Obama : le début de la fin ?

Obama : le début de la fin ?

Lorsque j’écrivais ici que la présidence Obama serait désastreuse, j’étais très seul.

Quand ces lignes paraîtront, il y aura deux ans exactement que Barack Obama aura été élu à la présidence des États-Unis, au terme d’un processus qui confinait à l’idolâtrie. J’attendais que la réalité se fasse jour. Je savais que ce moment viendrait. Nous y sommes.
Nombre de commentateurs ne savent pas exactement comment se donner les moyens de l’analyse. Peuvent-ils dire qu’Obama était trop intelligent pour l’Amé­rique ? Non, pas vraiment : les échecs sont trop flagrants.

Il leur reste à utiliser les tea parties comme un épouvantail et à tenter de faire peur. Ils décrivent donc celles-ci comme un ramassis d’abrutis incultes. J’ai même entendu un journaliste français réputé intelligent dire : « Il ne faut pas oublier qu’ils ont élu et réélu George W. Bush. » Le registre sera donc, sans doute : Obama a été décevant, mais le peuple américain est plus décevant encore.

Ce que nul, ou presque, ne dira en France, c’est qu’en élisant Obama, nombre d’Améri­cains ont élu quelqu’un qui s’était dissimulé derrière une image fabriquée par des publicitaires, avec la complicité de la plupart des grands médias.

Au bout de quelques mois, beaucoup ont commencé à comprendre qui était vraiment Obama et ont commencé à réagir.
Les tea parties sont nées de cette réaction et constituent un phénomène sans précédent dans l’histoire américaine : une révolte née de gens du peuple se dressant pour défendre les valeurs fondamentales du pays. Les tea parties ont pris par surprise les démocrates, qui s’attendaient à faire avaler de force au peuple américain une transformation radicale du pays sans susciter de réactions, mais aussi les républicains qui semblaient avoir du mal à se relever de leur défaite.

De ces faits a résulté un mouvement révolutionnaire qui vient de connaître sa première étape et au sein duquel on pense déjà à l’étape ultérieure.

Les tea parties sont imprégnées d’idées, de propositions d’une profusion et d’une richesse que les caricatures qu’on présente en France empêchent de comprendre.

Elles sont porteuses d’un esprit que, dans le contexte français, on appellerait « libéral » : défense de l’initiative individuelle, des libertés, d’une séparation aussi stricte que possible entre la politique et l’économie de marché.

Elles sont porteuses aussi d’un conservatisme sans équivalent en France : il s’agit de conserver les principes énoncés dans la Constitution et le Bill of Rights, dans l’esprit des pères fondateurs, dans les textes de Jefferson, Hamilton, Lincoln plus tard, Reagan au XXe siècle.

Il s’agit de réaffirmer les droits naturels, la différence entre le bien et le mal, le rapport à la transcendance et aux principes judéo-chrétiens. Il s’agit de dire non à toute forme de socialisme et de collectivisme.

Les tea parties ne sont pas du tout étrangères à l’esprit du parti républicain : elles répudient l’aile réaliste, cynique, étatiste de celui-ci, mais incarnent une autre aile, dans laquelle les néo-conservateurs peuvent tout à fait trouver leur place. Elles ne briseront pas le parti républicain, mais lui donneront un souffle nouveau. Elles sont, en revanche, étrangères à ce qu’est devenu le parti démocrate et hostiles à ce qu’incarne Obama.

Je ne peux savoir, en écrivant ces lignes, ce que sera le vote du 2 novembre. Mais ce qui est clair, c’est qu’une étape sera franchie. Obama ne sera plus tout-puissant. Il ne pourra plus faire voter aucune loi. Des lois qu’il a fait voter ne seront pas appliquées et seront probablement démantelées.

Obama sera un « lame duck », un canard boiteux. S’il ne s’adapte pas, façon Bill Clinton, il ne fera qu’un seul mandat et finira comme Carter. Rien n’indique pour l’heure qu’il se conduira façon Bill Clinton.
Redonner un élan à l’économie américaine est envisageable : les grandes entreprises ont d’énormes réserves de liquidité qu’elles injecteront dès que l’horizon s’éclaircira.

Redonner leur place dans le monde aux États-Unis prendra plus de temps, mais cela se fera aussi. Dès qu’il y aura un Président digne de ce nom à la Maison Blanche.
Le début de la fin pour Obama ? Vraisemblablement. Était-ce prévisible ? Je pense que oui. Je savais que ce moment viendrait…

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Comments (64)

  • Anonyme Répondre

    Fier Socialiste, Vous écrivez ceci; ” sens que vous allez bientôt me traiter de petit bourgeois “; enfin une vérité car c’est que vous êtes, un bobo-lili. Pour la prise du pouvoir, il s’agissait de vos camarades radicaux socialistes , ceux qui disaient qu’ Adolf Hitler n’était pas dangereux. Vôtre allusion n’était point une pointe d’ humour mais pris la main dans le sac, vous ironisez. De l’ attention, c’est vous qui en avait peu car vous oubliez de répondre aux questions qui vous gênent. Le mort d’un être humain ne me réjouit pas à vôtre différence , car si elle peut être utile à vos idées démagogiques, vous là mettez en porte drapeau, peu reluisante vôtre idéologie.

    28 novembre 2010 à 15 h 05 min
  • Annika Répondre

      Jaures : Votre discours est vraiment contradictoire car d’un côté vous dîtes que le rôle premier de l’état est de protéger les minorités

     Nous avons déjà une loi qui protège les minorités (les personnes incapables de payer pour leurs soins médicaux).  C’est une loi fédérale qui couvre les 50 états et se nomme « Emergency Medical Treatment and Active Labor Act » (1984). Cette loi oblige les hôpitaux et ambulances à offrir des soins gratuits dans les urgences, sans égard au statu d’immigration, ou des moyens financiers des malades. http://en.wikipedia.org/wiki/Emergency_Medical_Treatment_and_Active_Labor_Act     Oui ces patients poirotent tout autant que moi dans les urgences – mais eux, ils sont soignés gratuitement. Il est vrai qu’on ne leur ointe pas les pieds avec de la myrrhe ; on s’excuse.

     Protéger les minorités ne veut pas dire abolir les droits individuels des majorités, et vice versa. Le rôle du gouvernement n’est pas non plus de voler Pierre pour donner à Paul. Le rôle du gouvernement est d’identifier, et protéger les droits naturels de l’individu tout en essayant d’assurer des justes remèdes pour les transgressions. Aux Etats-Unis, ce sont les droits individuels (la liberté), et non pas le collectivisme qui sont prépondérants.  On s’excuse.

    Vous êtes le Poster Boy du bon socialiste et son cousin communiste.  Il ne vous semble aucunement injuste et oppressif que 84.7% d’une population ait ses droits révoqués et soit taxé pour le bénéfice de 12.08% du peuple (Obamacare).  « La fin justifie les moyens » pour Camarade Jaurès.  Vous avez perdu toute perception du droit individuel, au profit d’un roi – Le-Collectif-Maitre-Absolu.  Le collectivisme/socialisme qui vous commande a détérioré et entrainé les horreurs tyranniques du dernier siècle, aussi bien dans l’Allemagne Hitlérienne que dans l’URSS et la chine communiste.  A coup de + de 150, 000,000 de morts, ces trois pays rattachaient le terme « socialiste » à leur nom. Eut égard au dérapage de l’histoire, il est samaritain/sage de s’inquiéter quand le collectivisme remplace les droits individuels énumérés dans la constitution américaine.

    Vous me rappelez un courrierl qui circule aux Etats-Unis. Puisqu’un système méritoire est évidemment injuste pour le groupe collectif a l’Education Nationale; le courrierl propose la redistribution des bonnes notes des bons élèves – au profit des élèves qui obtiennent de mauvaises notes.  Il est injuste que ces élèves qui etudient obstinement obtiennent tous ces A & B, alors que leurs voisins qui partousent toute la nuit n’obtiennent que des D et F. Redistribuons ces A & B vers les cancres afin de rendre les notes de tout le monde égalitaires. Saperlipopette !

    26 novembre 2010 à 22 h 25 min
  • Jaures Répondre

    Siniq, lisez mes posts avant de les commenter: mon allusion à la salle d’attente excluait explicitement les urgences et comparait notre situation à celle des patients dans les "free clinics" qui, elles non plus, n’ont rien à voir avec les urgences. Un peu d’attention je vous prie.

    Quant aux règlements de compte entre gangs, ils devraient vous réjouir puisqu’ils ne concernent que des délinquants.

    Vous souhaitez donc que le peuple prenne le pouvoir par les armes ? Diable ! Vous êtes bien plus révolutionnaire que moi qui prône la réforme et la négociation dans un cadre démocratique.

    Je sens que vous allez bientôt me traiter de petit bourgeois.

    25 novembre 2010 à 18 h 45 min
  • Jaures Répondre

    "C’est un problème, certes, mais pas un problème suffisant pour obliger les autres 84.7% de la population à perdre leur liberté et a casquer" dit Annika.

    Votre discours est vraiment contradictoire car d’un côté vous dîtes que le rôle premier de l’état est de protéger les minorités et de l’autre, vous considérez entre 12 et 13% de la population comme quantité négligeable. Mais ce n’est pas un reproche: vous choisissez l’organisation qui vous convient dans votre pays. Convenez simplement qu’il en soit de même ailleurs et que la conception de la protection de minorités s’exprime différemment.

    " Les actionnaires c’est la population" dîtes-vous. Certes, Annika, mais chacun à sa place. Vous savez très bien que les décisions se prennent entre ceux qui possèdent les plus gros paquets d’actions. La population se partage les miettes, et les pertes quand la bourse dégringole.

    Nous avons l’exemple de l’Irlande: le peuple au laminoir et les gros actionnaires bien au chaud.

    J’espère pour vous, cher Annika, que vous êtes du bon côté de la population.

    25 novembre 2010 à 16 h 35 min
  • Anonyme Répondre

    Une de vos perles « Chez nous, ces personnes patienteraient 30 minutes dans une salle d’attente en lisant une revue ou prendraient rendez-vous » ; depuis combien de temps n’avez-vous pas fréquenté ces Lieux de villégiature selon votre description les urgences d’ un hôpital . Les magazines dîtes vous, ils datent et sont des bouillons de cultures quant à prendre un rendez vous , évitez la nuit les secrétaires sont souvent absentes et la dernière fois où j’eu le malheur de mettre un pied dans un hôpital parisien, 5 heures plus tard, j’attendais toujours . Celle-ci n’est pas mal non plus : «Quant à la détention d’arme, sa réglementation fait aujourd’hui consensus en France » , une preuve certainement de la minceur de votre niveau de compétence car la loi de ce pays ne désarme pas vos amis des banlieues mais le citoyen , elle ne fait donc consensus que chez vos camarades politiques qui ont imposé et durci cette loi dans les années 30 non pour protéger le peuple mais leurs sièges de député afin d’éviter au peuple de prendre le pouvoir par les armes qu’ ils aurait pu acheter sur le catalogue de la manufacture de Saint Etienne. Cette loi sera bientôt caduque car l’Europe y met son nez mais rassurez vous elle sera encore plus restrictive pour le citoyen lambda

    25 novembre 2010 à 8 h 38 min
  • Jaures Répondre

    Cher Papiche, je n’ai jamais dit que les Etats-Unis sont un pays du tiers-monde.

    Je dis simplement qu’un état disposant de telles richesses naturelles et humaines devrait être capable d’offrir à tous bien mieux qu’un système de santé classé 37 ème par l’OMS, derrière pratiquement tous les autres pays industrialisés.
    Tout dépend évidemment de l’importance que l’on donne à la santé dans l’organisation du pays. Il s’agit d’un choix politique.

    Et puis, vous qui parlez de caricature, ce n’est pas 50% du salaire brut qui part pour l’assurance maladie mais 0,75% + 3,6% (part de la CSG consacrée à l’assurance maladie).
    Si vous ajoutez 50€ de complémentaire , l’assurance maladie , pour un salaire brut moyen de 1700€ coûte moins de 150€/ mois au salarié.

    Comparez avec les assurances américaines.

