Secret bancaire : le triomphe des « bien-pensants »

Secret bancaire : le triomphe des « bien-pensants »

Le 19 août, le gouvernement américain a signé avec la Suisse un accord aux termes duquel la banque UBS, poursuivie pour fraude fiscale, évitera l’amende, mais révèlera le nom de près de 4 500 contribuables américains suspectés de fraude.

Immédiatement, les bien-pensants, notamment en France, se sont réjouis à l’annonce de la fin prochaine de l’odieux « secret bancaire ».
L’événement est cependant plus ambivalent qu’on ne l’a dit dans les médias. Il serait difficile, en effet, de dire qui est véritablement vainqueur dans cette transaction. D’un côté, le gouvernement suisse crée un précédent dangereux, même s’il ne concerne qu’une seule banque. Car cette banque n’est pas n’importe quelle banque, mais le principal établissement helvétique et, jusqu’à une date récente, le n° 1 mondial de la gestion de fortune.
D’un autre côté, le gouvernement américain réclamait 52 000 noms, qu’il prétendait obtenir de force. Or, il stoppe la procédure juridique et n’obtient donc qu’un peu moins de 4 500 noms.

À défaut de pouvoir à l’heure actuelle évaluer l’impact réel de cet accord, nous pouvons au moins remarquer que le secret bancaire est loin d’être mort après cette transaction.

La Suisse, membre des institutions internationales, ne pouvait en effet se permettre de violer certains des accords internationaux en matière de régulation financière. Mais tous les « paradis fiscaux » ne sont pas signataires des accords internationaux. Et il sera plus délicat de faire céder des micro-pays non liés avec le reste du monde par des traités, et dont toute la fortune provient précisément du secret bancaire, que de faire céder la Suisse…

Ajoutons que cette quête de la transparence à tout prix a quelque chose de monstrueusement totalitaire. On n’attend plus que l’annonce, dans les trésoreries, du pourcentage que les délateurs percevront sur le butin qu’ils apporteront à Bercy par leur dénonciation !

Par ailleurs, la « grande » presse confond tout : le secret bancaire n’est pas nécessairement une protection de la fraude, la fraude fiscale n’est pas forcément une pratique mafieuse, et un paradis fiscal ne pratique pas forcément le secret bancaire… Mais autant essayer de raisonner un troupeau de mammouths en train de charger !

Et, surtout, rappelons que les contribuables qui choisissent les paradis fiscaux ne le font que pour échapper aux enfers fiscaux où ils demeurent. Tant que ceux-ci existeront, ceux-là existeront aussi !…

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Comments (26)

  • sas Répondre

    ….Erix WOERTH nous a demandé publiquement si il avait une tête de quelqu un qui bluffe….

    ……moi je lui dirais bien la tête de quoi….I.L a……

    fidele a l équipe de représentanté de commerceé qui saignent la FRANCE à mort, atuellement….

    ……une tête de quoi vous avez mONSIEUR ? ? ? ? ? ?  ? ?

    …..une cacré tête de ………. ,c’est même à cela qu on les reconnait ,ils osent tout….selon AUDIARD

     

    Donc les petits et les miséreux de france ne pourront plus frauder le fisc…..j ai dits

    SAS

    1 septembre 2009 à 19 h 25 min
  • IOSA Répondre

    Pour ma part, je me contrefout royalement des paradis fiscaux, je passe par là juste pour dire que Jaurès@…… vous met largement la pâté et pourtant il est tout seul…lui !

    IOSA

    1 septembre 2009 à 18 h 42 min
  • Lambda Répondre

    Ah mon cher Jaurès, je crois que les 4v seraient immensément vides sans vous !
    Et puis, une bonne tranche de rigolade par moments, voilà qui est bon pour le moral, vue la situation catastrophique où nous sommes…
    Feu le Grand Georges amusait beaucoup, lui aussi, ne désespérons pas, la relève est assurée ! D’autant que vous êtes nettement plus "lettré" et en plus, il semblerait que vous ayez une très grande maîtrise de l’informatique ! Veinard, va…

    31 août 2009 à 20 h 19 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

      Cette semaine le ministre qui préside à la terreur fiscale française, Eric WOERTH, a fait son cinéma énarchique sur de vilains citoyens, dont il "connaitrait" 3000 noms, qui utiliseraient sans son autorisation de mythiques paradis fiscaux, au lieu de faire confiance aux excellentes banques françaises, qui toutes sont directement branchées sur BERCY, avec ligne rouge. C’est dire leur sérieux.

