Nicolas Sarkozy, style mousquetaire et visionnaire

Nicolas Sarkozy, style mousquetaire et visionnaire

Le style, c’est l’homme. Le style décomplexé de Sarkozy est opposé à celui de Chirac, tout en raideur. Ce dernier, malgré son tempérament de hussard, a toujours pêché par révérence aux valeurs de gauche, absence de faconde, esprit technocratique, et nervosité face aux caméras. Par certaines attitudes pontifiantes et empesées reflétant la fatuité technocratique, le style chiraquien s’apparente à celui de Giscard. Mitterrand fut une parenthèse, avec ces façons littéraires à la Léon Blum qui avaient fleuri sous la IIIe République. Pompidou incarnait le modernisme des Trente Glorieuses. Avant, De Gaulle se drapait dans une majesté louis-quatorzienne, tout en empruntant à la vie militaire des verdeurs de langage.

Sarkozy, c’est le style mousquetaire, vif, batailleur, flamboyant, allant droit au but. Il bondit, gesticule, se carre, avance le menton : d’Artagnan dans la mêlée. Il est courageux. Le 13 mai 1993, lors de la prise d’otages des enfants de l’École maternelle « Commandant Charcot » de Neuilly, Sarkozy, ministre du Budget et maire de la ville, négocia lui-même – avant l’intervention du RAID – avec Éric Schmitt, « Human Bomb », le preneur d’otages armé d’explosifs, obtenant qu’il relâche progressivement des enfants. La télé le montra sortant de l’école avec l’un d’eux dans les bras.

Sarkozy marche au flair, comme De Gaulle, qui faisait grand cas d’Henri Bergson, le philosophe de l’intuition. La sienne, Sarkozy l’a suivie contre bien des avis cauteleux, en droitisant à fond sa campagne, annonçant un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale, et gardant ce cap entre les deux tours.

Cet être d’action et de mouvement a une vive imagination, qui le projette au-delà des limites convenues. Couplée à son tempérament de fonceur, elle a modelé son destin. À vingt ans, il proclamait qu’il serait président de la République : délire juvénile, pensait-on. Son rêve, il en a fait une réalité. Cela augure bien de sa capacité à transformer la France.

Sarkozy n’a pas fait l’ENA. Il maîtrise nombre de questions techniques, en pragmatique qui s’y est frotté dans sa carrière d’élu et de ministre, non en technocrate dans sa tour d’ivoire.

Sarkozy est un politique. Il a lu les biographies des géants de l’Histoire, d’Alexandre et César à De Gaulle, scrutant les caractères, les attitudes, les stratégies. La vie des grands hommes est son guide. Ce n’est pas un Rastignac briguant le pouvoir pour le pouvoir, contrairement à Chirac ou Mitterrand. Portant le regard très haut, il veut son buste dans la galerie des Grands. Aussi compte-t-il changer le cours de l’Histoire.

Pure mégalomanie ? Afficher, à 20 ans, la certitude d’accéder à la magistrature suprême, c’était aussi de la mégalomanie. Celle-ci est un trait commun aux grands acteurs de l’Histoire. Sarkozy ne s’est pas hissé à l’Élysée dans le seul but d’y être et de s’y maintenir. Il veut y faire ce qu’il n’a pas pu faire sous la férule des autres présidents de la République. Claude Guéant, son directeur de campagne à poigne, est pressenti au poste de secrétaire général de l’Élysée, et le technocratique et fidèle François Fillon, à Matignon. Sarkozy conduira ce gouvernement-commando de quinze ministres dans le blitzkrieg des réformes, face aux syndicats et à la rue. Il entend appliquer à la société française un électrochoc thatchérien ou reaganien. Il est vrai que son action sera quelque peu entravée par l’importance des transferts de pouvoir de la France vers l’Union européenne effectués ces deux dernières décennies.

Une enfance traumatisée par la démission paternelle lui a donné un caractère bien trempé. Contrairement à ses camarades, qui poursuivaient leurs études en toute quiétude financière, il a dû accompagner les siennes de petits boulots. Non formaté par l’ENA et nourri de lectures particulières, il a l’originalité d’esprit nécessaire à la gouvernance de crise. Et il a cette bonne étoile sans laquelle il n’est pas de grand destin. Elle brilla quand, en juin 2005, après le départ de Raffarin, Chirac lui donna le ministère de l’Intérieur au lieu de Matignon, qu’il convoitait. Sur le moment, il fut déçu. Mais la Place Beauvau, mise en vedette par l’insécurité croissante, fut un tremplin pour la présidentielle.