    24 novembre 2010 à 10 h 53 min
  • Annika Répondre

    Jaurès :  Vous mélangez de nouveau trois choses, les droits du peuple, le libre arbitre, et les acquis.  Une assurance santé n’est pas un droit, tout comme une assurance tout risque pour une maison n’est pas un droit. Un peuple libre a le choix d’obtenir l’un ou l’autre, et s’il agit d’une façon responsable il obtiendra les deux. Le rôle du gouvernement est la protection du peuple (la protection des droits et la surete du peuple), le rôle du gouvernement n’est pas la protection des « acquis ».  

    15.3% de la population est sans assurance santé, ce chiffre comprend 3.22% d’immigrants. Ca veut dire 12.08% d’américains sans assurance santé (en 2007). C’est un problème, certes, mais pas un problème suffisant pour obliger les autres 84.7% de la population à perdre leur liberté et a casquer.  Avant d’être américaine, j’étais immigrante sans pécule aux États-Unis – excusez moi donc si je n’ai pas la larme a l’œil pour ces immigrants – ou pour ces américains (videos free cliniques). A l’opposé de vous, je connais le contexte.  Ce n’est pas pour dire que le domaine « santé » aux U.S. n’a pas besoin de réformes. Réformes veut dire bien plus que contrôle étatiste-total du système (a la Obamacare) ; réformes devraient inclure le libre marché et la vente d’assurance d’un état a l’autre (ce qui n’est pas autorisé aujourd’hui).   L’intervenante Californienne vous en a parlé et elle a raison ; c’est complexe et on pourrait en écrire 100 pages.  A noter, Obama a fait un deal avec les compagnies pharmaceutiques, leur assurant que les américains ne pourront plus acheter leurs médicaments a moitié (ou tiers) du prix en passant par le Canada – sous menaces de poursuites par le F.B.I. Ouais ! 

    L’individualisme américain n’amène-t-il pas à protéger surtout la minorité des grands actionnaires contre la population ? (…) Chez vous, les lobbies, soucieux de défendre leurs profits, sont pour le moins virulents.

    Vous parlez chinois. Les actionnaires c’est la population, la population c’est les actionnaires.  Les nouvelles du jour, c’est le lobbying intense des syndicats auprès du congre et de la Maison Blanche… ‘ils cherchent a défendre leurs profits et sont pour le moins virulents’.

    Bien a vous

     

    24 novembre 2010 à 10 h 50 min
  • papiche Répondre

    @ Jaures : tu connais rien à l’Amérique mon pote !

    Les indices santé, mortalité morbidité OMS sont sensiblement les mêmes entre tous les pays industrialisés, et un seul à la sécu.

    C’est sûr que dans les merdias gauchos nationaux, on te montre que des blacks en train de se chauffer l’hiver autour d’un bidon qui brule dans les rues de NY !

    Il faut arréter la caricature 2 mn, les ricains se soignent, mais ils paient juste pour cela des boites mises en concurrence, alors que toi on te pique 50% de ton salaire brut !!! ça se voit moins "" Jaures"" pas vrai ? !!

    23 novembre 2010 à 17 h 45 min
  • Jaures Répondre

    Chère Annika, je ne lis peut-être pas très bien l’anglais mais, vous même, vous lisez-vous si aisément ?

    Ainsi, vous dîtes:"la fonction d’un état de droits est justement  la protection  des minorités contre l’oppression des majorités". Mais vous comptez comme "hooplala" les 15,3% de compatriotes non couverts par une assurance et les 3,3% d’immigrés comme moins que rien.

    En somme, pour vous, la protection des minorités ne vaut que dés lors que vous faîtes, vous même, partie de cette minorité.

    Surtout que vous omettez de dire que les assurances offrent des prestations extrêmement variables. Ainsi sont nombreuses celles qui plafonnent leurs remboursements, obligeant les victimes de maladies longues à s’endetter pour continuer à se soigner. Vous trouverez aussi ces témoignages sur le net.

    Quant à la détention d’arme, sa réglementation fait aujourd’hui consensus en France. Aucune propagande n’existe en ce sens. Par contre, chez vous, les lobbies, soucieux de défendre leurs profits, sont pour le moins virulents.
    L’individualisme américain n’amène-t-il pas à protéger surtout la minorité des grands actionnaires contre la population ?

    23 novembre 2010 à 12 h 42 min
  • Annika Répondre

     Jaures : Sur la question ‘manque d’assurance santé aux U.S.’. Il faut se référer aux dernières statistiques officielles du Census Bureau. (Bureau du Recensement – page 19) http://www.census.gov/prod/2008pubs/p60-235.pdf en 2007, en 2007, 15.3% de la population aux U.S. était sans assurance santé – ce chiffre inclus 9.7 millions d’immigrants (les immigrants légaux/illégaux représentent au moins 3.22% de la population).  Il n’y a aucun doute que le nombre d’Américains sans couverture médicale a augmenté depuis, mais quel hooplala on nous a fait durant la campagne Obama pour 15.3% de la population…dont 3.22% d’immigrants ! Vous etes tombe au piege, comme un bon nombre d’americains d’ailleurs, vous avez au moins l’excuse de ne pas savoir lire l’anglais.

     Sur la question port d’armes (en vue de self-défense).  Je vous ai répondu sur l’article des Tea Parties, mais il a disparu.  Une fois qu’un droit aussi fondamental est révoqué, il faut une révolution pour le réobtenir. La France est l’exemple parfait. L’état injecte un effet propagandiste sur ce qu’il gouverne (Éducation Nationale, certaines médias, etc.) et d’ici peu, un peuple a la pensée homogène exerce sa tyrannie.  Alexis de Tocqueville est l’auteur de l’expression « La tyrannie de la majorité »,  Friedrich Nietzsche en a parlé ainsi qu’Ayn Rand (Libertarian philosophe).  Elle a dit que les droits individuels ne sont pas assujettis au vote du peuple, et que la fonction d’un état de droits est justement  la protection  des minorités contre l’oppression des majorités – dans ce sens, la plus petite minorité qui existe sur terre, c’est la personne individuelle.  Le peuple américain est un peuple individualiste –  les peuples de la terre ne sont pas tous moulés sous le model du ‘collectivisme’ – vive la différence, et vive l’Amérique.

    23 novembre 2010 à 3 h 13 min
  • Jaures Répondre

    Chère Californienne, vous m’êtes sympathique mais ne soyez pas de mauvaise foi !
    les patients qui font la queue aux free clinics ne vont pas aux urgences (dieu merci !) et, si vous parlez l’anglais, vous avez dû vous en rendre compte.

    Chez nous, ces personnes patienteraient 30 minutes dans une salle d’attente en lisant une revue ou prendraient rendez-vous.

    Il est vrai que nos services d’urgence sont souvent débordés par la faute aux sévères restrictions de moyens qu’elles ont subi et j’espère que si la gauche revient au pouvoir, elle rendra à ce service la qualité que les patients sont en droit d’attendre d’un service public.

    Mais les témoignage et les chiffres dont je dispose m’amènent à vous dire que nos problèmes sont une plaisanterie au regard de ceux de vos propres urgences !

    Par ailleurs, Obama n’est pas plus mon ami que le vôtre.

    22 novembre 2010 à 16 h 50 min
  • Jaures Répondre

    Ah, Annika ! Ces milliers d’Américains qui défilent sur les vidéos montrant les free clinics, tous des menteurs ou des idiots !

    Vous me rappelez l’autisme des communistes des années 70 qui adoptaient la même attitude devant les témoignages répétés et convergeant des dissidents.
    Sauf que là, vous pouvez les voir, les entendre, lire des reportages émanant de médias de tous les pays !

    Je ne peux rien pour vous.

    Alors, juste pour vous distraire, 2 autres vidéos: video.google.com/videoplay?docid=5513223019921423972#

    edition.cnn.com/2009/HEALTH/04/24/economy.free.clinic.nebraska/#cnnSTCVideo

    Amis des 4V, envoyez-en de nouvelles chaque jour à Annika !

    22 novembre 2010 à 11 h 40 min
  • Californienne Répondre

    @Jaurès : je viens de visionner les vidéos sur les dispensaires gratuits (je peux vous répondre en anglais si vous préférez mais évitons ce panachage grotesque si vous voulez bien). Qu’est-ce qui vous gêne, au juste ? Que les gens fassent la queue ? Vous croyez que les gens ne font pas la queue aux urgences, dans les hôpitaux français ? Et vous croyez vraiment que tous les Français sont logés à la même enseigne, riches et pauvres ? Allons donc ! D’autre part, je vous signale que l’assurance qui couvre les enfants, ça s’appelle Medicaid (Medical en Californie) et non pas Medicare qui est pour les personnes âgées. Savez-vous que votre ami Obama a réduit les budgets de Medicare et Medicaid pour financer son projet Obamacare ?

    22 novembre 2010 à 10 h 49 min
  • Annika Répondre

      Jaures : Ah, quelle merveille ces vidéos sur les free clinics ! On y voit un noir qui nous dit « je n’ai pas les moyens de me payer une assurance santé » bien qu’il travaille à temps complet.  S’il gagne $30,000 par an (un salaire très bas), il peut s’acheter une assurance santé pour moins des cotisations française…  Les françaises lui couteraient (directement et indirectement) $7800 par an – (entre les cotisations employé 8.60% + et les cotisations employeur 15.4% + la mutuelle 2%).  La vidéo dit également qu’une assurance aux U.S. lui couterait $400 par mois X 12 mois, ca représente… $4800 par an… = $3000 DE MOINS que la sécurité sociale française… non Jaures, vous ne m’avez pas convaincue ! A ceux qui assument que les cotisations payées par l’employeur sont sans relevance, vous vous trompez.  L’employeur réduit les payes suivant ses charges. Welcome to reality.  Egalement, l’assurance santé en Foride du Sud et a New York est extrêmement élevée, $400 par mois est la moyenne ; mais elle est bien meilleure marché dans les autres états ou centres urbains.

    22 novembre 2010 à 2 h 01 min
  • Jaures Répondre

    Chère Californienne, vos témoignages ne valent que ce que vous représentez. Si vous interrogez un riche parisien du XVI ème arrondissement sur l’état de la France, il vous répondra qu’avec Sarkozy tout est pour le mieux !

    Heureusement, grâce à internet, mais aussi avec les contacts que je peux avoir de l’étranger, je sais que le système de santé américain est indigne d’un pays riche. Avez-vous vu les différents reportages (souvent extraits des journaux télévisés américains) sur les free clinics et ceux qui les fréquentent ?

    Extrait d’un reportage dans "Le magazine de la Santé"( novembre 2010):"La dernière Free Clinic a élu domicile dans le stade Sports Arena de Los Angeles. Et à en juger par l’immense file qui s’est formée à l’extérieur du bâtiment chaque nuit, les besoins sont réels…C’est le cas de Felton, 75 ans, et de son ami Larry. Tous deux en fauteuil roulant, ils attendent leur tour dehors, dans le froid, avec l’espoir d’obtenir une nouvelle paire de lunettes et une visite médicale. Depuis 2009, et la crise financière, les frais dentaires et ophtalmologiques sont en effet exclus de Medicare, le système d’aide publique qui couvre en partie les seniors, les enfants et les personnes handicapées. Pour Bobbie, 65 ans, et trois emplois quotidiens, c’est également l’occasion de passer sa deuxième mammographie…"

    La caricature, ce n’est pas la presse, mais l’existence même de cette médecine à 2 vitesses. Je n’en veux à aucun prix ! La personne qui travaille dans le système de santé trouve-t-elle naturel que des patients soient soignés dans les conditions décrites par les vidéos que je vous ai données en référence ?

    Quant à la CSG et la CRDS, outre qu’elles ne concernent pas que la santé, ce sont des impôts, comme vous en avez aussi: Medicare est financé par l’impôt. En ce qui me concerne, je préfère que mes impôts servent à soigner les gens qu’à envahir l’Irak. Mais, bon, comme on dit, chacun pense comme il veut.