    Tous ceux qui se sentiraient menacés vont évidemment passer tout le reste de leurs avoirs "de l’autre côté", ce qui statistiquement et constamment, se vérifie chaque fois que l’on veut "terroriser le bourgeois". Pour ainsi jouer objectivement le déflecteur de clients vers les paradis (en fait seulement les non-enfers) fiscaux, M. Eric WOERTH a peut-être intérêt à faire travailler leurs banques. Est-il consultant de ces banques sans nous l’avoir déclaré explicitement puisqu’il le laisse supposer implicitement ?

    Simultanément ce même ministre a osé déclarer que la France est un pays capitaliste. Ah bon, mais alors pourquoi les capitaux fuiraient-ils constamment ses prélèvements étatiques ridiculement démesurés (totalement hors norme mondiale), qui sont la marque la plus certaine du socialisme non-capitaliste.

    31 août 2009 à 17 h 06 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

      Cette semaine le ministre qui préside à la terreur fiscale française, Eric WOERTH, a fait son cinéma énarchique sur de vilains citoyens, dont il "connaitrait" 3000 noms, qui utiliseraient sans son autorisation de mythiques paradis fiscaux, au lieu de faire confiance aux excellentes banques françaises, qui toutes sont directement branchées sur BERCY, avec ligne rouge. C’est dire leur sérieux.

    Tous ceux qui se sentiraient menacés vont évidemment passer tout le reste de leurs avoirs "de l’autre côté", ce qui statistiquement et constamment, se vérifie chaque fois que l’on veut "terroriser le bourgeois". Pour ainsi jouer objectivement le déflecteur de clients vers les paradis (en fait seulement les non-enfers) fiscaux, M. Eric WOERTH a peut-être intérêt à faire travailler leurs banques. Est-il consultant de ces banques sans nous l’avoir déclaré explicitement puisqu’il le laisse supposer implicitement ?

    Simultanément ce même ministre a osé déclarer que la France est un pays capitaliste. Ah bon, mais alors pourquoi les capitaux fuiraient-ils constamment ses prélèvements étatiques ridiculement démesurés (totalement hors norme mondiale), qui sont la marque la plus certaine du socialisme non-capitaliste.

    31 août 2009 à 16 h 42 min
  • Jaures Répondre

    Stef, changez de pseudo ! Prenez plutôt "Harpagon" !

    31 août 2009 à 16 h 35 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

     

     En tout cas, tous les bienfaits que chante Clarika n’ont pas été mérités,

      – ni personnellement par Jaurès, qui n’a qu’une ambition: achever de détruire le patrimoine et la pérennité de tout ce qui a fait la colonne vertébrale de la puissance française, et donc sa faculté à rayonner économiquement et culturellement,

      – ni par les métèques et tous les immigrés récents dont très peu parmi leur ascendance ont sué sang et eau pour bâtir cette puissance française de laquelle ils aiment à dire qu’ils viennent "profiter"…plus pour très longtemps d’ailleurs, vu la situation économique du pays.

    Car il existe une justice. Jaurès aura, dans quelques décennies, une descendance pauvre et famélique qui ira mendier sa subsistance auprès de ceux qui auront les moyens de la lui accorder ou de la lui refuser (parions sur les gens d’Amérique du Nord, ou de certaines zones asiatiques étendues).

    Si Jaurès aime tant la chanson de Clarika, il devrait veiller à ce que les paroles soient profondément gravées sur sa pierre tombale ou sur son urne funéraire, afin d’édifier les générations futures, qui auront ainsi une idée de la raison pour laquelle elles vivent dans une France sinistrée et tiers-mondisée.

    Pour lire le texte gravé, il leur faudra peut-être commencer par recoller les morceaux de la pierre ou de l’urne qui auront été vandalisées, à moins que la France n’ait aussi réappris à vivre sous les bombes étrangères ou dans la guerre civile du « communautarisme ». Enfin il faut supposer que les résidents du pays seront encore suffisamment instruits pour parler et déchiffrer le français écrit, et suffisamment curieux pour avoir envie de le faire.