Et la fonction de Premier ministre lui eût fait endosser le bilan de Chirac, l’empêchant d’être le candidat de la rupture.

On ignore dans quelle mesure Sarkozy réussira. Mais son règne ne sera pas anodin. C’est un homme nouveau, héraut d’une droite qui ose s’affirmer. Il réanime la politique, dévitalisée par la technocratie depuis près de quarante ans. En Occident, il annonce une série de dirigeants de ce style, qui seront mis en orbite par la montée des périls.

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Comments (17)

  • Brice Répondre

    Merci pour ta réponse, même si pour être franc ; je ne suis pas surpris par ce que j’ai lu.

    J’attendais surtout une réponse à la question qui est la probabilité d’un embrasement planétaire : pour expliquer brèvement :

    – l’éclatement d’une guerre civile ethnique sur le sol Européen,

    – l’obligation pour nous de déclencher une épuration ethnique ou de chasser ceux qui sont concernés par cette dernière,

    – la réaction immédiate des pays d’origine de cette immigration en une sorte de "déclaration de guerre" du monde musulman (principalement en ce qui nous concerne le Maghreb, l’Afrique subsaharienne et la Turquie) contre l’Europe

    – l’implication de l’Inde en Asie contre le Pakistan/Iran/Chine et ses voisins musulmans en général,

    – de plus, vu le livre que je lis actuellement "Chine-USA : la guerre programmée" (scénario dont je suis convaincu) dans lequel est expliqué entre autre que l’équilibre de la terreur entre ces 2 pays est impossible (la Chine dispose d’un arsenal nucléaire très inférieur à celui des USA : quelques centaines de têtes nucléaires, un peu moins que la France contre 8000 têtes nucléaires américaines) et que la possibilité d’un affrontement militaire entre ces 2 pays est envisagé par chacun et est même inévitable, ce qui donnerait un front assez monstrueux dans le Pacifique : Chine/Corée du Nord contre USA/Japon/Taïwan dans la mesure où Washington ne considère pas Séoul comme un allié fiable,

    – pour finir l’extension du dit conflit dans le Pacifique combiné aux questions soulevée en Europe donc une transition ; guerre civile ethnique à conflit ouvert avec les pays cités un peu plus haut.

    26 mai 2007 à 18 h 50 min
  • EIFF Répondre

    A Brice.

    Pour te répondre rapidement, je pense que la lente agonie liée aux problèmes de l’immigration et la poussée démographique afro-magrébhine vont se poursuivre encore une bonne quinzaine d’années jusqu’à l’avénement d’une révolution islamique en France, en effet, la droite classique, même au pouvoir, ne prendra pas les mesures radicales (regroupement familial, expulsion, code de la nationalité) qui s’imposent suffisamment tôt avant que le grand clash multiéthnique ne se produise, il y a un fort différenciel entre la prise de conscience-action politique réelle dans les états majors de la droite dit de gouvernement et la réalité. Pour preuve, Mr sarkozy s’est senti obligé de nommer des personnalités de gauche au gouvernement alors que le MNR et le MPF ont joué le jeu de l’union des droites, pendant ce temps-là les illégaux affluent, les traffics dans les cités continuent, l’oumma serre les rangs et s’élargit. Une crise économique pourrait accélérer la chute, mais en l’état actuel des choses le gouvernement actuel aurait les moyens de gérer des émeutes et de garantir un minimum de sécurité, un espoir tout de même, l’union des droites et l’apparition d’une droite décomplexée sur les dangers de l’islam peut encore émerger dans les prochains mois et faire pression sur l’équipe Sarkozy pour entreprendre des réformes radicales sur l’immigration et défendre une Europe européénne sans minarets et sans charia.