    21 novembre 2010 à 16 h 59 min
  • Californienne Répondre

    Jaurès, Je vous épargnerai mes anecdoctes si vous m’épargnez vos caricatures. “Les médecins bénévoles des free clinics enragent d’ailleurs de devoir s’occuper des malades aux Etats -unis alors qu’ils devraient accompagner les french doctors.” ? Vraiment ? Qu’en savez-vous ? Avez-vous fait des sondages ? Pour les avoir comparés personnellement (je vous fais grâce des anecdotes comme promis), je peux vous dire que le système américain est très nettement supérieur au système français. Entre autres, je ne suis plus obligée de verser des sommes folles à la sécu pour des remboursements qui seraient risibles si les cotisations n’étaient pas si élevées. Sans parler de la CSG et de la CRDS, puisque le trou de la sécu s’est mué en abîme malgré l’augmentation des cotisations d’un côté, le maintien des remboursements au niveau des années 30 de l’autre. Je ne parlerai même pas de la façon de traiter les malades. Monsieur Jaurès, arrêtez de nous resservir la vision caricaturale des Etats-Unis que vous lisez dans une certaine presse ! Vous avez là deux personnes qui vous font part de leur vécu, vous ne croyez pas que c’est un peu plus crédible ? Une de ces personnes (vous en avez de la chance !) travaille même dans le domaine de la santé. Ma recette pour une amélioration du secteur de la santé et une baisse des prix : la libéralisation du secteur. Que l’état fédéral arrête de s’en mêler et nous laisse libres de faire jouer la concurrence, négocier avec les assureurs, etc. Bref, qu’ils retirent leurs sales pattes et laissent la main invisible faire son travail.

    20 novembre 2010 à 21 h 42 min
  • Jaures Répondre

    Chère Annika, ne tombons pas dans la bataille des anecdotes. Qu’il y ait des abrutis parmi les médecins est avéré, et ce quel que soit le pays.
    Dans les faits, en France, malgré les coups portés par la droite, le système de santé  permet de soigner tout le monde, tout en choisissant son médecin, pour un coût bien inférieur à celui des Américains qui y laissent 16% de leur PIB pour moins de 13% en France.
    Par ailleurs, une très large majorité des Français, y compris les plus libéraux qui ont dû faire face un jour à la maladie, se dit satisfaite de la qualité des soins en milieu hospitalier.

    Attention, ne me faîtes pas dire que tout est parfait !
    Les discussions que j’ai avec mes camarades du milieu médical montrent à quel point ils souffrent de la baisse des moyens affectés. Je pense également que des moyens devraient être développés pour la prévention, ce qui générerait des économies à moyen terme.
    Mais personne en France ne prêche pour la privatisation du système.
    D’ailleurs, vous savez comme moi que les problèmes de santé sont les premières causes de banqueroute individuelle aux Etats-Unis.

    Mon avis est que la santé, comme l’éducation, est la meilleure garante du lien social. A ce titre, chacun doit avoir droit à des soins de qualité et contribuer selon ses moyens à l’effort collectif nécessaire pour le préserver et le développer.

    20 novembre 2010 à 14 h 23 min
  • Annika Répondre

    Ma grand-mère de 91 ans s’est retrouvée aux urgences de l’Hôpital Dieu à Paris (2002), elle avait 91 ans. Je n’aime pas trop parler des anecdotes, car elles sont peu représentatives ; mais puisque vous insistez sur ces ‘free cliniques’ – voici un autre exemple. J’étais a ses cotés, en visite des États Unis, elle souffrait d’une maladie associée a l’Alzheimer, je l’avais placée dans une petite maison de retraite sympa a Paris ; le cuisiner et la femme de chambre lui faisaient la bise tous les jours, et elle était choyée – sauf qu’elle était tombée la veille, et s’était cassée le poignet.  On a passé 5 heures dans un couloir de l’hôtel (hôpital) Dieu, puis on nous a enfin trouvé une chambre à deux.  Mamie n’aimait pas les médecins, ce remue ménage l’a bouleversée ; une fois installée dans la chambre, on s’est rendu compte d’un problème cardiaque – 300 pulses la minute.  Le médecin de service m’a prise a part pour m’expliquer les ‘procédures’ ; « vous savez votre grand-mère ne va pas bien, et on n’arrive pas à la stabiliser, je recommande d’éviter les méthodes ‘dures’, vu qu’elle a 91 ans – vit en maison de retraite – et est atteinte de démence ».  Mon français est rouillé, je n’ai pas compris « méthodes dures »,  et lui ai dit « que voulez vous dire » ? Il a ensuite parlé de son ‘budget’ à maintenir ;  c’est là que j’ai compris.  Ils allaient mettre Mamie à la poubelle.  Je lui ai répondu qu’aux États Unis on traine les médecins comme lui au tribunal, puis je suis sortie de son bureau furieuse.  5 minutes plus tard, il y avait un cardiologue, un spécialiste pulmonaire, puis deux infirmières autour de ma grand-mère, a lui faire des intraveineuses et  I.V. pour la stabiliser.  Qu’un médecin parle de ‘son budget’ est outrant, puis qu’il invoque l’âge d’un patient pour expliquer son raisonnement l’est encore plus. Après cet épisode, Mamie vécût un an de plus.  J’avais des réservations sur la supériorité de la sécurité sociale française ; je n’en ai plus aucune. Vous pouvez vous la garder.

    20 novembre 2010 à 3 h 59 min
  • Jaures Répondre

    Bonjour Californienne,

    Ne voyez aucun dédain dans le terme "bénévole", j’en suis un à mes heures,  mais, chez nous, les médecins bénévoles exercent dans les pays du Tiers-Monde. Les médecins bénévoles des free clinics enragent d’ailleurs de devoir s’occuper des malades aux Etats -unis alors qu’ils devraient accompagner les french doctors.

    Venez visiter nos propres dispensaires et comparez avec les free clinics ! Regardez les vidéos que je vous ai jointes (il y en a des centaines semblables sur le net) et demandez-vous si vous accepteriez que vos enfants ou vos parents se fassent soigner dans de telles conditions. Pour moi c’est non !

    La France ne rejette pas la religion: il y a plus de 40 000 églises en France, plus de 2000 mosquées, 3000 lieux de culte protestant, 300 synagogues ,…La liberté de culte est un fait et un droit constitutionnel.
    Mais il est vrai que la religion n’occupe pas l’essentiel de la population: 30% se dit sans religion et ceux qui se disent chrétiens ou musulmans ne pratiquent que très peu. Le fait pour un président de garder pour lui ses convictions religieuses, comme le font les profs ou les fonctionnaires, est donc une attitude naturelle.

    19 novembre 2010 à 11 h 37 min
  • Californienne Répondre

    Cher Jaurès, Il existe effectivement aux USA des dispensaires gratuits (c’est la traduction exacte de free clinic), et les bénévoles (c’est tout à leur honneur) sont des médecins et des infirmiers ou infirmières autorisés à exercer. J’ai cru déceler du dédain dans votre choix du terme “bénévole” ? D’autre part, je confirme ce que dit Annika qui vit aux USA comme moi : tous les services d’urgence de tous les hôpitaux du pays sont tenus de soigner tous les patients qui s’y présentent, qu’ils soient assurés ou non, qu’ils aient les moyens de payer ou non. Je comprends mal votre allusion aux “free clinics où des bénévoles soignent à la chaîne”, ou serait-ce du parti pris de votre part ? La France est plus que laïque : elle rejette la religion en bloc. Le président des Etats-Unis n’a pas à cacher qu’il est pratiquant, il a tout à fait le droit de prier en public, ou de demander aux Américains de prier dans des moments difficiles, du moment qu’il ne privilégie pas une religion en particulier dans son appel. Les écoliers aussi ont tout à fait le droit de porter une croix, une étoile de David ou autre autour du cou si ça leur chante. C’est ça, la liberté de culte.

    18 novembre 2010 à 23 h 30 min
  • Jaures Répondre

    Chère Annika, on ne dit pas laïcisme (qui est péjoratif) mais laïcité.

    En fait, vous avez tout à fait raison: il y a à peine un siècle que la France est officiellement laïque. Mais laïcité ne veut pas dire athéisme: on peut être catholique et pour la laïcité comme on peut être athée et contre.
    La laïcité n’empêche en rien le chef d’état de pratiquer le culte de son choix: Chirac allait régulièrement à la messe, Sarkozy se signe en public. Il ne doit cependant pas mettre celle-ci en avant, par respect pour ceux qui ne partagent pas sa foi et qu’il est censé représenter. L’administration se doit également d’être neutre, notamment à l’école où les signes distinctifs religieux sont interdits.
    En fait, la foi reste du domaine strictement privé, au même titre que la sexualité.

    Cependant, je vous rassure sur le poisson: il y en a toujours le vendredi dans les cantines.

    Quant aux free clinics où des bénévoles soignent à la chaîne, je suis surpris que vous ne soyez pas au courant visionnez donc:
    rt.com/usa/news/uninsured-americans-free-healthcare/

    ou
     .redorbit.com/news/video/health/4/free_clinics_enter_health_care_debate/30014/

    ou:
    .washingtonpost.com/wp-dyn/content/video/2010/08/04/VI2010080406448.html

    Cela n’existe pas en France, même si Sarkozy en rêve.

    17 novembre 2010 à 16 h 53 min
  • Annika Répondre

      Le peuple américain est un peuple qui croit en Dieu, les références religieuses/spirituelles sont donc une constante en politique et en vie privée. Les références à la bible sont tout aussi gravées dans les monuments historiques de Washington D.C., que dans les documents fondateurs. Quand il dit "c’est un autre Père dont j’écoute les conseils", GW Bush est donc représentatif de son peuple.

    L’Amérique trouva naissance suite (entre autre) a l’exile de chrétiens européens persécutés. Alors que la France républicaine trouva naissance suite (entre autre) à l’abolition d’un clergé étatiste et oppressif. Le principe de cause et effet engendre les différences de cultures.

    Le laïcisme à la française est différent du laïcisme à l’américaine ; le premier amendement garantie non seulement la séparation de l’église et de l’état, mais également le droit de pratiquer son culte sans interférence ou restreinte étatiste. Ca veut dire que le président peut prier durant un speech si ca lui chante !     

    Je ne suis pas si sure que les français étaient ‘laïcs’ il y a 100 ans.  Ma mère décrit les crucifix présents dans ses classes communales parisiennes en 1938; les paroisses étaient pleines, et on servait du poisson dans les cantines le vendredi. Depuis, l’humanisme a remplacé la chrétienté, tout comme l’étatisme remplaça l’église orthodoxe en Russie communiste. C’est l’athéisme qui est exotique.

    Jamais entendu parler « d’enfants soignés a la chaine dans des gymnases par des bénévoles » – pourtant j’habite aux U.S. depuis 30 ans. L’Amérique est un pays immense, est-ce que ce cas isolé est possible ? Oui, mais il n’est pas représentatif.  Tout comme cet ami de ma mère (un homme du troisieme âge) qui fut tabassé puis attaché dans son lit d’hôpital parisien par une infirmière.  Les cas isolés ne font pas des généralités. Méfiez vous des medias français sur l’Amérique ; ils mentent en mal, éperdument.

    17 novembre 2010 à 11 h 26 min
  • Jaures Répondre

    Merci Annika de ce texte.

    Cependant, cette référence permanente à la religion n’est-elle pas une constante dans la politique américaine ? Je pourrai citer Bush jr qui affirmait quand on lui demandait si son père lui donnait des conseils: "c’est un autre Père dont j’écoute les conseils".

    Mais Bush, en l’espèce, ne fait pas exception. Il est vrai que pour nous, humbles Français laïcs, ces références ont toujours parues exotiques.

    De même, peu de Français accepteraient de voir leurs enfants ou leurs parents soignés à la chaîne dans des gymnases par des bénévoles.

    16 novembre 2010 à 17 h 22 min
  • Annika Répondre

        Bonjour Jaurès; j’ai remarqué que les medias français omettent nombre des palabres d’Obama, c’est dommage car elles vous donneraient une vision complète du ‘Messie”. Dans un esprit fraternel, je vous ai donc traduit une autre section de l’article.  Obama n’est pas qu’inspiré par Dieu, Obama est Dieu. Voici un extrait de son speech délivré le 3 juin 2008,  « le moment » se réfère a la victoire d’Obama contre Hillary Clinton durant les primaires Démocrates. Il n’a pas exactement précisé qu’il allait séparer l’océan en deux, mais vous apprécierez l’allégorie qui entraine cette pensée (en gras).  Les sans-emplois apprécieront également, puisqu’ils ont doublé en chiffre depuis ce speech… Quant aux malades démunis, ils continuent d’être soignés gratuitement en urgence– rien n’a changé pour eux.

