Raffarin n'oublie pas la TVA sociale

Raffarin n'oublie pas la TVA sociale

 

L’ancien premier ministre n’a pas oublié la TVA sociale, seule solution pour que le système social
français pèse moins sur la production, plus sur les importations et la consommation :

 

“Évoquant la réforme des
retraites
souhaitée par le chef de l’État, Raffarin en a approuvé le principe. «La
quantité de travail doit augmenter, a-t-il assuré , il faut augmenter le nombre d’années de cotisations.» Le sénateur de la Vienne a estimé que cette décision était inévitable afin de ne pas
augmenter le montant des cotisations ou de diminuer les pensions.

L’ancien premier ministre a toutefois recommandé de «laisser la liberté» aux actifs qui le souhaitent de
prendre leur retraite à 60 ans, quitte à «ne pas avoir tout à fait leur pension complète» s’ils n’ont pas cotisé assez longtemps. «Je ne fais pas un dogme des 60 ans», a insisté
Raffarin.(…)

 

 

L’ancien hôte de Matignon s’est dit hostile à la remise en cause du bouclier fiscal. Il a en revanche jugé primordial d’instaurer une
TVA sociale afin d’opérer «un transfert de charges sociales de la production sur la consommation». Cette réforme aurait, pour le sénateur de la Vienne, le double avantage de
favoriser la compétitivité des entreprises françaises et d’assurer aux salariés «une feuille de paye où le salaire net sera égal au salaire brut». Prenant l’exemple du lait,
Raffarin a estimé que la TVA sociale permettrait ainsi que «le lait importé soit plus cher que le lait produit en France».

 

 

 

Appelant de ses vœux «l’acte II du quinquennat», le sénateur de la Vienne a souhaité que Nicolas Sarkozy
revienne à une conception
plus traditionnelle de la fonction présidentielle et laisse le premier ministre s’exposer davantage. «Nicolas Sarkozy a, en quelque sorte, désacralisé la fonction
présidentielle», a paru regretter l’ancien hôte de Matignon.

(…) Interrogé en conclusion sur les affaires de pédophilies qui affectent l’Église catholique, Raffarin a jugé que «nous sommes souvent injustes avec le Pape». Le Figaro.

 

On pourra faire, pour les années qui viennent, de la TVA sociale le marqueur de la
volonté et de la détermination de la droite de faire basculer le coût de la protection sociale sur la consommation et donc de relancer la compétitivité de la
France. 

 

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