    Tout ça, il l’ « aura bien mérité » comme dans la chanson.

    31 août 2009 à 16 h 11 min
  • sas Répondre

    a stef….et surtout ne gérer que du cash……

    plus de cheques ,plus de cartes…..BREF CE QUE FAIT TOUT BON RESTAURANT CHINOIS OPERANT SUR NOTRE SOL….ce qui explique largement leurs prospérités, sachant que de plus ils travaillent exclusivement en famille…..

    la tva à 5,5 eux s en fouttent royalement….même pas réclamée d abord.

    arf,arf

     

    sas

    on y vient….

    31 août 2009 à 13 h 56 min
  • Jaures Répondre

    Ami Lambda, tapez Clarika sur google, puis cliquez sur videos (en haut à gauche). Si vous échouez, demandez à vos petis enfants de vous montrer.

    31 août 2009 à 10 h 51 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures <<Ca vous changera de la star’ac.>>
    Précision, je ne regarde pas la TV française, trop débile!
    Mes chansons préférées ne sont pas du genre "Refais moi le monde chéri!" et en tout cas pas en français.
    Il y a beaucoup de choix de qualité ailleurs, mais cela est une autre histoire…

    31 août 2009 à 8 h 44 min
  • stef Répondre

    pour ce proteger de "l’enfer fiscal" il suffit de sortir du systeme bancaire et d’avoir ses propres coffres voila c’est tout.

    30 août 2009 à 15 h 49 min
  • Jaures Répondre

    Cher Hans, avant de juger, prenez connaissance de l’artiste en question. Ecoutez les quelques titres en ligne disponibles ou empruntez ses albums dans votre médiathèque municipale (c’est gratuit). Ca vous changera de la star’ac.

    30 août 2009 à 14 h 53 min
  • Lambda Répondre

    Petite précision :
    Youtube m’est totalement inconnu. D’après ce que j’ai pu en entendre parler, ce "machin" est d’une culture bien trop supérieure à la mienne et ne concerne que les intellectuels, ce qui n’est pas mon cas. L’exemple cité – ce magnifique poëme, est d’ailleurs révélateur (j’ai pleuré en le lisant). Ce qui confirme ce que disait je ne sais plus qui : l’accès à la culture doit être impérativement et systématiquement généralisé (de force, si nécessaire, sinon, goulag obligatoire). Et comme le disait un autre internvenant (peut-être le même finalement), il y a des inepties tellement énormes qu’il ne faut pas trop perdre de temps avec, les vouloir contrer serait vain. Je me répète : quoique qu’on fasse, quoiqu’on dise, quoiqu’on explique, quoiqu’on démontre, la conviction l’emportera toujours sur la raison. Au passage, confirmation d’un grand principe que j’ai découvert, hélas : l’intelligence ne sert que rarement au quotidien. Je ne prétends par faire exception à la règle, règle que notre regretté Monsieur Lafronde a probablement découvert bien avant moi.

    Allez  encore un petit coup pour la route, même si il est hors sujet :
    Vive l’écologie, vive les verts, sauvons la planète, mort aux paradis fiscaux et aux capitalistes libéraux – exploiteurs – buveurs de sang – sales anciens colonialistes, alla est grand. (là j’ai eu le tarif "groupe")

    Parce que, des fois, il arrive à tout un chacun d’en avoir ras-le-bol des conneries.

    30 août 2009 à 13 h 50 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures <<La pt’ite carte en plastique que l’Etat m’ adonnée>>
    Petite précision,  pour certains oui,  elle est gratuite, pour la plupart  il faut d’abord se casser le C..  en travaillant pour la mériter. Le reste de cette charmante ballade  vient d’une chanteuse qui m’est inconnue et je m’en contrefiche. Elle doit être de la bien-pensance autrement vous ne l’auriez pas mentionnée. On peut d’ailleurs se demander où elle planque son blé?
    Le jour où  vous vous arrêterez de moraliser, Jaures, vous aurez enfin atteint la maturité de Lambda. On peut toujours rêver, it’s a long way to Tipperary….