     

    « nous pourrons regarder en arrière et dire à nos enfants que c’était le moment où nous avons commencé à soigner les malades, et procurer du travail aux sans emplois ; c’était le moment où la montée des océans commença à ralentir et notre planète commença à guérir ; c’était le moment ou nous haletions une guerre, sécurisions notre nation et restaurions l’image de l’Amérique comme le meilleur espoir au monde. C’était durant ce moment et cette période qu’ensemble nous avons refait cette grande nation de sorte qu’elle puisse toujours refléter le meilleur de nous même.  

    16 novembre 2010 à 2 h 10 min
  • Jaures Répondre

    je ne sais si Obama est vaniteux, Annika, mais est-il plus vaniteux de se dire inspiré par sa propre conscience que de se prétendre inspiré par un Dieu ?

    Et puis, après tout, personne ne sait si l’on devra rendre compte à Dieu mais les politiciens savent qu’ils devront rendre compte au peuple lors de la prochaine échéance électorale.

    A ce titre, mieux vaut attendre la présidentielle de 2012 avant de parler "d’échec d’Obama".

    15 novembre 2010 à 13 h 49 min
  • Annika Répondre

      Mr. Sembour ; sur la pseudo intelligence d’Obama, il y a bien sur toutes sortes d’intelligences, celle d’un Mozart ou d’un Einstein ne sont pas égales a elles mêmes.  Mais il est un fait que les gens les plus intelligents que j’ai rencontré dans ma vie étaient aussi les plus humbles ; Une force de caractère élusive dans l’univers d’Obama. J’ai traduit la première partie de l’article en lien, mais il y en a 3 pages… en anglais.

    Obama Narcissus : Pourquoi Barack Obama a-t-il échoué tellement spectaculairement ? Est-il trop dogmatiquement libéral ou trop pragmatique ? Est-il un socialiste,  un anticolonialiste, ou un philosophe-président ? Ou est-il possible que les échecs d’Obama proviennent de quelque chose de plus simple : la vanité. Les politiciens en tant que classe sociale sont particulièrement susceptibles à s’admirer dans le miroir. Mais la vanité d’Obama est prédominante. Elle définit Obama,  sa politique, et sa présidence. On la retrouve dans un bon nombre de faits divers. Il y avait la fois où il s’est vanté de la façon dont une bénévole de campagne, qui décéda tragiquement d’un cancer du sein, « a insistée d’être enterrée dans un T-shirt Obama. » Il y avait le discours d’acceptation du prix Nobel où il a concédé, « je n’apporte pas avec moi aujourd’hui une solution définitive aux problèmes de la guerre » (l’italique est de moi). Il y avait le moment pendant la campagne 2008 quand Obama est apparu avec un emblème – c’était un mélange  du Grand Sceau des États-Unis et de son propre logo de campagne (avec sa devise Vero Possumus, « oui nous pouvons » en  latin). Il y a quelques semaines, Obama donnait un discours quand le sceau présidentiel est tombé du pupitre. « Peu importe » il a raillé. « Vous savez tous qui je suis. » Oh que oui, Monsieur le Président, nous le savons en effet. Sa phrase que je préfère, page 160 du livre The Audacity of Hope : « Je trouve confort dans le fait que plus je reste dans la politique, moins la popularité m’est satisfaisante,  l’effort d’acquérir le pouvoir  le rang et la renommée semble trahir une pauvreté d’ambition, et  je ne suis redevable principalement qu’envers le regard fixe et régulier de ma propre conscience ». Il n’a pas à répondre ou à être inspiré par un Dieu le Père Tout Puissant, mais plutôt dans le regard de sa propre conscience qui est –lui- immuable.  Quand on sait que cette phrase vient d’un mémoire écrit par un homme qui n’avait pas 50 ans, et qui n’avait alors été politicien que deux ans – ca fait froid.

    suite ici : http://www.weeklystandard.com/articles/american-narcissus_516686.html?page=1

    14 novembre 2010 à 15 h 50 min
  • grepon Répondre

    "Mon expérience des jeunes enfants intellectuellement brillants est qu’à 7 ou 8 ans, 80% et même plus de leur bagage éthique et religieux est déjà imprimé en dur dans leur crane. Nombre d’imams convaincus ou de prêtres catholiques brillants vous diront qu’ils avaient déjà leur vocation complète à 7-8 ans. A mon avis le jeune Obama était très intelligent et parfaitement conscient de là où il était et de ce qu’il faisait. C’est un musulman câblé dans ses jeunes neurones avec toute la duplicité que cela implique."

    J’accepte la possibilite qu’un enfant 7  ou  8 ans aurait pu ete cable en quelque sorte avec toute sorte d’apprentissages emotionnelle ayant affaire d’allegiances, heros, et meme croyances.   

    D’accord, et c’est une raison de plus a rejeter l’idee que islam aurait ete une passion ou quelque chose d’importance pour lui a l’epoch, parceque nous SAVONS que ce n’etait de signifiance primaire ni chez son pere(pere tres peu present mais d’une importance capitale), sa mere(qui a ete avec lui en Indonesie), ou le mari indonesien de sa mere.     Par contre, ce qui a etait une constante dans les histoires et mythologies et croyance, transmis par la mere et apres par les grand parents et l’entourage Hawaiienne, a ete les horreurs de la colonialisme et de la civilisation occidentale.   Je recommande fortement de lire l’ouvrage de Dinesh D’Sousa la dessus, qui avance cette theorie qui explique beaucoup des mysteres des  agissements et dires du premier president anti-americain des etats-unis, genre sa premiere acte comme president de renvoyer un buste de Winston Churchill hors de la maison blanche.    Il se trouve qu’il aurait baggagages emotionnelle et intellectuelle contre l’empire british aprops des desagrements coloniale au Kenya qui ont frappe son grande pere dans la foulee de la suppression de la rebellion Mau Mau.   Barack a etudie la chose sur place avec ses relations au Kenya, et a etudie plein de recits, encore, anti-coloniale sur le sujet du Kenya et le continent africaine dans son entier.

    9 novembre 2010 à 0 h 13 min
  • LOBO Répondre

    La question la plus importante reste quand même : est-ce que Obama, l’un des pires présidents Américains, sera réelu dans 2 ans ….??

    8 novembre 2010 à 18 h 33 min
  • Anonyme Répondre

    @Jaurès

        La politesse n’a nul besoin du mot "cher" pour être réelle et crédible.

        Vous écrivez: "Ce n’est pas en France que cet effondrement [financier] a eu lieu, ni que les conséquences ont été les pires."

        Vous feigniez de l’ignorer, mais il n’y a eu jusqu’à maintenant AUCUN effondrement nulle part, au sens où je l’entends. Par effondrement, je veux dire cessation de paiement d’un état entier.

        Les USA vont bien et iront longtemps très bien puisqu’ils émettent une monnaie acceptée du monde entier et surtout acceptée depuis trop longtemps pour que tout le monde ne soit pas mouillé jusqu’au cou. L’Islande et l’Irlande ont été très malmenées. On est passé tout près du désastre avec la Grèce, petit état qui pourtant a failli faire crouler l’Euro à LUI TOUT SEUL.

        Mais l’effondrement d’anthologie viendra de la seule France, 3-ième émetteur de papier-dette d’état AU MONDE (après les USA qui ne risquent pas encore grand-chose, et le Japon dont les propres citoyens sont les plus gros créditeurs).

       La France va basculer dans le précipice de la méga-faillite d’état, et surtout par son simple poids de gros débiteur net vis-à-vis du reste du monde, va déclencher la CRISE FINALE de l’Euro qui sera probablement l’occasion de son éclatement et/ou de sa disparition. Une crise monétaire mondiale sera à la clé.

       Fini les savants « avantages acquis » et le partage au seul gros profit des « moins démunis » (les fonctionnaires) d’un gâteau de richesses françaises toujours plus maigre. Merci à la gauche, aux syndicats, aux  énarques, aux juges, aux politicards de tous bords, pour la future apothéose. C’est je pense pour dans les 7 ans à venir et peut-être dès l’automne 2011. Nous serons tous aux 1-ières loges. J’ai déjà pris mon ticket pour la séance…

      @ grepon. 

    L’épisode Wright est très important et je partage votre opinion sur la surdité assumée d’un cerveau Harvardien qui n’a « jamais rien entendu » d’anormal chez ce pasteur.

    Mon expérience des jeunes enfants intellectuellement brillants est qu’à 7 ou 8 ans, 80% et même plus de leur bagage éthique et religieux est déjà imprimé en dur dans leur crane. Nombre d’imams convaincus ou de prêtres catholiques brillants vous diront qu’ils avaient déjà leur vocation complète à 7-8 ans. A mon avis le jeune Obama était très intelligent et parfaitement conscient de là où il était et de ce qu’il faisait. C’est un musulman câblé dans ses jeunes neurones avec toute la duplicité que cela implique.

    8 novembre 2010 à 18 h 26 min
  • La bête blonde Teuton Répondre

    " Jaures " a écrit : " Comme homme de gauche, je défends la laïcité, le RMI, la sécurité sociale, l’ISF, le droit à la retraite à 60 ans, les services publics, la suppression de la peine de mort,… "

    Infect.
    Les Etats-Unis n’adopteront jamais cette collection de droits, et la France aurait tout intérêt à les abandonner avant qu’il ne soit trop tard.

    8 novembre 2010 à 18 h 06 min
  • grepon Répondre

    "Encore une fois, regardons les faits. Sa réforme du système de santé, outre qu’elle ne verra probablement jamais le jour, serait, en Europe, même dans les pays les plus libéraux, considérée comme un minimum."

    Justemment, ce n’etait pas "sa" reforme.   Des gens qui ne seront pas nomme travaillant sous membres de Congress et divers Senateurs l’ont ecrit, il a signe sans l’avoir lu.

    Obama, s’est exprime a multiples occasions par la passee que lui, il voudrait un systeme "single payer" c.a.d. nationalisee totalement, mais que ce n’etait pas possible dy aller directement.

    C.A.D. que Obama ne trouvait pas cette reforme suffisante.   C’etait une etape dans la direction vers le resultat finale qu’il veut.     Ca passe par la destruction du systeme actuelle, et non pas par une reforme.    La loi qui a ete passe a pour intention la destruction et non pas le suavetage du systeme.

    8 novembre 2010 à 15 h 02 min
  • grepon Répondre

    Luc Sembour, impressionnante collection.

    Que Barack Obama ment n’est pas une surprise.   Il a invente un tas de mythologies impossibles a soutenir pour, genre, pouvoir s’approcher d’un identite "black" americain, alors qu’il n’a rien en commun avec eux, culturellement parlant.  Ses commentaires sur le racisme qu’il a supposement ressenti aux Etats-Unis le long de sa vie se revelent a la foi tres legere ET peu credible….mais son histoire et de no jours il est apparamment cool de se construire nos propre verites et pretendre que si c’est ressenti comme ca, alors c’est vrai.   Je suppose que le courant Oprah Winfrey est a blamer, et que de toute facons une bonne moitier de la population sera susceptible d’accepter ce genre de non raissonment.    Alors ses attitudes de poseur sur divers sujets comme ca, et ses dissimulations et mensonges expres sont legion, et ses mensonges passent…mais ce que me concerne le plus c’est ceux faite sur des matieres d’actualite concretes ou questions de son identite et pensees ayant d’importance dans sa prise de decisions et direction de l’Executive.

    Prenons son accomplissment favorite, le mal nomme "Obamacare" ecrite entierement par Congress et jamais lu par la maison blanche, pour ne pas parler des legislateurs qui l’ont signe apres des entorse jamais vu.    Ces mensonges sur l’intention et resultats a attendre du "health care" reform bill ont ete de degeulasses mensonges et non pas des histoires de "sa verite" contre la verite du reste du monde.  Non, il a affirme des centaines de fois que tout le monde qui le voulait pourrait garder l’assurance sante et les medecins qu’ils utilisent aujourdhui, et que le plan epargnerait de l’argent, quant au deficites.   C’etait archi faux et il le savait lorsqu’il donnait centaines d’addresses dessus, sur ce plan de nationalisation d’un sixieme de notre economie tres tres intrusive a la vie privee des individus et alors tres tres peu conforme a la Constitution.