    25 mai 2007 à 12 h 51 min
  • Brice Répondre

    Merci de ta réponse EIFF,

    même si à t’entendre parler franchement entre la gauche et la droite, c’est le désastre, autant l’un que l’autre, j’aimerais savoir si tu juges le gouvernement de Sarko capable d’enrayer ou de contenir des émeutes pire que celle de novembre 2005 ; ce que je veux dire c’est que si je mets en faisceau quelques unes de mes diverses lectures, notre cher journaliste (LADP en soulève le très possible avènement dans ses bouquins), tout comme Guillaume Faye, ou sur le site du révolutionnaire bleu (qui contient soit dit en passant de bonnes infos), ou Alexandre Del Valle ; pour ne citer qu’eux. Ils théorisent d’ici 2010 au plus tard 2015 des affrontement inter-ethniques et inter-religieux, donc l’éclatement d’une véritable guerre civile ethnique en France se propagant à toute l’Europe sans ajouter la forte probabilité d’un conflit majeur dans le Pacifique en référence au livre que je déguste actuellement "Chine-USA : La guerre Programmée".

    Mes questions sont les suivantes :

    – crois-tu donc que le gouvernement actuel pourrait contenir et enrayer des émeutes géantes/guerres civiles ethniques,

    – les conséquences de l’action de ce dernier (le gouvernement) ou de son inaction sur ces faits,

    – la convergence de ces événements sur un embrasement planétaire généralisé (pardonne-moi mon romantisme et peut-être réalisme/pessimisme de la catastrophe),

    – la déception grandissante des Lepenistes ayant voté Sarko en jugeant le vote FN inutile et une "explosion" de la Lepenisation des esprits (chez les Sarkozystes en particulier),

    – une chute de l’Etat-Providence trop endetté (2700 milliard d’euros) et l’avènement d’une crise économique sans précédent et bien pire que celle de 1929.

    Merci de ta réponse.

    23 mai 2007 à 18 h 49 min
  • EIFF Répondre

    A Brice.

    La victoire de Ségogo aurait pu être un désastre salvateur au bout du compte, mais c’est tout de même un soulagement et un grand plaisir de voir le parti communiste à terre et l’ensemble de la gauche paniquée et déboussolée. Cependant, les premiers pas de Mr Sarkozy me laisse perplexe, un gouvernement réuni autour de fidèles chiraquiens complètement arriérés, un Bernard Kouchner européiste jusqu’au bout des ongles et fier de l’être, et une place non négligeable au pôle "social" (c-à-d au maintien de l’arrosage d’Etat et des subventions en tous genres pour favoriser l’immigration de peuplement et d’assistanat, les plans villes-banlieues-logements sociaux qui ruinent les communes, la politique de favoritisme pour les "minorités"….etc…..). Vous pouvez être assuré que ni Mr Sarkozy ni Mr Fillon ne se sentirons tenus de remplir leurs engagements les plus à droite s’il n’y a pas une pression forte et l’entrée de la vraie droite au parlement. En effet, alors que le MPF et le MNR ont appelé sans ambigüité à battre la candidate socialiste au deuxième tour de la présidentielle, Monsieur Sarkozy pour récompenser et fêter la victoire de la "droite" à immédiatement consulter des personnalités du camp socialiste pour les nommer à des postes clés du gouvernement; ceci est déjà une trahison pour l’électorat majoritairement à droite qui combat l’idéologie socialo-communiste immigrationiste.

    22 mai 2007 à 11 h 23 min
  • Brice Répondre

    EIFF,

    mon cher,

    tu prêches un convaincu, cependant j’aimerais ton avis sur Ségo dans mon commentaire précédent.

    20 mai 2007 à 23 h 32 min
  • Brice Répondre

    D’accord avec EIFF, mais qu’aurait-on eu avec Ségo, j’aimerais une réponse.

    Car je considère que Sarko sera une déception, mais avec Ségo, ce serait un enterrement.

    Lisez un peu Guillaume Faye pour découvrir que la France et l’Europe vont devenir un champ de bataille d’affrontements inter-ethniques et inter-religieux, nous marchons vers une catastrophe d’ici quelques années alors qu’avec Ségo on aurait "couru" vers cette catastrophe. En gros, comme le Pen ne peut gouverner, je préfère un sale cancer avec Sarko, ce qui fera peut-être bouger les consciences endormies, qu’un enterrement digne d’un sidéen en phase terminale avec Ségo.

