Tous salafs !

Tous salafs !

 

Le temps passe. Kenza doit aller chercher ses enfants à la sortie de l’école. Puis c’est la prière en famille avec
Allal, le père, sur le tapis du salon. Sereinement, Allal et Kenza racontent leur choix de vie. « Je n’ai jamais forcé ma femme à porter le voile. C’est en lisant les textes qu’elle a
pris seule sa décision.»
La jeune femme acquiesce : «D’ailleurs, quand on s’est connus je ne portais rien… ; ah si, une culotte ! lâche-t-elle dans un éclat de rire.
 

 

En tant que musulmans, nous sommes tous salafs. Notre devoir est de suivre les pratiques du Prophète à la
lettre et c’est ce que je fais.»
L’heure tourne et les enfants se pressent autour de leur mère pour le jeu du soir. Près d’une heure de questions-réponses autour de l’islam, du
Coran et du prophète Mahomet. « Il n’y a pas pire péché que d’obéir par obligation, explique Allal. Il est essentiel pour nous d’éduquer nos enfants à la religion et cela peut être aussi ludique,
la preuve !» Le Figaro

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