    30 août 2009 à 12 h 15 min
  • Jaures Répondre

    Pour résumer la pensée du citoyen Lambda, qu’il s’agisse de santé, de culture, de formation ou de nutrition, quand on veut on peut.

    Bref, ceux qui en sont démuni l’ont bien mérité.

    Ecoutez sur Youtube la chanson de Clarika: "Bien mérité".

    "La pt’ite carte en plastique que l’Etat m’ adonnée

    Ben ouais, je l’ai bien méritée

    Naître en république dans un’ clinique chauffée

    Ben ouais, je l’ai bien mérité

    Les bancs de mon école, l’amour qu’on m’a donné

    C’est vrai, je l’ai bien mérité

    Et tant pis pour ta gueule si t’es né sous les bombes

    T’avais qu’à tomber du bon côté de la mapemonde

    On prend pas un bateau quand on sait pas nager

    On n’a que c’qu’on mérite c’est qu’ tu l’as mérité"

    Amen, cher Lambda.

    30 août 2009 à 10 h 24 min
  • Agathe Répondre

    Le poisson pourri par la tête. Que les anciens riches, la droite-gourmette et les catholiques médiatiques s’entendent pour cacher "un peu" de liquide pour s’offrir un peu de ce luxe si nécessaire est la preuve de notre décadence.

    Parmi ce luxe si nécessaire :

    – Les domestiques et serveurs étrangers qui font le bourgeois négrier et paresseux, les enfants incultes et odieux et les "mamans" amorales et artistes, le foyer à 100 de QI, fier de son cloaque. 

    – Les marques qui ridiculisent tous les Français et les ravalent à l’état de dealers et de polyaddicts, et qui font rêver les jeunes à un avenir de styliste-portemanteau professionnel dispensés de maths, de français et d’amitié.

    – Les écrans qui laminent les cerveaux occidentaux et enflamment les autres jusqu’à la démence.

    – les écoles bilingues et lycées internationaux ou les mauviettes de bonnes compagnies apprennent à estimer les enfants de chefs d’état, leurs copines et leurs débrouilladises de crétins : trafics de drogues et d’organes, bonnes soumises, adoptions d’aliens, achats de permis de conduire, grands frères experts en tout, harcellement des élèves bons ou honnêtes.

    – Ainsi que les cours particuliers par un étranger choisi par une "asso" ou des boites florissantes. Pour soulager les mères artistes ou activées, promues. Les séjours anglophones entresoi, à Malte ou sur dans terrains de jeux…

    – Les facs étrangères surtout américaines, pour doubler les besogneux et les derniers véritables concours français et fuir le tiers-monde à l’honneur.

    – Les séjours dans les paradis sexuels où les trois générations enfin réunies dans leur etnique-park fantasmé apprennent le jouir-ensemble en croyant de préparer un avenir de ministre de la culture.

    – L’événementiel, pour que la fête ne s’arrête jamais sur le pont du Titanic.

    – L’immobilier très cher et très sûr jusqu’à la porte, sauf saucissonage haram.

    – Les séjours médicaux et psy de résurrection des victimes agressions verbales et physiques, d’anorexie, de boulimie, d’aboulie, de suicide. Mille fois ressuscitées et stabilisées sans dommage, jusqu’au "game over". 

    etc.

    Une seule de ces orgies de bêtise criminelle suffirait à justifier la traque des paradis fiscaux, au moins pour les non-milliardaires. Les classes instruites porteuses de notre civilisation sont en déroute et ont besoin d’être protégées d’elles-mêmes. Laissons les comptes en Suisse à ceux qui veulent mourir honorés par l’hyperclasse, dans une combinaison en latex.

    29 août 2009 à 13 h 03 min
  • Lambda Répondre

    Oui, mais bon, comme je ne serai jamais dictateur, il n’y a aucun risque pour nos valeureux syndiqués !