    20 mai 2007 à 1 h 10 min
  • EIFF Répondre

    A Brice.

    Je n’ai pas grand chose à rajouter à tes propos, le scénario de guerres multiéthniques sur le sol européen est enclenché, et peut-être irreversible maintenant, déjà de nombreuses banlieues des grandes métropoles d’Europe occidentale ( Londres, Paris, Bruxelles, Amsterdam…etc….) voient leur démographie submergée par les vagues incessantes d’immigration afro-arabe, il y a eu le cataclysme du Kosovo, les émeutes en France, la barbarie s’installe dans le quotidien un peu partout, la promotion de l’islam est assuré par les pouvoirs publiques et le système, on nous promet de grand partenariat avec l’Algérie et la Turquie ( en échange de nouvelles vagues d’immigration et de nouvelles menaces terroristes ), et mainenant on nous balance l’ex-soixante-huitard communiste Kouchner, qui signait des pétitions en faveur des pédophiles dans les années 70, pour représenter notre pays à l’étranger. Les artisans de la décadence ont un plan : détruire nos identités et notre civilisation. Le salut de l’Europe viendra de l’Est, les russes et de nombreux slaves voient l’évolution de la France qui s’africanise et qui s’émiette, et sont éffrayés par cette Francarabia "humanitaire".

    19 mai 2007 à 10 h 00 min
  • EIFF Répondre

    Communiqué de presse de Jean-Marie LE PEN

    Le gouvernement Fillon est bien le gouvernement Sarkozy. Le président de la République y a placé, plutôt que des amis politiques de longue date, ses adjoints de campagne, dont il est sûr qu’ils seront non des ministres mais des exécutants.

    Quant au ministre d’Etat, c’est un homme qui a été récemment condamné à un an d’inéligibilité et 14 mois de prison avec sursis. Telle est l’exigence de morale et d’ordre de Nicolas Sarkozy.

    On constate que la famille a subitement disparu des préoccupations de Nicolas Sarkozy : elle n’est dans les attributions d’aucun ministre ni secrétaire d’Etat.

    On constate aussi que la Défense est confiée à un européiste convaincu, pour qui la nation doit non pas se défendre mais se fondre dans un super-Etat européen.

    Naturellement, le clou du spectacle est Bernard Kouchner. Soixante-huitard emblématique, icône de la pensée unique, il symbolise à lui seul ce que fustigeait Nicolas Sarkozy pendant sa campagne. Le nouveau ministre des Affaires étrangères et européennes est un européiste de gauche, qui méprise la nation et même la langue française, et il est flanqué d’un secrétaire d’Etat, ami du couple Hollande-Royal, qui a été directeur de cabinet de Jacques Delors à la Commission européenne.

    Ce gouvernement, composé selon la technique de la macédoine de légumes, n’est pas souverain, il n’est que l’exécutif d’un conseil régional européen.
    Les Français qui ont cru aux accents patriotiques de Nicolas Sarkozy vont commencer à déchanter.

    18 mai 2007 à 13 h 42 min
  • Brice Répondre

    Pour EIFF,

    l’union euro-méditéranéenne, sais-tu (je me permets de te tutoyer) qu’elle existe déjà

    Eurabia est un scénario contre-utopique où l’Europe fusionne avec le monde islamique grâce à un processus présumé d’islamisation politique et culturelle de l’Europe. Comme 1984, le terme est utilisé pour s’opposer au scénario contre-utopique et est intentionnellement péjoratif. Bat Ye’or a popularisé le terme qui a été employé à l’origine principalement pour décrire l’hostilité arabo-européenne à l’encontre d’Israël et l’appui de l’Union européenne à l’OLP. Dès lors, sa signification a été étendue et a évolué : ce terme est maintenant principalement utilisé pour décrire une transformation présumée de l’Union européenne, où l’Islam devient le système de valeur dominant et la population comporte de plus en plus de musulmans. (L’utilisation du terme n’est plus limitée seulement au rapport de l’Europe avec le monde arabe). Le terme est généralement utilisé en combinaison avec dhimmitude, dénotant ainsi une attitude présumée de concession, la reddition et l’apaisement envers les exigences musulmanes.

