Police et justice au service de la nomenklatura socialiste

Police et justice au service de la nomenklatura socialiste

L’État socialiste, c’est, fondamentalement, un État totalitaire, où toutes les énergies et toutes les administrations doivent tendre au nivellement par le bas et à la répression contre les dissidents.

Deux exemples, pris dans l’actualité la plus récente, montrent comment les forces de l’ordre et les magistrats sont détournés de leur mission pour servir les intérêts de la nomenklatura.

Nous ne connaissons pas encore tous les détails de l’affaire Anna, mais, d’ores et déjà, il semble assuré que des policiers ont largement outrepassé leurs pouvoirs pour traiter cette jeune fille d’origine russe comme une délinquante. Ou plutôt comme une délinquante n’est plus traitée en France, aujourd’hui.

D’après les révélations de la presse, cette jeune fille a, il est vrai, le tort de ne pas être une immigrée « comme il faut » : d’origine russe, elle est manifestement une étudiante sérieuse, chrétienne et de droite. Trois péchés irrémissibles pour le pouvoir en place pour qui l’immigration ne sert qu’à une chose : approvisionner le vivier d’électeurs socialistes.

En conséquence de quoi, des policiers lui auraient demandé – sous menace de ne pas être naturalisée – de donner les noms de ses camarades engagés contre la loi Taubira.

Du côté de la justice, c’est un autre « fait divers » pris dans l’actualité récente qui nous renseigne sur la collusion entre les intérêts claniques et des magistrats en principe au service de l’intérêt national : l’affaire de la mise sur écoute de Nicolas Sarkozy.

On avait déjà des doutes sérieux sur la responsabilité de la Justice dans la divulgation des enregistrements de Patrick Buisson (ces enregistrements auraient dû, en principe, être couverts par le secret de l’instruction…). Ici, il ne s’agit plus de doute.

Comme la police et la magistrature, bon nombre d’administrations sont détournées de leur objectif de service public pour devenir des officines au service de la nomenklatura au pouvoir. Comme en Union soviétique.

Il va de soi que, pendant que ces administrations s’occupent à des barbouzeries, elles n’ont plus le temps de s’occuper de leurs missions réelles.

C’est ainsi que police et justice, concentrées sur la répression des dissidents (le directeur des « 4 Vérités » vient d’en faire les frais en se trouvant mis en examen en tant que directeur de la publication du blogue Le Salon beige…), ne trouvent plus l’énergie, le temps, les compétences et l’argent nécessaires pour lutter contre la délinquance. On ne peut pas tout faire !

Jean Rouxel

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Comments (20)

  • Claude Roland Répondre

    Voici un point de remarque bien mis en évidence sur le système européen (CEE) pro-mondialisation :
    https://www.youtube.com/watch?v=sajB7st4eR8

    13 mars 2014 à 11 h 22 min
  • Claude Roland Répondre

    Cet article soulève des évidence flagrantes sur lesquelles Joresse passe sans relever, komdab.
    J’attend que l’on cite un pouvoir socialiste dans un pays du monde qui ne soit pas une dictature totalitaire, même soft.

    13 mars 2014 à 11 h 16 min
    • Jaures Répondre

      Cher Claude, on peut appeler “dictature totalitaire” n’importe quoi.
      Les socialistes ont gouverné la Suède 8 décennies.
      L’Espagne durant plus de 20 ans.
      La France 20 ans (série en cours)
      La plupart des membres du groupe socialiste européen ont gouverné leur pays, parfois durant plusieurs décennies.
      On peut discuter de leurs performances au pouvoir mais ces partis ont-ils refusé l’alternance ? Ont-ils fomenté des coups d’Etat, attentats, ou autres ? La presse y était-elle (ou est-elle) moins libre sous leur gouvernance ? Les élections ont-elles été truquées, annulées ?…
      Alors vous voyez qu’il existe, a existé et existera des pays gouvernés démocratiquement par des socialistes. Ce que vous écrivez est totalement infondé.

      14 mars 2014 à 11 h 47 min
      • HansImSchnoggeLoch Répondre

        Une dictature Jaures?
        Et en plus une forfaiture, les membres les plus importants de ce gouvernement sont tous de fieffés menteurs. La dernière en date à rejoindre le groupe est la taubira.
        Qui se ressemble, s’assemble.
        LOL!

