de
l’ENA faire preuve d’une grande rigueur morale !

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