    Utilisé à l’origine seulement dans les milieux politiques, le terme est entré dans l’usage courant des médias (incluant la première page de The Economist), se référant souvent à l’échec de l’assimilation de la population musulmane européenne, jeune et en forte croissance, et des rapports tendus en découlant.

    Il n’y a aucun nom spécifique pour la croyance en Eurabia et aucune idéologie officielle d’"Eurabia-isme".

    Ceux qui voient le scénario d’Eurabia comme réel, croient généralement que :

    • l’Islam est hostile et incompatible avec les valeurs de l’Occident judéo-chrétien ;
    • qu’il y a un nombre très important de musulmans en Europe et que leur présence est une stratégie délibérée ;
    • que les musulmans seront majoritaire en Europe dans quelques générations ;
    • que tous ou la plupart des musulmans veulent une Europe islamisée et que l’élite politique et culturelle européenne soutient cet objectif.

    De plus, ils sont hostiles au multiculturalisme qu’ils voient comme faisant partie de la stratégie Eurabia et sont eurosceptiques puisque ils voient l’UE comme l’exécutant de cette stratégie.

    Eurabia est utilisé par certains pour dénoter une conspiration et peut donc être décrit comme une théorie de conspiration : Oriana Fallaci a mentionné Eurabia comme "la plus grande conspiration que l’histoire moderne a créée".

    Donc comme le précise Du plessis dans ses livres et Guillaume Faye dans "Avant-Guerre, chronique d’un cataclysme annoncé, la colonisation de l’Europe et surtout la convergence des catastrophes", ce phénomène implique inévitablement la survenance de guerres civiles ethniques en France et en Europe dont parle Nicolas Dupont Aignant sur son blog et Guillaume Faye ; ce qui finalement serait une aubaine pour nous de pouvoir faire le ménage et de créer La Grande Europe des Nations et l’empire EuroSibérien, se débarasser de Bruxelles et de ses institutions foireuses et sortir de l’OTAN.

    L’affrontement est inévitable. Cependant, je ne pige pas pourquoi Sarko est semble-t-il farouchement opposé à l’entrée de la Turquie. Même si je considère que nous assistons à un véritable retour de l’histoire, pour la première depuis l’occupation (700 ans) de la péninsule ibérique par les arabes (califat de Cordoue) et l’arrêt de la progression ottomane à Venise quelque siècles plus tard, nous sommes simultanèment attaqué par les 2 en même temps, par les afro-maghrébins par le biais de l’immigration et de la Turquie à travers sa volonté d’adhérer à l’Union Européenne.

    Mais nos dirigeants nient en bloc une chose, jamais dans l’histoire des peuples n’ont pu être colonisés définitevement, car l’histoire n’est pas écrite. Comme le soulihne ce livre Pour en finir avec la colonisation  :

    Ce livre montre que durant la brève parenthèse coloniale, les pays colonisateurs n’ont pas pillé l’Afrique et que les colonies étant un boulet économique, politique et social, la décolonisation était une urgente et impérieuse nécessité ; les Européens d’aujourd’hui et à plus forte raison ceux de demain n’ont de dette ni à l’égard de l’Afrique ni des Africains ; le mythe de la culpabilité coloniale est une arme permettant de désarmer moralement l’Europe face à la contre-colonisation de peuplement qu’elle subit actuellement et que la culture de repentance-soumission risque de faire des Français, de nouveaux " colonisés ". Ce livre montre également que la colonisation fut d’abord une grande idée de gauche reposant sur les idéaux universalistes de 1789. Il souligne aussi que pour résoudre les insolubles problèmes liés à l’immigration venue de nos anciennes colonies, seules sont proposées les recettes éculées d’assimilation-intégration qui y furent inapplicables et les mêmes impératifs du toujours plus de subventions qui firent capoter toutes les politiques de développement. Or, ce qui a échoué hier en Afrique échoue déjà dans les banlieues où il est impossible de procéder par amputation territoriale comme l’avait fait le général de Gaulle. Ce livre montre enfin que l’histoire n’est jamais écrite. Les Français après 130 ans de présence en Algérie, les Portugais après 400 ans en Angola et les Arabes après 700 ans en Espagne, tous ont appris à leurs dépens que la colonisation n’est pas éternelle dès lors que les indigènes ne sont plus disposés à la subir. Ce livre est illustré de nombreuses cartes et contient un index.