        14 mars 2014 à 18 h 18 min
        • Jaures Répondre

          Mais oui, mon Hans ! Et en plus ils mangent les petits enfants !

          15 mars 2014 à 15 h 22 min
          • HansImSchnoggeLoch

            Pas la peine de le dire Jaures, on savait déjà tous que Peillon était en apprentissage chez Cohn.Bendit. Avec l’introduction de la théorie du genre l’élève a passé son examen avec brio.

            17 mars 2014 à 13 h 15 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        comme dit J. – C. Lamy, je suis toujours socialiste et ” encarté ” dans ma section ( qui vit bien grâce à ma cotisation , celle ci étant fonction des revenus ) car je suis comme 95% des socialistes dans le Monde un social-démocrate , les 5 % qui restentse comptent en majorité dans mon pays
        Mais même avec un social-démocrate façon Lamy on ne peut pas dire que le ” travailleur ” européen y aura trouvé son compte !

        14 mars 2014 à 19 h 25 min
      • Claude Roland Répondre

        La France et l’Espagne sont des socialisme ruineux comparables et mes amis Espagnols Andaloux m’ont bien fait comprendre ce qu’est la stazi hispano-socialiste… En France, on voit le brillant résultat, comme en Espagne. Quant aux suedois, les scandinaves n’ont pas la même mentalité. Les socialistes ne sont portés au pouvoir que par des gens mentalement limités et myopes

        21 mars 2014 à 13 h 21 min
  • Jaures Répondre

    En ce qui concerne Anna, rien n’est pour l’instant avéré et il convient d’être prudent. Ce genre d’agissement émanant de la police n’est cependant pas nouvellement dénoncé et de nombreux témoignages attestent que des pressions sont exercées sur les immigrés pour collaborer avec la police.
    Ce cas, s’il est confirmé doit être dénoncé.
    Il en est tout autrement de l’affaire Buisson-Sarkozy. Les enregistrements du Raspoutine de l’Elysée ne sont pas en possession de la justice mais par un tiers dont on ignore l’identité.
    Enfin, il n’existe aucune loi qui interdise la mise sur écoute, dans le cadre de la loi, d’un ex président. Doit-on voter un texte qui étendrait le régime dérogatoire au droit commun d’un président au delà de son mandat ?

    12 mars 2014 à 13 h 03 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ne jouez pas au plus fin !
      vous n’êtes pas aussi ” habile ” que vous le pensez !
      le problème est ICI le suivant :

      – pas le début d’une seule information d’enquête portant preuve d’un délit, mais bien mise sous écoute d’un ENNEMI politique
      ce qui est amplement confirmé par la ” longueur ” ( inhabituelle dans le temps ) des écoutes, même si la procédure a été respectée, ( si on fait abstraction, et c’est un point juridique, que l’information judiciaire a été déclenchée par un” ricochet ” d’écoute téléphonique, donc en dehors du cadre légal pour lequel elles avaient été autorisées )

      – atteinte à la ” confidentialité ” de la correspondance téléphonique d’un avocat ( j’espère que les clients de cet avocat porteront plainte, car ils peuvent être eux aussi ” intéressés ” par ces écoutes 24 h / 24 )

      les avocats sont vent debout à droite mais aussi à gauche et il en serait de même pour les médecins car que vous le vouliez ou non ce sont ces professions LIBERALES qui assurent encore un peu d’espace de liberté dans ce pays ” fliqué ” par des paranoïaques de la conspiration !

      14 mars 2014 à 8 h 29 min
      • Jaures Répondre

        Cher Quinctius, je ne joue pas au plus fin.
        Tout d’abord, l’avocat n’a pas été mis sous écoute mais c’est Sarkozy qui l’a appelé (sur un portable acheté sous un faux nom) et tenu des propos qui mettrait en cause, entre autre, maître Herzog. Cette écoute par ricochet est validée par la jurisprudence.
        Ensuite, Sarkozy est mis en cause dans nombre d’affaires dont certaines étaient en sommeil à cause de son immunité présidentielles. On verra si ces écoutes étaient abusives quand viendra l’heure des procès, pour l’instant, si leur principe est contesté (même si les avocats ont baissé d’un ton), leur légalité est confirmée.