    Remarquez, éradiquer la pauvreté, je ne m’y risquerais assurément pas, tous ceux qui s’y sont essayés n’ont fait, en général que de la développer, donc, je trouve qu’il y en a déjà assez comme ça.
    La santé de tous, ce n’est pas un problème collectif, c’est un problème personnel. Voyez la cas de la gripette A/B/C/D, cela montre clairement que la santé publique obéit d’abord à une mafia, la mafia médicale. Non, la santé est quelque chose de personnel, à chacun de la gérer, il est avéré qu’en ayant une vie saine et prudente, en faisant un usage très très modéré de la médecine, on vit mieux et plus vieux. Les pays dits "développés", mais qui n’ont pas de sécurité sociale, ne montrent pas une durée de vie plus réduite qu’en France, ce serait même plutôt le contraire.
    Develppoer la culture : que voilà une noble cause ! Encore faudrait-il que l’apprenti culturant ait réellement envie de s’adonner aux joies du savoir. Il suffit de regarder le nombre de gens qui s’abêtissent en regardant la télévision pour se rendre compte que tel n’est pas le cas. Avec une émission intéressante sur cent ou sur mille (je ne sais pas exactement, mais c’est dans les cordes), il est clair que la soif de culture n’est pas vraiment la priorité des masses laborieuses ! Et il en va de la culture un peu comme de la santé : c’est à chacun de construire la sienne !
    Ah la formation ! Naturellemnt et pour tout syndicaliste, elle doit être prise sur le temps de travail, lequel sera normalement rémunéré, même si l’apprenant ne travaille pas. Il est clair que le système d’apprentissage existe en France, et il est tout aussi clair qu’il a toujours eu une guerre de retard, et qu’il s’est complètement dégradé depuis 30 ans. Normal : il faut bien faire des ânes, c’est plus facile à gouverner. A l’heure actuelle, qui veut acquérir une formation – scolaire ou professionnelle, le peut, il suffit de le vouloir. Il y a tout un tas de cours, de remises à niveau et qui sont très souvent gratuites. Et même pour celles qui sont payantes, pourquoi pas ? Après tout, le savoir est personnel, et on le vend, je ne vois pas pourquoi se serait aux autres de le payer. Celui qui n’est pas content de sa condition professionnelle peut toujours la changer. On peut toujours trouver un petit boulot, juste de quoi vivre et faire ses cours en dehors, c’est un loisir, et de plus enrichissant, voire encore un temps partiel. Et là, je sais de quoi je parle, ma formation, je ne la dois qu’à moi. Mais l’expérience en entreprise m’a montré que la majorité des gens est fort réticente pour faire le moindre effort dans ce domaine : la mauvaise foi prétend à un manque de temps, ce qui est évidemment une mauvaise excuse. La réalité, c’est que nombre de gens ne souhaitent pas faire l’effort, et pire encore, se retrouver seuls à faire des cours, ou face à d’autres dans des stages, ils ont bien trop peur de devoir laissier apparaître une médiocrité que dans la vie de tous les jours, ils dissimulent plus ou moins bien. Eh oui, pas si simple de dire "NON" devant tout le monde quand le professeur demande : "Avez-vous compris ?". Alors la formation, oui, remettons d’abord l’école à sa juste place, en donnant les moyens de travailler à ceux qui désirent travailler, en virant purement et simplement ceux qui refusent de travailler, mais pire encore, qui empêchen t les autres de travailler. Je sais, c’est de la dictature, mais si on veut un résultat, il faut se donner les moyens de l’obtenir. Ce n’est pas en traînant des hordes de fainéants, de loubards, de crétins, de débiles ou d’assistés qu’une nation peut prétendre au bien de tous, c’est justement le contraire. Je trouve tout à fait normal que certains ne veulent pas travailler ou peu, mais alors, qu’ils assument, et ne viennent pas enquiquiner les autres, que ce soit à l’école ou dans la vie active d’ailleurs. Et qu’ils vivent suivant leur choix, sans s’en prendre au mien.
    La vie sociale : elle commence déjà par le respect de l’autre, ce qui, depuis fort longtemps, n’est plus la règle. J’ai été un certain nombre d’années sans aller à Paris. Et quand j’y suis retourné, j’ai pris le métro : quelle n’a pas été ma stupeur en voyant le niveau de dégradation des wagons, le nombre de graffitis, le côté sale et repoussant de ce que j’avais connu, peut-être pas rutilant, mais propre. Voilà un exemple type de la dégradation sociale. Désolé, ce type de comportement ne passe pas par les conseils et les souhaits, il passe par la répression. Il est clair que ceux qiu passent leur temps à dégrader ne sont, ni à l’école, ni au travail, ni … en prison…
    Lutter contre la pollution est assurément une priorité. Malheureusement, c’est devenu un "business"… On peut effectivement lutter contre la pollution, c’est l’affaire de chacun. Seulement voilà, prendre en considération les âneries du moment, ce n’est pas lutter contre la pollution, c’est donner des profits pharamineux à des gens qui pourraient faire des choses plus utiles. Mais il est vrai que certains, al Gore, Hulot, etc, vivent fort bien de la pollution, c’est en quelque sorte une rente assurée. Et dans certains cas, ça peut même faire gagner une élection !.. De plus, toutes  les mesures stupides qui sont prises sur le sujet ne sont en fait que des prétextes à ponction sur ceux qui travaillent, la prochaine taxe carbone en est la cinglante démonstration.
    Developper les énergies propres est un doux rêve. Tout comme l’argent, il n’y a pas de sale ni de propre, tout dépend de l’usage qu’on en fait. Une éolienne pollue, une centrale nucléaire pollue, une centrale thermique pollue, une centrale hydraulique pollue, la géothermie pollue, on n’en sortira pas. A défaut, on pourrait peut-être diminuer les consommations d’énergie en supprimant celles qui ne sont par vraiment nécessaires. Mais il ne faut pas se tromper de recette, le décret qui veut supprimer les ampoules à filament pour les remplacer par des "basses consommation" montre l’idiotie de ceux qui dirigent…
    Pour l’habitat, encore une fois, c’est l’affaire de chacun et de tous. On peut avoir une maison agréable. J’ai eu l’occasion de rentrer (professionnellement) dans beaucoup d’habitations, j’ai pu constater que dans des cités "douteuses" on pouvait trouver des appartements rutilants, et dans des cités pavillonaires, il m’est arrivé de ne pas pouvoir travailler, tant la puanteur me prenait à la gorge. Et ça, qu’on le veuille ou non, ce n’est pas le secret bancaire qui y fera quelque chose.
    Bon, voilà un tour modeste des arguments ci-dessus présentés, et qui, quand on y réfléchit un tant soit peu, sont proprement irrecevables.  Mais la conviction l’emportera toujours sur la raison, c’est d’ailleurs une des premières raisons des conflits.