    Pour ce qui en est de son histoire personnel et qui il est, la liste de ses mensonges et dissimulations graves sur matieres d’importance sur son identite et relations avec figures et pensees anti-americaine(mais aucunement sur un longeur d’onde islamique) est bien plus problematique que sa presence INVOLUNTAIRE, lors de sa petite enfance, dans un madrassa en Indonesie ou aillieurs, presences qui n’ont pas eu, apparamment, de l’impact sur l’homme au dela de l’epoch.   Excusez moi si j’insiste que son choix de passer 20 ans de dimanches dans l’execrable "eglise" de "reverernd" Wright, jusqua tres recemment, lors de sa vie d’adulte, avec sa femme et filles, est, oh, disons 100,000 fois plus pertinent que sa presence involontaire dans une madrassas lors de son enfance.   Notons que Obama a pretendu lors de sa course pour le presidence ne pas avoir ete au courant pour les idees foux et outrageusement anti-americain de son pretre.    Il a du zappe, voyez, ce ancien du Harvard Law, les tractes et serments haineuses le long des ses vingt ans de ca. 

    8 novembre 2010 à 13 h 04 min
  • Jaures Répondre

    Cher Sembour (mon "cher" n’est pas hypocrite car un débat, même vif, n’exclue pas la courtoisie), si vous avez une interprétation alternative des statistiques, je suis curieux de la connaître et de la discuter.

    Je ne compte pas refaire les électeurs américains: ils agissent comme bon leur semble dans leur pays.
    Je pense avoir cependant le droit d’exprimer mon point de vue sur la nécessité de connaître les aspects intimes d’un homme politique sachant que, quels qu’ils soient, leur influence peut avoir des effets opposés selon la personnalité en question: on peut, à partir des mêmes convictions, être le meilleur ou le pire des hommes.

      " Je vous demande de nous indiquiez le nom de celui qui peut nous instruire de « LA SEULE SAINE ET SOLIDE ETHIQUE » demandez-vous.
    Mais, cher Sembour, faîtes-vous confiance sans être  dupe des croyances ou convictions affichées. Observez la réalité: quels intérêts le dirigeant sert-il ? Ses décisions sont elles justes et efficaces ? Le reste n’est qu’affichage et communication.

    "Obama est certainement plus à gauche que vous" affirmez-vous.
    Encore une fois, regardons les faits. Sa réforme du système de santé, outre qu’elle ne verra probablement jamais le jour, serait, en Europe, même dans les pays les plus libéraux, considérée comme un minimum.
    Comme homme de gauche, je défends la laïcité, le RMI, la sécurité sociale, l’ISF, le droit à la retraite à 60 ans, les services publics, la suppression de la peine de mort,…
    Qu’a fait Obama de tout cela ?
    On me réponds souvent "Oui mais Obama a fait ce qu’un homme de gauche peut faire au maximum aux Etat-Unis". Dans ce cas, les libéraux américains peuvent dormir tranquille ! Même avec Mc Laguillier au pouvoir, ils ne risquent pas grand chose.

    " l’effondrement financier catastrophique qui arrivera aussi inévitablement que le jour suit la nuit." Ce n’est pas en France que cet effondrement a eu lieu, ni que les conséquences ont été les pires.

    Plus globalement, au-delà des caricatures qui fleurissent sur ce forum, où la France est qualifiée de soviétique, tyrannique (quelle insulte pour tous ceux qui croupissent dans les geôles des véritables tyrannies !), il s’agit tout simplement de la vision de la société dans laquelle on se plairait à vivre dont on peut confronter les diverses possibilités d’organisation.

    Vous vous sentez peut-être plus à l’aise dans une société libérale et chrétienne, je crois, moi, personnellement que celle-ci doit respecter les croyances de tous dans le cadre privé et mieux partager les richesses produites pour permettre l’accès de tous à ce qui forge le lien social: l’éducation et la santé.

    8 novembre 2010 à 10 h 47 min
  • Anonyme Répondre

    @François

       merci de ces précisions.

       J’aime aussi les commentaires contemporains donnés par l’économiste célèbre Charles GAVE qui revisite systématiquement les évangiles dans son livre "Un libéral nommé Jésus", en se limitant aux seules paroles proférées par le Christ lui-même.

       Je l’ai acheté plusieurs fois mais il est dévoré et emporté par tous ceux à qui je le prête, y compris un viel ami athée et « maçon » dont le père était un grand dignitaire de la Franc-Maçonnerie.

      

      

    7 novembre 2010 à 13 h 39 min
  • Anonyme Répondre

    @grepon.

       Je suis comme toujours d’accord avec vous : aimer la Constitution américaine suffit à haïr Obama.

       Pourtant il existe une constante américaine qui est l’intransigeance envers les menteurs. Il est donc intéressant de savoir si Obama ment concernant sa foi. D’autre part, même non-croyant, vous admettrez la prédominance écrasante du christianisme dans le socle religieux de la mentalité américaine.

       La Constitution US tire à mon avis une grande partie de sa force, de sa pertinence et de sa longévité dans la foi chrétienne de ses auteurs, laquelle est fondée sur une religion dont tous les principes séculiers ont été reproduits dans le texte constitutionnel.

       Vous avez aux USA un excellent islamologue, Daniel PIPES, connu depuis longtemps et ami d’Anne-Marie DELCAMBRE, une érudite française islamologue, arabophone, athée (du moins jusqu’à une période récente). J’ai plusieurs fois cité ici leur livre commun « SOUFI ou MUFTI ».

      Je me suis demandé si Mr PIPES avait une opinion sur la religion d’Obama. La réponse est OUI.

      Il a même écrit un livre entier là-dessus.

    L’enfance musulmane de Barack Obama par Daniel Pipes 2008

    http://fr.danielpipes.org/5545/lenfance-musulmane-de-barack-obama

    Version originale anglaise: Barack Obama’s Muslim Childhood

    En Novembre 2011, on peut apprécier à posteriori les vertus prophétiques de l’analyse de Mr. PIPES. La vérité est qu’Obama était un petit musulman pieux. Qu’il le cache est son problème. Qu’il devienne président des USA est le problème de tout le monde en Amérique et même ailleurs.


    Résumé très bref du livre:

    À l’heure où la candidature de Barack Obama fait l’objet d’une attention accrue, ses assertions concernant son éducation religieuse méritent un examen plus approfondi en raison de leur aspect révélateur sur l’intégrité du candidat.

    Obama affirmait ainsi en décembre «j’ai toujours été un Chrétien» et il a résolument nié avoir jamais été un Musulman. «Le seul lien que j’aie eu avec l’Islam est le fait que mon grand-père paternel venait de ce pays [Kenya]. Mais je n’ai jamais pratiqué l’Islam.» En février, il déclara: «Je n’ai jamais été un Musulman. (…) à part mon nom et le fait d’avoir vécu dans une population musulmane pendant quatre ans étant enfant [Indonésie, 1967-1971], je n’ai que très peu de lien avec la religion islamique.»

    Dont acte….

    «Toujours» et «jamais» ne laissent que peu de place aux tergiversations. Mais de nombreux éléments biographiques, recueillis essentiellement par la presse américaine, suggèrent que le candidat, en grandissant, s’est bel et bien considéré lui-même et a été considéré par son entourage comme un Musulman.

    Père biologique kenyan d’Obama. Dans l’Islam, la religion est transmise à l’enfant par le père. Barack Hussein Obama père (1936–1982) était un Musulman qui a nommé son fils Barack Hussein Obama, jr. Seuls des enfants musulmans sont appelés «Hussein».

    Famille indonésienne d’Obama. Son beau-père, Lolo Soetoro, était aussi un Musulman. En fait, comme la demi-sœur d’Obama, Maya Soetoro-Ng, l’a expliqué à Jodi Kantor du New York Times, «toute ma famille était musulmane et la plupart des gens que je connaissais étaient musulmans». Une publication indonésienne, le Banjarmasin Post, cite un ancien camarade de classe, Rony Amir, se rappelant que «tous les parents du père de Barry étaient de fervents Musulmans».

    École catholique. Nedra Pickler, d’Associated Press, relate que «des documents montrent qu’il y était inscrit en tant que Musulman» pendant ses trois premières années de scolarité dans une école catholique. Kim Barker, du Chicago Tribune, confirme qu’Obama était «désigné comme musulman sur le formulaire d’admission à l’école catholique». Un blogueur qui se présente comme «Un Américain expatrié en Asie du Sud-est» a découvert que «Barack Hussein Obama était inscrit sous le nom de Barry Soetoro, matricule 203; il a été admis à l’école primaire franciscaine Asisi le 1er janvier 1968, dans la classe 1B. (…) Selon son dossier, la religion de Barry était l’Islam.»

    École publique. Paul Watson, du Los Angeles Times, a appris d’Indonésiens proches d’Obama à l’époque où il vivait à Jakarta qu’il «était inscrit comme Musulman par sa famille dans les deux écoles qu’il a fréquentées». Haroon Siddiqui, du Toronto Star, s’est rendu dans l’école publique de Jakarta public où Obama a fait ses classes et relate que «trois de ses enseignants dirent qu’il était inscrit comme musulman».

    Classe coranique. Dans son autobiographie, Dreams of My Father (Rêves de mon père), Obama raconte qu’il a eu des problèmes pour avoir fait des grimaces pendant des cours coraniques, révélant ainsi qu’il était bien un Musulman, car les élèves indonésiens de l’époque suivaient des cours d’éducation religieuse correspondant à leur foi. En fait, Obama garde même des souvenirs clairs de ces cours: Nicholas D. Kristof, du New York Times, relate qu’Obama «s’est souvenu des premiers versets de l’appel islamique à la prière et les a récités [à Kristof] avec un excellent accent».

    Présence à la mosquée. La demi-soeur d’Obama se rappelle que la famille allait à la mosquée «pour les grands événements de la communauté». Watson a appris par des amis d’enfance qu’«Obama venait parfois à la mosquée locale pour les prières du vendredi». Barker a découvert qu’«Obama accompagnait de temps en temps son beau-père aux prières du vendredi». Un ami indonésien, Zulfin Adi, déclare qu’Obama «était un Musulman. Il allait à la mosquée. Je me souviens de lui avec un sarong [un vêtement porté par les Musulmans].»

    Piété. Obama dit lui-même que lorsqu’il vivait en Indonésie, un pays musulman, il «ne pratiquait pas [l’Islam]», admettant ainsi implicitement qu’il avait alors une identité de Musulman. Et des Indonésiens ont de lui des souvenirs différents. L’un deux, Rony Amir, décrit Obama comme «très religieux, dans l’Islam, à l’époque».

    Le fait qu’Obama soit né musulman et qu’il ait quitté cette foi pour devenir un Chrétien n’a rien qui puisse influer, dans un sens ou dans l’autre, sur son aptitude à devenir président des États-Unis. Mais il est né et a été élevé en tant que Musulman et qu’il cache ce fait, cela constitue une grave duplicité, une dissimulation fondamentale, qui en dit très long sur son caractère et ainsi sur la pertinence de sa candidature.

    7 novembre 2010 à 13 h 24 min
  • Anonyme Répondre

    @Jaurès

    Pour vos statistiques, continuez vos représentations fausses. Elles ne trompent que les naïfs. Il n’est que fastidieux de le redire. Vous jouez sur la fatigue du lecteur pour lui faire passer en force des mensonges plus ou moins gros.   

    Je ressens votre « Cher » Sembour comme la preuve que vous n’avez aucune mémoire, ou la marque d’une obstination suspecte, puisque vous avez été informé que cet adjectif est pour moi, de vous, forcément hypocrite, condescendant et malvenu. Je ne vous sers pas du « cher » Jaurès car je ne vous pense pas à la recherche de la vérité, ni sincère dans vos démarches.