        14 mars 2014 à 15 h 42 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          c’est votre interprétation , ce n’est pas celle de tous les juristes et il sera très intéressant de connaître, ce qui ne manquera pas d’arriver , l’avis de la Cour de Justice Européenne; je vous rappelle que la France ( et quelle que soit la latéralité de son gouvernement ) est régulièrement condamnée pour atteintes aux libertés privées ( en particulier … les écoutes et la liberté d’expression )

          15 mars 2014 à 12 h 16 min
  • Agathe Répondre

    Autrefois, il était interdit à un policier d’adhérer à un parti politique, ou à un syndicat.
    Mais Mitterand a levé ces interdictions. Et depuis, police, justice, magistrature, sont au contraire hyper-politisés.

    12 mars 2014 à 11 h 12 min
    • Claude Roland Répondre

      Il est donc urgent de revoir les fondements légaux des syndicats, trouver un moyen de les dépolitiser et surtout les obliger de n’exister qu’avec les cotisations de leurs membres, donc suppression des subventions qui sont simplement une forme de soutien politique, d’achat des votes, de collusion avec le pouvoir.

      13 mars 2014 à 11 h 18 min
      • Jaures Répondre

        Le Medef lui-même est favorable au soutien financier des syndicats. Plus au fait de la réalité sociale, ils savent que le pire est de ne pas avoir d’interlocuteurs avec qui négocier.
        Les syndicats jouent un rôle important dans le lien social. Freiner leur influence ne ferait le jeu que des groupuscules violents pour qui la revendication et la négociation ne sont que de la collaboration.
        Et seuls parviendraient à s’organiser les salariés des grandes entreprises ou des secteurs sensibles, ce qui aboutirait à des luttes sociales corporatistes.

        14 mars 2014 à 11 h 57 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          nous sommes ( en tout je suis ) bien d’accord aux conditions que :

          – les syndicats ne soient pas politisés ( héritage du C.N.R. )

          – les salariés cotisent à un syndicat ( qui pourrait être de branche )

          – les syndicalistes ne jouissent pas d’une ” exemption judiciaire ” pour des faits comme : dégradations, violences , séquestrations , insultes etc …

          en fait que les syndicats soient ” scandinavisés ” et nous en sommes très, très loin

          15 mars 2014 à 8 h 49 min
  • frei Répondre

    Face à cette déliquescence , je crois que nous pouvons faire 2 choses : 1 mener la lutte sur le plan des idées et , avec beaucoup d’autres , la lettre des 4 vérités s’y emplois
    2 ‘ exiger la mise en place du référendum d’initiative populaire afin de contourner le pouvoir néfaste des politiciens professionnels , trop souvent hauts fonctionnaires : la nomenklatura.

    12 mars 2014 à 8 h 59 min
    • Oeildevraicon Répondre

      Voilà deux idées qu’elles sont bonnes (jeunes de banlieues)!

      Mais comment lutter sur le plan des idées?
      -Lorsque avant d’accoucher d’ une idée, elle est jugée contraire à la pensée dominante, et que vous vous retrouvez avec la police politique et la justice aux ordres, aux trousses.
      -Lorsque l’on fait fi du résultat des scrutins et que l’on impose au peuple ses vues.

      Mais comment exiger la mise en place du référendum d’initiative populaire?
      -Quand 700 000 pétitions sont partie à la poubelle
      -Lorsque dimanche on défile dans Paris et qu’il n’y a pas plus de 1500 manifestants pour demander un référendum.

      L’État socialiste, c’est, fondamentalement, un État totalitaire, dixit Mr Rouxel et il a parfaitement raison.
      Pour étayer ses dires il ne cite que deux exemples alors qu’il aurait très bien pu en étaler plusieurs dizaines.

      D’autre part, avec un état totalitaire il est impossible de dialoguer pour exposer ses idées, il est hors de question que le peuple exige un référendum.
      Dans un état totalitaire le peuple n’a qu’un seule façon de faire entendre sa voix, c’est la révolution, ce sont les émeutes et cela se vérifie dans tous ces états, à travers le monde.

      12 mars 2014 à 22 h 45 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        en France tous les régimes, tous les pouvoirs, tous les partis tendent au totalitarisme ; ce n’est pas une spécificité des socialistes

        15 mars 2014 à 8 h 55 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      bien sûr qu’il faut revenir sur le terrain des idées, mais encore faudrait il que celles qui soient proposées aux Français ne soient pas à 90 % obsolètes parce que à lire certains billets des ” 4V² ” c’est lire ….l’Action Française !

      15 mars 2014 à 8 h 53 min

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