    29 août 2009 à 9 h 29 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures <<Je vois que vos (celles de Lambda) priorités ne différeraient pas de celles des dictateurs habituels. Vous auriez pu, éventuellement, tenter d’éradiquer la pauvreté, de veiller à la santé de tous; développer la culture, la formation, la vie sociale; lutter contre la pollution, développer les énergies propres, investir dans un habitat harmonieux et convivial,…>>

    La liste de vos priorités est typiquement de gauche, être beau, instruit, riche,  en bonne santé, avoir un bon job, une belle femme, beaucoup d’enfants, etc…Tout cela sans trop se fouler la cheville *)
    La gauche ainsi que la pseudo droite s’y emploient depuis des décades en siphonant toutes les liquidités disponibles de ce pays. C’est le vrai tonneau des Danaïdes, tout ce qui rentre par le haut en ressort immédiatement par le bas. Une gabégie sans fin!  Comment aider quelqu’un qui ne veut que profiter du système, tel est le dilemne Jaures?
    Je dois vous avouer que la prose de Lambda m’est bien sympathique, la vôtre est le leit-motiv habituel du collectiviste revendicateur de service.

    *) Lisez donc l’en-tête de la version papier des 4V de cette semaine, si toutefois vous êtes abonné au journal. <<Il est souvent nécessaire d’entreprendre pour espérer et de persévérer pour réussir / Gilbert Cesbron>>. Mais cela n’est sans doute pas votre tasse de café, car cela coûte de la graisse de coude.

    29 août 2009 à 8 h 46 min
  • Jaures Répondre

    A Lambda: Je vois que vos priorités ne différeraient pas de celles des dictateurs habituels. Vous auriez pu, éventuellement, tenter d’éradiquer la pauvreté, de veiller à la santé de tous; développer la culture, la formation, la vie sociale; lutter contre la pollution, développer les énergies propres, investir dans un habitat harmonieux et convivial,…

    Mais non ! Décidément, la priorité c’est l’anonymat bancaire ! Quel que soit l’origine des fonds.Car rarement un salarié n’est attaché à l’anonymat bancaire, contrairement aux tyrans, aux mafieux, aux terroristes et aux footballeurs qui seront les résidents reconnaissants de la dictature de vos rêves.