       Vous avez tout du syndicaliste, boursouflé de slogans, gavé d’idées prédigérées, de définitions figées par d’autres, engrossé d’une partition écrite chaque matin dans la presse de gauche (un pléonasme), qui suit imperturbablement un agenda écrit d’avance, destiné à l’édification à la langue de bois d’audiences mystérieuses de « camarades », et menant à un néant désertique.  

    Vous écrivez « s’interroger sur les croyances d’un homme politique est, en soi, incongru. Ce qui compte n’est pas qui il prie mais ce qu’il fait. »

       Ce n’est pas vous qui allez refaire les électeurs américains même s’ils vous paraissent « incongrus ». Je pense pour ma part extrêmement opportun de savoir si l’homme politique en question prie Allah, Satan, Jaurès, ou les 3 à la fois, pour avoir une indication intéressante sur ce qu’il serait capable de FAIRE ou de NE PAS FAIRE, une fois élu ou réélu.

    Vous écrivez « Quand on voit Sarkozy jouer les sacristains et mener une vie de riche libertin on rigole ».

       Puisque vous n’avez aucune connaissance ni foi religieuse, je ne vois pas pourquoi « vous » rigolez. Moi et « on » ne sommes pas obligés d’en faire autant.

    Vous écrivez « De même, Clinton, quoique jurant sur la Bible, n’a pas fait un acte de foi des 10 Commandements ».

       St Jaurès (1859-1914) et St Joresse (vous) priez pour lui.

    Vous écrivez « Et je doute que ce soit la charité universelle qui ait amené Bush a sacrifier des milliers d’Américains et des dizaines de milliers d’Irakiens dans les conditions que l’on connait aujourd’hui avec des détails peu ragoutants ».

       St Napoléon, St Lénine, St Trotsky, St Mitterrand, St Saddam, St Ahmadinejad, St Joresse (vous), priez pour lui.

    Vous écrivez « Bref, la religion des hommes politiques, lorsqu’elle s’affiche avec ostentation est beaucoup plus un outil de propagande ou un cache misère idéologique qu’une saine et solide éthique ».

       Je vous demande de nous indiquiez le nom de celui qui peut nous instruire de « LA SEULE SAINE ET SOLIDE ETHIQUE ». Vous en personne ?

    Vous écrivez « Concernant Obama, ne vous persuadez-vous pas qu’il est musulman par nécessité idéologique ? ».

       Citez-moi la nécessité.

    Vous écrivez « Obama est pour vous un homme "de gauche" (je dis bien pour vous), il doit, de ce fait, cumuler tout ce qui vous révulse chez un homme politique (voire un homme en général): communiste, musulman, pourquoi pas homosexuel,… ».

       Obama est certainement plus à gauche que vous car il tire de toutes ses forces les USA vers la gauche. Vous ne faites que chanter mollement les louanges du système gauchiste français partout en vigueur en France qui restera un statuquo de fait, quels que soient les résultats des élections à venir,  jusqu’à l’effondrement financier catastrophique qui arrivera aussi inévitablement que le jour suit la nuit.

       J’ai d’excellents amis musulmans et homosexuels certifiés et déclarés (à leurs femmes). Pas de communiste en vue, cependant, que je sache. Pour faire pendant à votre communiste musulman homosexuel, je soupçonne que vous êtes révulsé par chaque milliardaire, juif, votant Netanyahou, ou chaque aristocrate à particule, de sang bleu, appréciant les ballets de même couleur.

    Vous écrivez « Je ne sais si Obama est musulman ou catholique, je suis sûr par contre qu’il n’est pas socialiste ».

       En tout cas je peux vous certifier qu’il n’est pas du tout catholique. Il est par contre plus socialiste que vous (pas en paroles, en fait). Car la « takia » existe même en idéologie économique…

    7 novembre 2010 à 12 h 47 min
  • Jaures Répondre

    D.J, tenez compte du contexte: les Etats-Unis étaient en 2002 en état de guerre, ce qui profite toujours au président en place.

    Au fur et à mesure des résultats, on comprend bien que cette élection est beaucoup plus un désaveu pour Obama qu’une adhésion au parti républicain.
    Seuls 11% des 18-29 ans sont allés voter !

    Cela ressemble plus à l’expression d’un électorat désabusé qu’à celle d’un peuple en révolte.

    François, les textes religieux sont ouverts à toutes formes de lectures et d’interprétation. Vous pouvez en brandissant la Bible, trouver prétexte aux meilleurs actes de charité comme aux pires massacres.

    En fait, dans un texte religieux, on ne trouve que ce qu’on a en soi, le pire ou le meilleur.

    7 novembre 2010 à 10 h 28 min
  • D.J Répondre

    @ Jaures,

    W.Bush contrairement à Obama n’a pas perdu la majorité au congrès à la mi-mandant de sa première présidence.

    Ce qui prouvre bien qu’Obama aprés 2 ans de présidence; il est bien moins populaire que Bush Jr.

    D.J

    6 novembre 2010 à 19 h 05 min
  • françois Répondre

      @ SEMBOUR

     Non, je n’ai pas de références plus précises à ce sujet. Ce que je dis là est issu de mes lectures de l’Evangile et des cours de cathéchisme ( avant Vatican II) qui m’ont laissé quelques bases vivaces. Désolé, mais je suis incapable de vous fournir l’édition de ces évangiles ou cours de cathéchisme…
     Mais le sujet est vaste: Par exemple, on entend dire aujourd’hui " bienheureux les pauvres d’esprit" à propos des béatitudes. Alors que j’ai toujours appris: " Bienheureux les pauvres EN esprit". Ce qui, vous en conviendrez n’est pas du tout la même chose…
     De même le fameux " tendez l’autre joue" n’est qu’une traduction parmi d’autres, dont celle ci que j’ai apprise : " tendez une joue autre". Ce qui, là aussi change fondamentalement le message…
     Dans tous ces textes, il est toujours tres intéressant et plus juste de prendre ceux dont le nombre de traductions successives est réduit au minimum.
     

    6 novembre 2010 à 16 h 08 min
  • grepon Répondre

    "Je serai d’ailleurs curieux de comprendre en quoi Millière peut se sentir proches de ce mouvement qui s’affiche anti intellectuel…."

    Hmmm.   Les deux-tiers des voteurs pour republicans se disent identifiant avec les valeurs des tea parties, et ils sont tous jusqua dernier simpliste, manquant de culture, c’est bien ca?   La reponse a votre enigme ci dessus c’est "ca depend de quels intellectuels vous parlez!"   

    Beaucoup, mais beaucoup d’humains dans ce bas monde appliquent leur cerveaux a plein temps dans la creation de biens et services de valeur et variete toujours croissant.   Ils savent faire, et ne demande que la liberte pour pouvoir faire plus et mieux.  C’est ca qui permet l’innovation(activite intellectuel productive, si vous pouvez imaginez ca), et l’enrichissement et l’amelioration des biens et services disponible a tous…meme aux intellectuels a deux balles qui ne font, le plus souvent, avancer strictement rien.

    5 novembre 2010 à 22 h 04 min
  • grepon Répondre

    "Obama EST musulman."

    Hmm.   Il suffit d’aimer la Constitution pour hair l’activite d’Obama.   

    Ca me semble etre une distraction d’aller rechercher ce qui est cachee apropos d’Obama quand on a tout ce qui est evident chez lui qui est a racracher.

    5 novembre 2010 à 21 h 46 min
  • ozone Répondre

    François

    Certes que l’explication de texte explicite les détails,celui ci est connu depuis longtemps,mais ce qui compte ce sont les allusions,est celle ci est de plus en plus valable.

    5 novembre 2010 à 19 h 12 min
  • Jaures Répondre

    Cher Sembour, vous avez sans doute raison sur ce sondage dont j’avais entendu parlé sur France Inter.

    A vrai dire, ce n’est pas le plus important car le fait même de s’interroger sur les croyances d’un homme politique est, en soi, incongru. Ce qui compte n’est pas qui il prie mais ce qu’il fait.
    Quand on voit Sarkozy jouer les sacristains et mener une vie de riche libertin on rigole.
    De même, Clinton, quoique jurant sur la Bible, n’a pas fait un acte de foi des 10 Commandements.
    Et je doute que ce soit la charité universelle qui ait amené Bush a sacrifier des milliers d’Américains et des dizaines de milliers d’Irakiens dans les conditions que l’on connait aujourd’hui avec des détails peu ragoutants.

    Bref, la religion des hommes politiques, lorsqu’elle s’affiche avec ostentation est beaucoup plus un outil de propagande ou un cache misère idéologique qu’une saine et solide éthique.

    Concernant Obama, ne vous persuadez -vous pas qu’il est musulman par nécessité idéologique ?

    Obama est pour vous un homme "de gauche" (je dis bien pour vous), il doit, de ce fait, cumuler tout ce qui vous révulse chez un homme politique (voire un homme en général): communiste, musulman, pourquoi pas homosexuel,…

    Que ne vous suffit-il  de critiquer sa politique, d’en suggérer une autre soumise aux électeurs qu’ils évalueront eux-même à la lumière de l’expérience.

    Je ne sais si Obama est musulman ou catholique, je suis sûr par contre qu’il n’est pas socialiste.
    Par contre, comme ses prédécesseurs, c’est un démocrate puisqu’il a reconnu sa défaite et proposé de collaborer avec l’opposition, comme ont pu le faire en leur temps Bush, Clinton ou Reagan.

    Croyez-vous qu’ Ahmadinejad ou Staline auraient agi de même ?

    5 novembre 2010 à 15 h 34 min
  • Anonyme Répondre

    Merci à François pour l’histoire du Trou DE l’aiguille. Mais avez-vous des références plus précises à ce sujet ?

     

    Evidemment  la seule statistique citée par Jaurès est encore fausse quand il écrit que 40%des américains croient Obama musulman.

     

    En fait le vrai chiffre est 20% car « un Américain sur cinq pense que le président Barack Obama est musulman ». C’est ce qu’indique un sondage réalisé par le Pew Research Center du 21 juillet au 3 août 2010 auprès de 3.003 personnes, sondage pourtant abondamment cité dans les médias gauchistes français que dévore Jaurès.

    La vérité sur la foi effective d’Obama est à mon avis toute simple :

    Obama EST musulman.

    Il se livre à moult simagrées en se rendant à une obscure Eglise de mouvance chétienne, mais comme aurait dit le Bon Roi français Henri IV : « Washington vaut bien une messe ».

    Outre le fait qu’Obama a vraiment été musulman tôt dans sa vie, il est de notoriété publique que l’apostasie est non seulement interdite en islam mais surtout théologiquement impossible selon le même islam (impossibilité que réfutent totalement les catholiques par exemple, au nom du libre-arbitre).

    Donc selon les musulmans éduqués, Obama ne peut être qu’un musulman, ou au pire un simple krypto-musulman, trop lâche pour le reconnaître formellement, mais trop bête pour le cacher efficacement. En effet, sous couvert de jouer au chrétien « ouvert », Obama a beaucoup trop souvent abordé le sujet, en se prenant copieusement les pieds dans le tapis, pour que l’auditeur averti  puisse conserver le moindre doute sur sa foi véritable.

    Mais dans sa position très inconfortable de « vrai croyant », parachuté par le destin comme chef de l’administration du « Grand Satan », il a droit à une absolution musulmane tacite puisqu’il passe pour un habile praticien de l’art millénaire de la "takia" (dissimulation qui profite à la cause de l’islam).

    5 novembre 2010 à 12 h 10 min
  • Jaures Répondre

    David, vous me faîtes rire avec vos "diplômes d’économie" ! Cicéron disait que rien ne peut être dit de plus stupide qui ne fût déjà dit par un philosophe.
    On peut aisément avancer la même chose des économistes puisque, l’économie n’étant pas une science exacte,  les discours les plus contradictoires sont défendus par des universitaires bardés de diplômes.

    On peut ainsi, à quelques années d’intervalle, voir couronnés d’un prix Nobel, deux théoriciens aux idées opposées.

    Alors oui, je persiste, nul ne sait ce que sera l’économie dans 2 ans comme nul n’avait prévu en 2006 ce qu’elle serait  2 ans plus tard.

    Ce qui n’empêche pas d’émettre des hypothèses, de calculer des probabilités lesquelles seront ensuite évaluées à la lumière d’un nouveau contexte, insaisissable mais déterminant pour l’économie.