    La vengeance sera celle des peuples européens blancs de souche (latins, celtes, germaniques, scandinaves et slaves : EuroSibérie ; naissance de l’ethnopolitique) et un cinglant démenti au souhait américain. J’attends ta réponse avec impatience

    18 mai 2007 à 11 h 25 min
  • Guillermo Répondre

    Il serait bon d’arrêter de cirer les pompes ou au moins de vous confondre avec la presse-people.  Venant d’un journal critique comme les 4V, ça fait un peu désordre.

    Que le caractère de Sarko ait été trempé par le traumatisme de l’absence de son père,  c’est possible mais qu’on laisse plutôt ça à "Voici" et autres de même accabi.

    Pour le reste, courageux Sarkozy, après la prise d’otage de Neuilly ?  Face à un dépressif qui n’était  parait-il pas armé ?  Que Sarko se soit trompé je ne lui en veux pas.  Mais jouer les gros bras après coup c’est pitoyable.  Je ne dois pas avoir le même sens du courage et de l’héroisme que l’auteur de cet article.

    Autre truc à rectifier : la place de ministre de l’intérieur n’est pas une référence.  Foutre des radars partout qui sauvent des milliers de vie, un môme sait le faire.  Par contre, ce qui est compliqué c’est de faire des sanctions justes et de sauver encore 10% supplémentaires, ce que n’a pas su faire Sarko. Son mérite fut tout juste d’avoir compris que l’opinion été à contre courant de la lâcheté de Jospin qui voulait se contenter d’expliquer qu’il faut pas tuer des gens sur la route, parce que c’est mal. 

    Faut aussi que les gens comprennent (les journaleux les premiers) que ce qui est compliqué c’est le fauteuil de ministre de l’éducation, de ministre de la santé et encore plus le fauteuil de 1er ministre ou de ministre de l’agriculture. Etre nommé ministre des armées ou de ministre de l’intérieur c’est du gateau. 

    Enfin quand on parle de l’intuition de MonGénéral ça me fait toujours marrer.  Comme trop souvent on confond les gens véritablement intuitifs avec ceux qui se fient à leur prétendue intuition, lesquels tombent parfois très justes et d’autres fois font des bourdes monumentales. 

     

    18 mai 2007 à 10 h 34 min
  • EIFF Répondre

    A Brice et R.Ed.

    On se rappellera aussi de "Guerres contre l’Europe" d’Alexandre Del Valle qui dissèque et dénonce les alliances et les marchandages contre-nature entre puissances euro-mondialistes occultes et milices islamistes en Tchétchénie, en Bosnie, au Kosovo, on se rappellera aussi du rôle du docteur Kouchner au Kosovo, de ses mensonges et de sa complaisance vis à vis des islamo-nazis de l’UCK, responsables de l’épuration éthnique contre les serbes et les chrétiens des balkans, ce même Kouchner, socialiste, préssenti aux affaires étrangères.

    Il ‘y a de quoi s’inquiéter…. la fausse droite nous prépare certainement un coup fourré comme elle en a le secret, Sarkozy n’a t-il pas parlé d’une union euro-méditerranéenne le soir de son élection, un nouveau plan de submersion par l’immigration de l’Europe ?

    17 mai 2007 à 15 h 55 min
  • Brice Répondre

    Pour EIFF,

    Oui, très bonne mémoire, d’autant qu’Angela Merkel y est également hostile, tout comme les dirigeants autrichiens et hollandais. Maintenant, ne nous trahis pas comme Chichi.

    17 mai 2007 à 11 h 15 min
  • Brice Répondre

    Pour EIFF :

    Blason des Sarközy de Nagy Bocsa, accordé en 1628 par Ferdinand II de Habsbourg pour récompenser la résistance de Mickael Sarközy à l’envahisseur ottoman.

