Lu dans la presse : Crise financière : le spectre d’un subprime bis
Petite revue de la presse de cette fin de semaine, axée sur l’économie.
Les Echos du 7 mai titrent à la une : « Coup de tabac à Wall Street, la Bourse de Paris au plus bas ».
A la Une du Monde du 8 mai : « La crise grecque s’aggrave et force la France à la rigueur ».
Titre du Figaro du même 8 mai : « Sommet de crise pour sauver l’euro ».
Le Parisien du 8 mai : « « Crise financière. Panique en Europe ».
Dominique Strauss-Kahn, en mai 2008 (1). En mars 2010, il estimait encore que la crise financière était « probablement derrière nous », même si les effets sociaux de la crise continuaient de se faire sentir. (2)
Christine Lagarde en mai 2008 (3). Le ministre de l’Economie devait corriger un peu cette opinion en février 2010, sur France Info : « On est sorti de la récession, il n’y a aucun doute. On n’est pas sorti de la crise financière et on n’est pas sorti de la crise économique. » (5)
Nicolas Sarkozy, lors de sa visite en Chine en avril 2010 : « Nous ne sommes pas encore complètement sortis de la crise, même si le pire est probablement derrière nous. Aujourd’hui, tous les indicateurs montrent que l’économie mondiale repart. » (6)
Comment douter des affirmations du Directeur général du FMI, de celles de notre ministre de l’Economie et du Président de la République, tous ces graves personnages en charge de responsabilités qui nous dépassent ?
Et pourtant, voilà ce qu’on lit dans Les Echos du 8 mai : « Wall Street a connu son pire coup de tabac depuis le krach de 1987. (…) En Europe, les marchés boursiers ont encore accusé le coup, pour la troisième séance d’affilée. Le CAC 40 a fini à son plus bas de l’année (…) La crainte d’une contagion de la crise grecque au secteur bancaire européen s’intensifie de jour en jour. »
Ce que révèle l’erreur humaine
Le récit des événements est pour le moins inquiétant : « "C’est complètement fou !" Les spécialistes des marchés n’en sont pas revenus », écrivent Les Echos.
Le Monde confirme : « Ce pourrait être un titre de film : "Folie à Wall Street". La place américaine a vécu, jeudi 6 mai, un moment de panique inconnu de mémoire de traders : le recul le plus spectaculaire et le plus soudain de toute l’histoire de l’indice Dow Jones, fondé en 1884. Une chute sidérale, pire que la pire journée des débuts de la crise financière, celle du 15 octobre 208, due à la faillite de la banque Lehman Brothers, où elle avait atteint 7,87 %. »
A quoi a tenu cette panique ? A la simple erreur d’un trader, qui « aurait involontairement passé un ordre sur des actions Procter et Gamble, un des piliers du Dow Jones, au lieu de contrats à termes sur des indices boursiers – qui plus est en inscrivant "16 milliards" au lieu de "16 millions"». Si l’on comprend bien , la crise financière est prétendument derrière nous, mais il a suffi de l’erreur d’un homme qui avait peut-être mal dormi, pour la ramener en pleine actualité…
Pour Le Monde, « cette chute ahurissante est symptomatique de l’extrême nervosité qui règne sur les places boursières – à New-York en particulier – sur fond de recul continu de l’euro, passé hier sous 1,26 dollars, et surtout de crise grecque. »
« Les inquiétudes sur les dettes des Etats continuent de préoccuper les marchés », renchérit un stratégiste de l’entreprise d’investissement Aurel, dans Les Echos. Le quotidien économique consacre d’ailleurs un article à la peur d’une contagion de la crise de la dette souveraine aux banques, à l’origine de la chute des marchés boursiers européens et de l’euro.
« La suspicion sur les Etats s’étend – hier, des rumeurs d’abaissement de la note de l’Italie ont circulé – et l’on commence à redouter que les événements ne conduisent à une nouvelle crise bancaire », écrivent les journalistes du quotidien économique, où Frédéric Buzaré, directeur de la gestion actions de Dexia AM, évoque « le spectre d’un "subprime" bis », lié au risque de contagion de la dette des Etats aux systèmes bancaires. Le Portugal, l’Espagne, l’Italie, l’Irlande, la Grande-Bretagne inquiètent.
Et la France ? François Fillon vient d’y décréter le gel de la dépense publique jusqu’en 2013, par crainte d’un abaissement de la notation du pays. Derrière nous, la crise financière ?
Comments (6)
Rien d’ étonnat à ce que le musulman dit de Casablanca est troucé en ce néo-Doriot qu’est l’ anti-sémite et forcené du complot mondial , un allié de premier choix !
Ce dernier devrait se méfier car une foi utilisés, les îdiots sont jetés dans un cul de basse fosse.
Un "gel" des depenses publiques n’y fera rien.
Les problemes des PIIGS ne peuvent pas etre resolus sans de tres gros coupes dans les depenses ET l’abaissement des droits acquis divers.
Vous n’avez absolument pas la capacite a tenir la route, et les crises se succederonts. Les crises de dettes souveraines rendent banques privees dans d’autres pays insolvables, ce qui met e detresse le pouvoir souverain dans ce pays, qui lui meme est deja en deficit terrible, avec des dettes enormes, et des futurs droits acquis qui ne peuvent pas etre paye.
D’aillieurs, pour ceux qui croient que c’etait un seul trader qui a fait une erreur faisant chuter la bourse, j’ai une pied a terre sur les plages en Arizona a vous vendre pas chere, vue imprenable. Aucun enquete dans l’affaire n’a trouve un tel ordre out des ordres similaires. Quelque chose est arrive, mais ca a probablement plus a faire avec des algorithms et non pas a des humains.
Abdel MOHAMED souscrit entièrement au point de vue du cher SAS…
…Mais pendant que quelques poches se remplissent au détriment du peuple – qui entre plus que jamais et pour longtemps en servitude – on "l’amuse" avec le "chiffon rouge" de l’Islam…
Réveillez vous !
Abdel MOHAMED