    Grepon, vous parlez d’or ! Je n’ai jamais prétendu qu’une idée est fausse parce qu’elle est ancienne, mais je maintiens que si elle est ancienne elle n’est n’est pas neuve.

    Dire que les Tea parties sont porteurs d’idées "d’une profusion et d’une richesse" qu’on ne peut comprendre comme le dit Millière est risible. Ce sont les vieilles idées libérales basiques qui ont justement l’intérêt d’être, par leur simplisme, accessible à tous.

    Je serai d’ailleurs curieux de comprendre en quoi Millière peut se sentir proches de ce mouvement qui s’affiche anti intellectuel ("je ne suis pas allée à l’université: je suis comme vous") et éminemment religieux ( Glenn Beck déclarait en parlant des démocrates:" Ces gens là ne sont pas comme nous: ils ne croient pas en Dieu") alors qu’il est lui-même universitaire et agnostique.

    5 novembre 2010 à 10 h 32 min
  • Martin Répondre

    Je me souviens avoir travaillé ici en Europe avec une Américaine, une femme cultivée d’Iowa, parlant 4 langues, bonne catholique de tradition irlandaise, impliquée dans les œuvres de charité et très à gauche. Bush n’était pas SON président. Lorsque Obama fut élu, elle est retournée dans cette ville européenne, où elle s’est achetée une maison qu’elle gardait pour toutes fins utiles, pour fêter ce grand événement parmi les siens, ceux et celles des mêmes convictions politiques. Je me souviens aussi que la dernière réélection de Bush fut moitié – moitié, avec quelques poussières d’un côté de la balance, et que ce n’était pas trop différent pour Obama. Je retiens la leçon – les Américains sont des démocrates disciplinés, mais chaque fois pour la moitié de la nation celui qui est le président en titre n’est pas le leur, et ceci quelle que soit sa couleur politique. Et caricaturer Bush selon le mode noir-blanc n’a d’égal que caricaturer Obama selon le mode blanc-noir.

    4 novembre 2010 à 22 h 03 min
  • françois Répondre

         @ Ozone

      A propos de votre allusion biblique ( ou plutôt évangélique), sachez que la véritable citation est:

      " Il sera plus facile à un chameau chargé de passer par le trou DE l’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des cieux".

      Sachant que " le trou de l’aiguille" était l’une des portes de Jérusalem à cette époque. ( Etroite, d’où son nom).

      Ce qui relativise tout de même la difficulté. Et n’a en tout cas rien à voir avec faire passer un chameau par le trou d’UNE aiguille…

    4 novembre 2010 à 20 h 32 min
  • David972 Répondre

    Jaurès, avez-vous une culture économique? Avez-vous des diplômes d’économie? Avec tout mon respect, on peut en douter très fortement.

    Personne ne peut prévoir la situation économique des Etats-Unis en 2012… Très bien. Sur quoi vous basez vous pour sortir un commentaire aussi comique?!

    Sauf votre respect, tous les économistes sont clairs : À moins d’un très peu probable miracle, la situation économique des Etats-Unis ne sera pas très différente de celle d’aujourd’hui. Pourquoi?

    D’abord, parce qu’on ne fait pas broire un âne qui n’a pas soif. Les Américains ont une dette pour la très grande majorité de 100% de leurs revenus. Vous croyez que l’argent de la Fed et autres va les faire recommencer à consommer? Non! Ils vont d’abord rembourser leur dette cela va prendre plusieurs années.

    Ensuite, parce que les banques n’aident plus les petits. Or, l’essentiel de l’emploi aux Etats-Unis est dans le small business. Celui-ci est en faillite complète. D’autre part, les grands groupes n’ont pas besoin de financer le small business puisqu’ils regagnent autant d’argent qu’avant la crise.

    Bref, c’est un cercle vicieux on ne peut plus vicieux. Alors, soyons sérieux, cher ami. Soit il y a un miracle (situation de l’emploi bien meilleure et/ou candidat républicain pathétique) et Barack Obama sauve sa tête, soit il n’y a pas de miracle (ce qui est probable) et Barack Obama retourne au bercaille en janvier 2013.

    4 novembre 2010 à 18 h 48 min
  • sugier vincent Répondre

    BRAVO Mrs MILLIERE , AUJOURD’UI,ON CONNAIT LE RESULTA ,,,,,ET C’EST LA VESTE , moi je rigole bien , quand je regarde la télé , et la presse écrite , NOS DINDONS DE COCOSOCIALOS sont cocus , ils faut croire qu’ils attendais que les Américains soit aussi abrutis que les Européens ,mais ça n’a pas marché , et je suis bien content ; enfin un peuple qui pense et qui ne se laisse pas faire par cette idéologie gauchiste qui partout où elle passe massacre emprisonne le peuple au non d’une justisse qu’is croient représenter , sur le plan mondial on voit le résulta . C’est le nivellement par le bas et la dictature de voyoux qui se prennent pour des Dieux , NON merci , on a déja donner , VIVE LA VRAIS LIBERTEE , MARRE D’UNE FRANCE D’ASSISTES , LA MISERE DU MONDE , ALLEZ VOIR NOS BOBOS DONNEUR DE LECONS , ET POUR L’EUROPE JE SUIS DE PLUS EN PLUS CONTRE , PRENEZ UN DE CES BUREAUCRATES ( et m’êté-le maneuvre maçon , s’il en est capable pendant 1 mois )  VOUS ALLEZ VOIR COMME LEURS IDEOLOGIES VA CHANGER . ON NOUS PREND POUR LEURS ESCLAVE . SISSOUX

    4 novembre 2010 à 18 h 11 min
  • grepon Répondre

    "le Tea party jouerait pour Obama le rôle que le FN a joué pour Mitterand et joue encore pour la gauche française: Un pari infréquentable, couvert de tous les vices , auquel on ne peut s’allier sans se discréditer et qui a comme énorme avantage de diviser une droite majoritaire pour la rendre artificiellement minoritaire dans les urnes…..Peut-être que Grepon pourrait nous dire si c’est ainsi qu’il est perçu aux Etats Unis?  "

    Meme les medias gauchistes d’ici ont du mal a soutenir cela.   Pleinement les deux tiers des voteurs pour Republicans lors de ce cycle ont affirme s’identifier avec les valeurs des tea parties.

    Les tentatives de decrire les tea parties comme etant a base raciste et/ou zenophobe et etcphobe se sont plantees a chaque foi, malgre l’insistance des medias de gauche et leur porte paroles et autres idiots utiles.   Apropos, Jaures essait de presenter les tea parties ci-haut etant des carictures n’ayant pas besoin de caricatures.   On doit comprendre que les gens bien pensants savent que c’est en dessous de toute discussion.

    Il demande ci-dessus ci les idees comme reduire interventions du gouvernment federaux et baisser les depense sont vraiement si neuves.    C’est tout dire.   D’abord, en quoi des idees vieilles sont risible, du fait qu’ils sont vieille?   Je m’explique:   Ces idees la datent d’avant tout premier Tea Party…de 1773…sinon il y aurait eu aucune motivation pour cet evenement(impots trop haut et autes lourdes interventions du roi d’angleterre.    Ils sont inscrit dans nos documents fondateur et notre loi supreme, corrompu par quelques generations de progressivistes etatistes traiteurs a la Constition et leur dupes.    Il n y a que a restaurer l’interpretation orginelle pour en finir avec la moitier du gouvernement federale.    Voila les valeurs des tea parties, la liberte comme promise par la Constitution et un etat federale limite, divisee contre lui meme, au pouvoir strictement circonscrits.

    4 novembre 2010 à 17 h 45 min
  • fradet Répondre

    non vous n’étiez pas seul. Rioufol tenait le même discours et…moi aussi. Obama c’était du pipeau. On l’a vu très vite. Ne serait-ce que son comportement à Buckingham Palace, à Ankara et à Riad. Avocat foireux des quartiers misérables de Chicago , son ascension fur comme un soufflé. Mais qui a chauffé cette crème? Il plane un mystère sur cette campagne et son financement.
    Heureusement les américains le sont restés au contraire des français qui, faute d’avoir éjecté leur gauche si malfaisante, ne font que descendre vers le trou

    4 novembre 2010 à 14 h 44 min
  • françois Répondre

       Je ne suis pas un spécialiste des Etats Unis, mais à en croire les médias ( du moins ceux qui ont pignon sur rue en France, ce qui n’est ni un critère d’objectivité, ni un critère d’intelligence, encore moins d’honorabilité), le Tea party jouerait pour Obama le rôle que le FN a joué pour Mitterand et joue encore pour la gauche française: Un pari infréquentable, couvert de tous les vices , auquel on ne peut s’allier sans se discréditer et qui a comme énorme avantage de diviser une droite majoritaire pour la rendre artificiellement minoritaire dans les urnes.
       Peut-être que Grepon pourrait nous dire si c’est ainsi qu’il est perçu aux Etats Unis?
       J’espère en tous cas que les américains ne tomberont pas dans le même piège que nous et que les Républicains sauront faire du Tea Party un allié et non un adversaire.
       Américains, voyez dans quelle m… nous sommes avec nos grandes idées , ne nous immitez pas!!!

    4 novembre 2010 à 13 h 48 min
  • SAS Répondre

    ….democratie occidentale ou le chantage permament…..contrepartie de la perte des élection d obama ????

    Une politique de gribouille…

    ….l etat américain sera donc endette auprès de la FED DE 600 MILLIARDS DE DOLARDS DE PLUS…après les 2 000 milliards…..gageons que cette amérique accrochée par les couilles par 12 familles nepotiques sera libre de ses choix stratégiques et de mouvement….

    la bonne nouvelle : c est que les chonois vont se desintéresser à cette nouvelle monaie de singe….et là attention à la casse…ca sent la poudre…

     

    sas

    4 novembre 2010 à 13 h 06 min
  • La bête blonde Teuton Répondre

    " Les Américains ont vu le socialisme de près et ils n’ont pas aimé. Après leur moment d’égarement, il y a deux ans, ils ont failli devenir… Européens. "

    —> and they will do it ! Just wait some years…
    LES AMERICAINS EN EUROPE.

    4 novembre 2010 à 11 h 37 min
  • La bête blonde Teuton Répondre

    lil a écrit : " je crois que vous etes un comique, vous croyez vraiment ce que vous ecrivez?. Ne prennez  pas vos lecteurs pour des imbecile, les predecesseures OBAMA on eut le meme sort……………………………………………………………………………… OUI, obama sera reélu, oui il est très intelligent, possede des bagages importants academiques, oui il est très intellectuel………………………………….MAIS on gagne pas tous les jours "

    Je crois que M. Guy Millière commence, malgré tout ce qu’il écrit, à douter. Il se met à respecter Bill Clinton, chose qu’il n’avait jamais fait auparavant, il ne regarde plus comme un " espoir " absolu la défaite de Obama en 2012. A quand la suite de l’histoire ?

    4 novembre 2010 à 11 h 04 min
  • Jaures Répondre

    Etonnamment, Millière a écrit son article avant de connaître les résultats exactes des élections, sans recul.

    Ainsi, si l’échec d’Obama est patent, il n’a rien d’exceptionnel. En fait, quand on observe bien, hormis des épisodes précis de l’Histoire, liés à des guerres, les mid terms n’ont jamais été favorables au président en place. En 2006, Bush a perdu la chambre et le sénat, mais contrairement à Clinton, il n’a pas renversé la tendance 2 ans plus tard, entrainant le parti Républicain dans son impopularité.

    Cette cohabitation devient dés lors un jeu d’échec: il faut que chacun des deux camps s’attribue les éventuelles avancées positives tout en rejetant sur l’adversaire les possibles échecs.

    Sur les tea parties, nul besoin de les caricaturer: ils sont eux-même une caricature, comme les articles de Millière en sont une autre.
    On peut ne pas partager les idées d’Obama, le sanctionner démocratiquement, mais le comparer à Lenine, à Hitler voire à Satan, n’est-ce pas de la caricature ?
    Les Français sont toujours amusés par les élections américaines: ces candidats qui font constamment référence à Dieu, qui exhibent leur famille lors des meeting, qui font la roue sur les tribune, qui dépensent 140 millions de leur fortune pour finalement échouer…
    Tout cela est sympathique et exotique.