    28 août 2009 à 9 h 42 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    A ce qu’écrit Lambda,  j’ajouterais que la pire chose qui puisse arriver à l’argent, quelle que soit la quantité concernée, est d’être GASPILLE.

    L’argent est TOUJOURS propre (il n’y a que les moyens employés pour l’acquérir qui peuvent être "sales"). Par contre GASPILLER, c’est-à-dire faire disparaître de l’argent en le brûlant dans des erreurs, c’est NOICIR de l’argent qui était PROPRE par définition, puisqu’il aurait pu servir à la réalisation des plus nobles desseins.

    Ces erreurs, généralement connues sous le nom générique de "mauvaise gestion", ont pour sous-ensemble la totalité des actions préconisées par les idées de gauche partout dans le monde.  

    Les paradis fiscaux sont donc des sanctuaires, des réserves écologiques de ressources financières, des parcs nationaux de préservation de l’avenir, qui abritent l’argent plus ou moins efficacement, de la mauvaise gestion de gauche (c’est déjà pas mal), mais évidemment pas des autres catégories existantes de mauvaise gestion. Un bon poulailler peut protéger les poules du renard mais laisser passer le furet.

    Les paradis fiscaux ont donc vocation à être une réalité éternelle. D’ailleurs ils sont en nombre rapidement croissant et adoptent des formes de plus en plus sophistiquées, souvent invisibles au commun des mortels, mais omniprésents, à l’intérieur même des enfers fiscaux.

    LS

    28 août 2009 à 1 h 26 min
  • Daniel Répondre

    Lamda nous propose une palette de points de vue qui complètent l’article et permettent de voir que derrière les mots moralisateurs des escrocs légaux, il y a mille pistes qui vont du meilleur au pire… mais garantissent aux escrocs légaux de conserver leurs privilèges et le pouvoir; seule catégorie sûre de gagner à tous les coups. Sans oublier qu’en France subsistent  quelques millions de pauvres dont beaucoup travaillent sans attendre le RMI.  

    On peut pour le moins se demander sur quels critères seront triés les 10 % de noms retenus: sur l’origine du nom, sur la couleur de la peau,  selon les risques politiques et financiers pour les délateurs … ? étrange justice que  Chouka épingle fort bien: 

    " La "justice "doit etre une science bien trop compliquée pour que des ignards de mon èspèce donne encore leurs avis inèptes" . ! 

    En effet, Chouka, sauf que ce sera ainsi tant que le peuple ne réaffirmera pas son bon sens et sa liberté face à toute forme d’élitisme… toujours irresponsable donc stupide. Il vaut mieux un escroc illégal qu’un escroc légal. Il vaudrait encore mieux que nous devenions civilisés.

      