    Oui, visiblement, avec lui l’entrée de la Turquie en Europe semble compromise, d’autant qu’Angela Merkel y est également hostile, tout comme de nombreux dirigeants autrichiens et hollandais. Voyons si à cet égard, il honorera cet fierté familiale historique qui ferait basculer la Turquie dans le Moyen-Orient. Car j’y suis également totalement opposé, la Turquie est civilisationnellement non européenne ; je conseille à tout le monde le livre d’Alexandre Del Valle "La Turquie en Europe : Un cheval de Troie Islamiste" et de plus elle est géographiquement en Asie mineure. Voici ici un dose supplémentaire de tensions venant s’ajouter à un climat internatinational déjà très tendu.

    Sarko honore ta parole ne nous trahis comme Chirac  qui y est favorable lui !

    17 mai 2007 à 10 h 31 min
  • R. Ed. Répondre

    J’espère qu’il respectera ses ancêtres.

    17 mai 2007 à 0 h 01 min
  • EIFF Répondre

     

    Blason des Sarközy de Nagy Bocsa, accordé en 1628 par Ferdinand II de Habsbourg pour récompenser la résistance de Mickael Sarközy à l’envahisseur ottoman.

    16 mai 2007 à 17 h 48 min
  • sas Répondre

    Que le maitre à du ceder à l’elève…….pour laisser sa place à judas et n’etre pas inquiété par la justice…..à vennir

    sas

    16 mai 2007 à 13 h 27 min
  • Brice Répondre

    Sarkozy président, ce sera peut-être décevant, mais pas décourageant comme cela l’aurait été avec Royal. Car pour le citoyen lambda, ignorant totalement à quelles instances supérieures (supra-nationales et internationales (OTAN, ONU, OMC, FMI, BM et autres lobbies économico-financiers) il va être confronté et surtout quel courage et quelle volonté il pourra opposer s’il le fait au transfert partiel des pouvoirs de la France à Bruxelles face à la montée des périls comme le précise LADP dont je lis actuellement un des livre (la 3ème guerre mondiale a commencé). Il compte lancer la construction d’un 2ème porte-avion ; réflexe à connotation confucéenne (la Chine augmente ses budgets militaires depuis plus de 20 ans car elle se sent menacée et veut se protéger et/ou veut attaquer) voici ici un éclair de lucidité de la part de Sarko.

    Cependant, sa vision de la France dans l’Europe et de celle-ci dans le monde aura des répercussions conséquentes dans le climat international tendu. Nous sommes plus de 7 milliards de terriens ; les tensions s’accumulent ; Israël/Palestine/Liban, Irak/USA, USA/Iran, Pakistan/Inde pour le Cachemire, Chine/Taïwan, Chine/Japon, Japon/Corée du Nord, Corée du Nord/Corée du Sud, Corée du Nord/USA. Montée de l’extrême droite en France et en Europe (cette remarque peut paraître paradoxal, mais Sarko a Lepéniser son discours ce que Robert Hue a très bien remarqué après le 1er tour). Souvenez-vous des émeutes de novembre 2005 que beaucoup ont décrit comme raciales et d’autres comme un prélude à guerre civile ethnique en France qui se pourrait se propager à l’Europe et conséquence directe de l’immigration incontrôlée qui s’est déversée en France depuis plus de 30 ans en vertu du politiquement correct.. Charles de Gaule disait "jamais un siècle ne s’est écoulé sans que la guerre ne vienne le visiter à plusieurs reprises". Il dit la vériré.

    On va me trouver pessimiste mais un pessimiste est toujours mieux informé qu’un optimiste. Je remarque même que ce pessimisme empreint de lucidité se propage dans les ouvrages de Du Plessis même si je ne me cantonne pas uniquement à cet auteur. J’ai pris plaisir à confondre beaucoup de bords Attali (gauche), LADP, (bien à droite), Pascal Boniface dont j’ignore la sensibilité politique, Guillaume Faye (extrême-droite qui a écrit des ouvrages très intéressants et qui fait lui-même référence à Attali dans son livre "la convergence des catastrophes" pour la crise économoique qui s’annonce et pire que celle de 1929) et bien d’autres que je ne citerai pas car la liste serait trop longue.

    Mais force est de voir que dans ces livres même si la grille de narration diverge sur certains points ; elle s’accorde au moins sur 2 :

    – une grande crise économique bien plus grave que celle de 1929,

    – une phase de conflit mondial incomparable à tout ce que nous avons connu.

    Les jours à venir sont sombres.

    16 mai 2007 à 12 h 21 min

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