    Mais quand l’argumentaire tourne au fanatisme le plus scabreux (" l’avortement donne le cancer, le viagra favorise la pédophilie",…) ou quand, lors des spots, des candidats affirment sans rire: "Je nesuis pas allé à l’Université, je suis comme vous" ou " Je ne suis pas une sorcière, je suis comme vous", là, oui, on sombre dans la pire des caricatures.

    Quant aux fameuses idées et "propositions d’une profusion et d’une richesse que les caricatures qu’on présente en France empêchent de comprendre.", quelles sont-elles ? Baisser les impôts et baisser les interventions du gouvernement fédéral ? Ce sont cela les idées neuves ?
    En fait, la première mesure qu’a annoncé John Boehner est de détricoter la réforme du système de santé d’Obama affirmant que "le système américain est le meilleur du monde (sic)". Les lobbies des assurances santé et de l’industrie pharmaceutique ont dû pousser un ouf de soulagement.

    Ce qui, au final, à mi parcours de l’épisode Obama, nous est renvoyé de la société américaine est ce côté versatile, consommatoire, de l’électorat qui empêche la réalisation d’un programme pour lequel il a voté deux ans auparavant. Le quasi blocage des institutions qui demande à un président, même avec les deux chambres de son bord, d’édulcorer son programme et de perdre des mois à négocier alors qu’il ne faudra pas deux semaines, dans l’autre sens, pour empêcher son application.
    Mais surtout, c’est cette emprise idéologique, cette prégnance des medias, qui font qu’une réforme, dés qu’on la qualifie de "socialiste" devient hérétique avant même d’être expliquée, qu’un président qui se dit catholique est considéré comme musulman par 40% de la population, que les nouveaux tribuns politiques soient des animateurs de télévision.

    Les deux années qui suivent sont d’une totale incertitude: rien ne dit que ces résultats soient pour Obama "le début de la fin", il peut rebondir comme Reagan en 1982 ou Clinton en 1994. Tout dépendra de sa capacité à récupérer l’état économique des Etats-Unis en 2012 (que nul ne peut prévoir) et, du côté républicain, à dégager un candidat crédible et assez charismatique pour fédérer les tea parties et les  modérés. Ce qui n’est pas gagné.

    4 novembre 2010 à 10 h 05 min
  • Florin Répondre

    Champagne pour tous, ce soir !!!

    Il suffit de voir la gueule déconfite des pisse-copie français, et surtout imaginer celle des fanatiques gauchistes (George Soros, qui a reconnu qu’il n’y avait plus rien à faire pour sauver le "Sauveur", mais aussi, en France, Bernard Henri-Lévy, entre autres), pour se dire que les nuages commencent à se dissiper … pour les gens honnêtes et travailleurs, pour ceux qui n’attendent pas les food-stamps du welfare, ni le virement des allocs …

    By the way, la Californie est restée en bleu et à gauche … malgré qu’elle soit en quasi-faillite depuis des années ! Bien de choses ont changé depuis un certain gouverneur nommé Ronald Reagan : à son époque, le budget californien était excédentaire ! Plus on vous assiste, plus vous en demandez, comme le héroïnomane sa dose.

    Puissent les voleurs et les profiteurs arriver au plus vite au fond du sac, que l’on tourne la page et que chacun sorte ses doigts du … et commence à bosser sérieusement.

    4 novembre 2010 à 0 h 41 min
  • David972 Répondre

    Les journalistes français sont vraiment des incompétents notoires. Parfois, j’ai vraiment envie d’en trover un et puis de lui foutre la raclée de sa vie. Il y en a vraiment marre de ces commentaires franco-français…

    Ainsi, certains l’ouvrent pour dire que la situation est comparable aux Présidences précédentes, que Obama est dans l’optique d’une réélection compte tenu du passé, que les Républicains ont très peu de pouvoir…

    Sauf que la réalité ets toute autres. D’abord parce que c’est la Chambre des représentants qui a le dernier mot sur le budget. Et, là, le veto d’Obama n’aura pas d’effet réel. On sait en effet que le budget est l’acte politique le plus important d’une année fiscale. Or, les Républicains contrôlent la Chambre des représentants, et donc le budget des Etats-Unis. De fait, ils pourront facilement ne pas voter les crédit de la réforme de la santé. Ce que les Républicains ne manqueront probablement pas de faire. Ainsi, même s’ils ne pourront pas l’abroger, ils la tueront dans l’oeuf…

    Enfin, Clinton, Reagan, Truman et les autres avaient pour eux une situation de l’emploi favorable. Or, tous les économistes américains sont clairs, le chômage ne sera pas résorbé avant longtemps, pas avant novembre 2012 en tout cas… Certes, l’économie est une science imprévisible mais ce serait un miracle que l’économie américains crée 100 000 emplois mensuels d’ici à novembre 2012…

    En conclusion, le candidat républicain face à Obama peut très bien être nul. Mais, si il tient la route, et compte tenu de ce qui a été dit plus haut, Obama risque fort de quitter la Maison Blanche dès le 20 janvier 2013…

    4 novembre 2010 à 0 h 32 min
  • Californienne Répondre

    A mon avis, il est incapable de s’adapter, M. 70/30, pour la bonne raison qu’il n’écoute pas le peuple américain. Il a fait passer sa réforme de la santé au forcing, alors qu’il savait que la majorité des Américains était contre, avec pour seul commentaire : “c’est parce qu’il ne comprennent pas, ils ne savent pas que c’est dans leur intérêt”. En d’autres termes, “s’ils ne sont pas d’accord avec moi, c’est parce qu’ils sont cons”. Je suis aussi sceptique que Grepon sur les réserves des grandes entreprises. Obama a injecté des billions de (nos !) dollars pour remettre à flot des entreprises qui battaient de l’aile, ce qui n’a jamais résolu aucun problème, throwing good money after bad money comme on dit en anglais. Ce faisant, il a sérieusement endommagé l’économie américaine, et pour longtemps. J’espère qu’elle a autant de ressort que le peuple américain avec la création spontanée et fantastique des tea parties, mais je suis malheureusement sceptique là-dessus aussi parce qu’il a fait beaucoup de dégâts en 2 ans, sur le plan structurel en particulier.

    3 novembre 2010 à 21 h 09 min
  • ozone Répondre

    "Il s’agit de réaffirmer les droits naturels, la différence entre le bien et le mal, le rapport à la transcendance et aux principes judéo-chrétiens. Il s’agit de dire non à toute forme de socialisme et de collectivisme."

    OUUUH,du Drwinisme,tremblez froggies…..

    Le Bien,le Mal,là ça devient serieux,je pense que les chrétiens d’Irak auraient droit au chapitre là dessus.

    Je me demande s’ils connaissent l’episode du Christ virant a coups de fouét les marchands du temple,ça fait partie aussi de l’héritage Judéo-Chrétien,d’ailleurs,ce genre d’attitude le mena tout droit sur la croix.

    Il est dit aussi qu’il sera plus facile de faire passer un chameau dans l’oeil d’une aiguille que de faire entrer un riche au Paradis,m’enfins,on peut s’arranger.

    Alors si les gens ne peuvent pas se soigner qu’ils crévent,gloire aux assureurs,aleluya,aleluya….

    Au fait,ce n’est que le 20 Janvier que cela fera deux ans,il a fait vite le bougre pour couler les States "malgré" huit ans de bonne gestion Bush

    3 novembre 2010 à 19 h 38 min
  • grepon Répondre

    "Redonner un élan à l’économie américaine est envisageable : les grandes entreprises ont d’énormes réserves de liquidité qu’elles injecteront dès que l’horizon s’éclaircira."

    Je suis d’accord avec les previsions de Milliere a la fin de l’article(apart celui ci-dessus), ayant predis mois meme que les americains degeuleraient ce president antiamericain apres avoir devine, voir decouvert qui c’est.  A la fin de l’election, ou qu’un tiers des sieges au Senat ont ete conteste, dont beaucoup ont ete sieges securement Democrat, la legislature s’approche de la balance de l’opinion publique americain, qui est toujours a droite du Senat.   L’erreur est a blamer sur les medias, qui sont tres majoritairement pleine a gauche, et ne cessent pas de supporter les Democrats, meme les criminels et incompetent(es) du genre Charlie Rangel, ou pres de chez moi Bernice Johnson(corrompue elle aussi) ou Maxine Waters a Houston, qui est trop conne pour mettre sur aucun plateau televise, mais aucun.

    Sur la prevision ci-dessus, j’encourage Milliere et les autres d’aller lire un article sur le blog de Mike Shedlock, sur cette question de "corporate cash on the sidelines."   

    http://globaleconomicanalysis.blogspot.com/2010/10/cash-cow-who-has-cash-who-has-debt-by.html

    http://globaleconomicanalysis.blogspot.com/2010/10/cash-cow-who-has-cash-followup.html

     Les boites ont en realite bien plus de dettes que de cash actuellement, et a part quelques exemples dans le domaine du high tech, du genre Apple, Microsoft, et Intel, accumulent cash comme ils le peuvent contre attentes d’avoir difficultes a repayer ou refinancer dettes sur les prochaines annees.   Je suis assez d’accord que beaucoup de boites ont stoppe ou ralenti toutes sortes de plans grace aux intentions et actions nefastes du Congress de Pelosi/Reid(depuis debut 07) et d’Obama(depuis son election, dans son cas), mais ils n’ont pas beaucoup de marge de mainoevre non plus.   Actuellement les banques americaines sont dans une mauvaise etat de sante, et les "too big to fail" sont vivant que  merci a des entorses terribles a l’economie de marche par la Fed, le Congress, et le FASB.   Ils seraient insolvent sans le cash qu’ils ont gare, eux.    Sur le cote active de leur bilans, il y un stock de prets immobilieres qui ne valent pas du tout leurs valeurs ecrits dans les bouquins comptables, qu’on peut decrire comme etant "marked to fantasy" et non pas "marked to market".

    Aujoudhui, pourrait etre le jour J, d’une commencement de quelque chose de noir jusqua tres noir, avec l’annonce attendu pour aujourdhui par la Fed americaine d’un programme supplementaire de "Quantitative Easing" C.A.D. achat directe d’obligations par la Fed, injectant de l’argent dans le systeme.    Une guerre de monnaies et ensuite de tariffs et protectionisme pourraient s’ensuivre avec les meme sortes de resultats que dans les annees 30.    Le pourquoi de cette injection serait pour stopper la chute de l’amerique dans la deflation et les implosions en serie que ca visiterait sur tant d’organismes endettes, des gouvernements, aux banques, aux individus, pour ne pas parler de l’impact sur le PIB mondiale et gouvernements et banques etrangers.  

     

    3 novembre 2010 à 15 h 31 min
  • lil Répondre

    je crois que vous etes un comique, vous croyez vraiment ce que vous ecrivez?. Ne prennez  pas vos lecteurs pour des imbecile, les predecesseures OBAMA on eut le meme sort……………………………………………………………………………… OUI, obama sera reélu, oui il est très intelligent, possede des bagages importants academiques, oui il est très intellectuel………………………………….MAIS on gagne pas tous les jours 

    3 novembre 2010 à 14 h 54 min
  • Laudance Répondre

    Les Américains ont vu le socialisme de près et ils n’ont pas aimé. Après leur moment d’égarement, il y a deux ans, ils ont failli devenir… Européens. Heureusement pour eux, ils se sont ravisés. Il est vrai que, contrairement à l’impression que l’icône voulait donner d’elle-même et les médias aussi, le messie ne marche pas sur les eaux. Quant au niveau des océans, il n’a toujours pas baissé. Les USA sont donc passés de ô bama à nobama. Mais en Europe en général et en France en particulier, il se trouvera encore des tas de gens, à commencer par les journalistes, éblouis par le charlatan islamo-gauchiste qui occupe la Mosquée Blanche. What a shame ! No, he can’t.

    3 novembre 2010 à 11 h 09 min
  • La bête blonde Teuton Répondre

    Pourquoi les Tea Parties juste après l’élection d’Obama ? Obama ne peut pas être un mauvais arbre s’il produit d’aussi bons fruits.

    3 novembre 2010 à 10 h 04 min

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