    27 août 2009 à 21 h 53 min
  • Lambda Répondre

    Longtemps, j’ai aussi pensé que les paradis fiscaux devaient être éradiqués. Puis avec l’âge, je vois les choses autrement, à tel point que si je devenais dictateur du jour au lendemain, la première chose que je ferrais, ce serait d’instaurer un "paradis fiscal" dans le pays concerné. Tout compte bancaire devrait alors être totalement anonyme, et personne d’autre que le titulaire n’y aurait accès. Aucune imposition sur les dépôts, mais interdiction aux banques de prêter au-delà de la richesse en comptes. Avec un tel système, nul doute, j’aurais du monde dans mon pays, et beaucoup de sièges sociaux, donc, beaucoup de rentrées d’argent, même avec un impôt sur les sociétés tout à fait modeste ! Naturellement, les autres pays ne feraient aucune objection, pour la simple et bonne raison que ce sont ceux qui ont la finance qui commandent, et non pas les chefs d’états, qui ne sont que des larbins aux ordres.
    Les paradis fiscaux sont une nécessité, tout simplement – et cela est encore répété ici, parce qu’il y a des enfers fiscaux. Ce n’est pas une question de "cacher" quoi que ce soit, car, en général, ceux qui ont de l’argent ne le cachent pas, mais ce n’est pas réciproque… Non, il ne s’agit pas de cacher, il s’agit d’éviter de se faire voler, ce qui est tout autre chose. L’impôt à outrance est un vol, il est simplement légal, mais ça reste un vol. Tout le monde conçoit qu’il faille un minimum d’impôt pour que l’état assure sa fonction régalienne, il est totalement impensable de se laisser voler. Mais, même si des états font semblant de combattre ces états paradisiaques, ce n’est pas par philanthropie ou par loyauté, c’est tout simplement pour récupérer du fric qu’ils gaspilleront bêtement ensuite (pléonasme, on voit rarement des gaspillages intelligents). Pour l’argent sale, je ne sais pas ce que c’est, l’argent propre, encore moins. Par contre, ce que je sais, c’est que, quelque soit le prix auquel on est rémunéré, ce n’est jamais le bon prix, mon vécu m’a toujours montré des gens payés bien trop cher pour ce qu’ils faisaient (parfois, il aurait mêm été bénéfique de les payer à rester chez eux), ou au contraire des gens fort mal payés pour le travail fourni. Quoi qu’on fasse, on sera toujours dans l’erreur. Par ailleurs, il faut savoir que, être riche, c’est d’abord un état d’esprit qui amène la richesse, elle vient rarement toute seule. Ceux qui aiment l’argent, ils s’arrangent pour en gagner (honnêtement ou pas, peu m’importe). Et c’est tellement vrai que ceux qui héritent, ou ils aiment, et ils gardent, ou ils n’aiment pas et ils dilapident, et vite… Les pauvres n’aiment pas l’argent, mais par contre, il y a une catégorie de pauvres qui acceptent quand l’argent leur  arrive tout seul, sans effort : loto, allocation, RMI, RSA, droit au logement, CMU, AME, etc, et une autre catégorie, plus honnête et plus niaise, qui se fait piquer une bonne partie de ce qu’elle a tellement de mal à gagner… Globalement, les riches sont un peu plus futés que les pauvres, et c’est pour cette simple raison qu’ils se font somme toute, moins spolier. Quiconque a des rentrées conséquentes ne va pas bêtement rester dans un enfer fiscal, il va aller se domicilier ailleurs. Le pauvre, celui qui est honnête et benêt, n’a pas forcément la ressource de changer de résidence fiscale, et subit de plein fouet les vols légaux. En réalité, quand un état prétend s’attaquer à ce qu’il appelle "l’argent sale", il s’attaque en réalité à l’argent non- sale : tout le monde est suspect" et racketté, mais comme dit plus haut, les riches ne sont plus là, donc, ils ne sont pas racketés, eux.
    Le prétexte de la chasse aux paradis fiscaux n’est en fait qu’une illusion pour voler un peu plus les classes productrices, celles qui, en fin de compte, font tourner la machine. 

    27 août 2009 à 19 h 32 min
  • UN chouka Répondre

    Opacité indépassable pour "cèrtains" et complète transparence  pour "d’autres" ,comme ça rarrange sans doute ,mais nous avons sans doute l’habitude pour les égalités de traitement ?

    Paradoxalement ce sont les plus pauvres qui ont le moins la possibilité de se soustraire aux taxes ?

    La "justice "doit etre une science bien trop compliquée pour que des ignards de mon èspèce donne encore leurs avis inèptes

    27 août 2009 à 16 h 19 min
  • Jaures Répondre

    Evidemment, il est totalitaire de traquer la fraude fiscale, le blanchiement d’argent, les fonds placés par les dictateurs qui pillent leur pays,…

    Mais nous, salariés, dont la totalité du montant des revenus arrive en temps réel sur le bureau du Trésorier Principal, nous ne nous plaignons pas. Nous n’avons rien à cacher.

    Qu’il en soit de même pour tous.

    26 août 2009 à 16 h 40 min
  • le troll Répondre

    BULL SHIT !!

    26 août 2009 à 15 h 26 min
  • david Répondre

    Très bien vu la phrase sur les enfers fiscaux.

    26 août 2009 à 11 h 28 min

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